En hommage à un grand « Défenseur » de l’Afrique indépendante et unie, fidèle ami et frère de
Aimé Césaire
Voix de
''Je suis de la race de ceux qu'on opprime'' Aimé Césaire[i]
L’Antillais Aimé Fernand David Césaire est, en vérité, l’inventeur du terme « Négritude ». Il est, en réalité, le concepteur de ce mot dont la « magie » a nettement marqué l’éveil de conscience d’une Race. Par ses réflexions pointues et ses envolées lyriques, il a contribué au rétablissement de la véritable Histoire humaine. En effet,
En tant qu’inspirateur d’un discours politique et d’une philosophie de lutte de libération humaine, le Martiniquais Aimé Césaire est incontestablement un des trois piliers fondamentaux de
S’il y a vraiment un mot qui pourrait parfaitement résumer sa vie prolifique de Littéraire et tout son parcours de Combattant permanent pour des causes nobles, « l’engagement » en serait incontestablement un. Par voie de conséquence, son patronyme « Césaire » qui respire effectivement la liberté et la justice, qui transpire réellement les aspirations légitimes et fondamentales des Peuples et Nations Nègres, peut être automatiquement substitué par « l’Engagé ». Ainsi, Aimé Césaire deviendrait-il Aimé « L’Engagé ».
N’empêche que l’Indépendance d’esprit,
L’inventeur du terme « Négritude »
Le très prolifique Aimé Césaire est, d’abord et avant tout, une Voix qui vient directement du fond des âges dans le but de rappeler avec force et modestie la véritable trajectoire de l’Humanité vivante. C’est-à-dire une Humanité continuellement en quête de survie et de liberté, de subsistance et de dignité. Une Humanité qui a, naturellement, pris racine en terre africaine, conquis pas à pas le monde physique, s’est progressivement répandue sur la planète Terre. Une Humanité qui a vaillamment résisté aux tempêtes de l’Histoire et à toutes les vicissitudes de la fortune pour perpétuer la vie et la civilisation.
Donc, Aimé Césaire est en vérité cette Voix noble, puissante, qui enseigne que l’Afrique en tant qu’espace culturel des Noirs est en principe le berceau de la civilisation humaine. Il est cette Voix forte qui affirme sans détour que ce continent est l’Alma mater. D’où le sens mystique du mot « Négritude » qui veut dire racine-mère de l’Humanité, qui signifie Mère de toutes les civilisations et de toutes les cultures.
D’ailleurs, force est de constater que ce terme savant « Négritude » est sorti tout droit de ses méninges créatives, imaginatives et inventives. Aussi importe-t-il de relever que, pour mieux définir cette démarche revendicative ou cette philosophie de combat consistant à défendre tous azimuts la dignité fondamentale de la race noire, le grammairien sénégalais Léopold Sédar Senghor, en réalité un francophile vacciné et résolu, un amoureux aveugle et un partisan invétéré de l’hellénisme, préféra plutôt le terme « Négrité ». Pour ce ‘‘poète de l’Universel et chantre du Métissage culturel’’, ce néologisme désignait mieux que tout autre vocable les « valeurs culturelles et spirituelles » du Monde négro-africain. Ce dernier a particulièrement opté pour ce mot savant en référence à la francité (ensemble des valeurs propres à la civilisation française) et aussi à l’hellénité (ensemble des valeurs propres à la civilisation hellène ou grecque).
Toutefois, le Grand Martiniquais Aimé Fernand David Césaire rejeta, semble-t-il, pour des raisons pragmatiques, le fameux concept de « Négrité ». Est-ce, en fait, par mépris du mimétisme intellectuel et des singeries mentales ? Ce qui est fondamentalement sûr et certain, il finit, réalistement, par imposer le terme « Négritude » en tant que discours et surtout philosophie de combat de libération aux autres piliers défenseurs francophones de l’Africanisme (le Guyanais Léon-Gontran Damas et le Sénégalais Léopold Sédar Senghor). Il fit valoir ce terme dans la mesure où la civilisation négro-africaine insufflée par le « génie créateur » de l’Égypte pharaonique a façonné, moulé intellectuellement et mentalement, spirituellement et moralement, techniquement et scientifiquement,
Un des trois piliers fondateurs de la Négritude francophone
Pour le métis guyanais Léon-Gontran Damas qui est, particulièrement, le condisciple de Césaire au Lycée Victor Schœlcher,
Pour le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, certainement épris de dosage et de mesure,
Par conséquent, le Nègre opprimé réellement ouvert à toutes les Cultures de la planète et aux autres Civilisations du monde devient un Être profondément libre. Conscient de l’environnement terrestre qu’il entoure, il est totalement libéré des branches mortes de l’ignorance et même du complexe d’infériorité culturelle. Maître de la connaissance et du savoir, des arts et des lettres, celui-ci devient un Être parfait. Un tel individu est mieux aguerri et mieux outillé pour faire face à l’exploitation et au processus de domination.
Il résulte que cette vision senghorienne insiste sur la nécessité absolue de combattre par tous les moyens voire d’éradiquer à tout prix l’analphabétisme culturel par l’érection des écoles pour assurer la formation intellectuelle. Elle insiste sur la nécessité de combattre l’ignorance mentale et l’abrutissement intellectuel par la magnificence de l’éducation et même par la revalorisation des réseaux culturels. À ce niveau, ce grand Chantre de
Sis au confluent de l’Occidentalisme judéo-greco-chrétien et de l’Africanisme primordial, le Nègre acculturé est profondément un Être métissé. En fait, il est fondamentalement un « Métis culturel ». Il est à vrai dire un « Être hybride ». Ainsi, pour le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Nègre libéré, devenu de surcroît un Homme nouveau, est en réalité « le produit » ou « le croisement » des influences culturelles planétaires ». D’où le Métissage culturel rime avec liberté et dignité humaine dans la mesure où le Métis, en tant qu’Être et Sujet porte dans ses veines et exprime dans son imaginaire l’Humanité et l’Univers.
Pour le Grand Martiniquais Aimé Fernand David Césaire,
Il ressort de ces trois démarches épistémologiques et visions idéologiques que la lutte de Léon-Gontran Damas met un accent particulier et singulier sur les aspects mentaux et psychiques de la colonisation. Ce dernier fait la psychanalyse du Négro-africain. Celle de Léopold Sédar Senghor met un accent particulier sur le système culturel en tant qu’enjeu d’exploitation et arme d’asservissement des Peuples, en tant que stratégie de domination des Nations et races. Cependant, le combat d’émancipation mené par Aimé Césaire vise plutôt les systèmes politique et économique en tant que socles du régime d’exploitation coloniale et d’hégémonisme culturel.
À l’instar de ses camarades de combat, le Guyanais Léon-Gontran Damas et le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, la noble lutte menée par Aimé Césaire pour l’affranchissement de l’Homme négro-africain s’inscrit profondément dans l’affirmation d’un Peuple méprisé et asservi. Elle s’inscrit fondamentalement dans la revalorisation d’une race opprimée par les tenants de l’hégémonisme occidental. Aussi s’inscrit-elle dans la réhabilitation d’une culture totalement négligée et d’une histoire délibérément ignorée par les négationnistes de la civilisation noire.
Il résulte de ces trois courants précurseurs de
Le Sénégalais Léopold Sédar Senghor est plutôt l’air. Il est cette musique écrite et chantée par le vent parfois sifflotant, parfois impétueux. Il est le tempo qui imprime à la musique la beauté, donc la vérité. Somme toute, il est la musique qui « adoucit » les mœurs, dont le son merveilleux rappelle continuellement toute la virginité et l’innocence d’une Femme captivant à l’infini, par la plasticité de son corps, l’éclat de ses charmes et la douceur de son visage, le regard assoiffé de l’Homme définitivement conquis.
Enfin, le Martiniquais Aimé Césaire est, en vérité, le tonnerre qui gronde puissamment et violemment. Il est la lumière qui recouvre la vue et le feu qui consume la peur et la haine, les injustices raciales et sociales ainsi que les faussetés historiques. Il est ce volcan qui entre en éruption, qui se déchaîne pour restituer la vérité. Il est ce volcan dont l’émission des cendres et des gaz rappelle incessamment la majesté de
Le Martiniquais Aimé Césaire incarne la lave volcanique dont les trois couleurs sont : le Jaune qui est la couleur de l’or, symbolise la victoire de l’Esprit en tant que Lumière qui guide et montre la voie; le Rouge qui est la couleur du sang signifie le sens du sacrifice et l’esprit de liberté, la quête de justice et de dignité; le Noir est la couleur adoptée par la lave une fois éjectée du cratère. Il enveloppe les deux premières – le Jaune et le Rouge – qui sont tout à fait visibles lors de la projection de la lave. Le Noir en tant que premier habitant de
Si Damas incarne en vérité l’eau, Senghor représente en réalité l’air et Césaire symbolise en fait le feu, le Négro-africain est sans aucun doute le quatrième élément de
La poétique de l’engagement
Lorsque l’on scrute sereinement la pensée et le discours, la démarche et la logique d’Aimé Césaire, il importe de constater que ce poète de
En effet, Aimé Césaire est, intrinsèquement, un cri de révolte contre le viol de l’Âme qui forge l’identité de l’individu. Il est en fait un cri de révolte contre le viol de
Aimé Césaire est enfin un cri d’alarme. En vérité, il est cette Vestale qui veille toujours au feu. Il est effectivement ce Gardien du Temple de
Toutefois, s’il est par définition un véritable cri de révolte, de colère, d’alarme voire même d’injustice, Aimé Césaire n’est pas, à vrai dire, un cri de guerre et de vengeance. Il n’est pas du tout un cri de haine ou de rage. Car, celui-ci ne sème aucunement dans son action et ses réflexions, dans ses discours et écrits les graines de l’intolérance. Il ne promeut pas la vengeance. Il ne propage pas la haine.
À ce propos, Aimé Césaire affirme fort péremptoirement qu’il n’est pas anti-français mais simplement « Martiniquais ». À preuve, le sens de la mesure, d’ailleurs, inné chez Léopold Sédar Senghor, qui est son camarade de combat, le pousse à accepter en 1946 la loi sur la départementalisation conférant à son Île natale,
Aimé Césaire : « Le Nègre », « l’Africain » ou « l’Antillais » ?
Aimé Césaire se disait facilement « Martiniquais ». Sans aucun doute, il l’était dans toute sa simplicité. Il le demeurait dans tout son cheminement. En effet,
S’il est, à vrai dire, « Martiniquais », Aimé Césaire l’était-il en tant que Nègre, Africain ou Antillais ? Ce qui est clair, ce Chantre de
Le Martiniquais Aimé Césaire est, également, un Africain. En effet, ce dernier considère que l’Être Africain est, en réalité, dépositaire d’une riche culture. Il est, en fait, tributaire d’une très grande civilisation dont les valeurs intrinsèques et les principes fondamentaux ont toujours inspiré positivement l’Humanité ambiante, depuis les temps immémoriaux. Pour lui, l’Africain n’est pas, par essence, un sous-être. Il n’est pas un sous-homme ni un produit voire un sous-produit d’une sous-culture sise à la périphérie.
Pour Aimé Césaire inspiré intellectuellement et philosophiquement par l’existentialisme de Jean-Paul Sartre, l’Africain est d’abord et avant tout action et mouvement. Il n’est pas du tout réaction. Celui-ci n’est pas figé dans le temps et dans l’espace, comme l’affirment les théories primitivistes et le dépeignent les tenants de la pensée négationniste. Il est en vérité un acteur essentiel (la théorie essentialiste du Martiniquais Frantz Fanon) et non pas un spectateur inessentiel de l’histoire de l’Humanité.
Enfin, le Martiniquais Aimé Césaire est un Antillais. C’est-à-dire : le colonisé ou l’esclave qui a brisé toutes les chaînes de la servitude en vue de se réapproprier son destin humain, pour accaparer définitivement son histoire héroïque d’homme acteur de l’Humanité. Il est l’homme qui redécouvre la liberté et la dignité. Il est cet être qui reconquiert son identité bafouée, enfouie dans les ténèbres de l’histoire. En d’autres termes, l’Antillais représente totalement pour lui le refus du génocide culturel car il est fier de sa race noire et de sa culture, de ses origines nègres, de son identité africaine. Il représente complètement pour lui le refus du génocide mental car il est prompt et résolu à les défendre. D’où sa critique virulente à l’endroit du conformisme et du confusionnisme culturel parfois dégagé et propagé par
En tout état de cause, Aimé Césaire est et demeure somme toute martiniquais. De par sa naissance tout comme de par sa culture. Le Martiniquais est par essence un être pluriel. Il a, en réalité, une identité plurielle. ‘‘Coule’’ effectivement dans toutes ses veines le sang africain, amérindien, asiatique et occidental. Il est, en vérité, le fruit de plusieurs cultures et civilisations. Aussi est-il fondamentalement la rencontre de plusieurs races, Peuples et Nations de la Terre. Donc, le Martiniquais est, à n’en pas douter, le pur produit même de cette cohabitation interraciale ou de cette coexistence interculturelle. À cet effet, celui-ci symbolise intrinsèquement la tolérance et l’esprit de solidarité.
Donc, cet être greffé sur l’univers de la Caraïbe symbolise éminemment l’esprit de partage et de fraternité. Aussi symbolise-t-il en tant que creuset de cultures et de civilisations du monde le ‘‘dialogue permanent’’, ‘‘les échanges perpétuels’’, dans un cadre essentiellement fondé sur l’équité et la justice. En cela, il promeut le principe d’égalité des races, Peuples et Nations, des cultures et civilisations. En tant qu’individu, il exprime l’égalitarisme cher aux Patriotes français. Prototype du dialogue interculturel, il exprime la devise ''Liberté, Égalité et Fraternité'' qui forme le triptyque républicain.
Toutefois, dans la conception césairienne de
Par ailleurs, le Créolisme littéraire qui est réellement en vogue depuis les années quatre-vingt-dix aux Antilles et en Métropole, refuse catégoriquement d’endosser ce discours, cette démarche et cette vision négro-africaine de l’Antillais répandue par Aimé Césaire. Force est d’admettre que ce courant ou ce nouveau genre littéraire considère, en vérité, l’Antillais en général et le Martiniquais en particulier, comme un Être qui s’est affranchi totalement et définitivement de la culture négro-africaine pour concevoir et même vivre une culture propre : ‘‘la Créolité’’. Celle-ci est, par essence, la somme des cultures africaine, amérindienne, asiatique et européenne.
De ce fait, le Martiniquais n’a pas vraiment de race spécifique ni de couleur spécifique. Même s’il vit dans un monde vraiment auréolé d’une variété de couleurs et de parfums, il est en vérité un être « sans couleur ». À ce titre, il ne peut pas du tout être catalogué. Il ne peut aucunement être défini. Il n’a qu’une et une seule culture :
Force est de constater que cette vision de
À cet égard, il convient de mentionner que le Mulâtre martiniquais Raphaël Confiant qui est effectivement la référence littéraire, a fortiori la figure de proue de la « Créolité » aux Antilles françaises[ii], a écrit un de ses tout premiers ouvrages « le Nègre et l’Amiral »[iii] en langue créole. Ce livre qui est pratiquement en soi une véritable peinture vivante par ses multiples tableaux merveilleux, dévoile, en réalité, l’« essence » spécifique de
Critique du colonialisme barbare et du néocolonialisme oppresseur, grand pourfendeur de l’impérialisme brutal et du capitalisme sauvage, Aimé Césaire est à vrai dire un Hymne à la liberté et à la justice. Sa lutte pour l’émancipation des Peuples négro-africains est une Ode à l’Humanisme et à l’Universalisme. En réalité, ce poète de l’Universel et a fortiori chantre de
Ainsi, avec le trépas inopiné de ce grand chantre de
L’Histoire retiendra que cet homme de combat avait décliné, sans autre forme de procès, le Ministère des droits de l’Homme sous la présidence socialiste du florentin François Marie Adrien Mitterrand dont il était, d’ailleurs, très proche. Par ce geste dont la portée et l’écho seront sans nul doute appréciés par des générations futures, il ne voulait surtout pas servir de caution morale ni de couverture intellectuelle à la politique paternaliste de
Par l’ardeur et la noblesse de son combat permanent en faveur de la libération complète de l’Humanité de ses turpitudes, de ses phantasmes débiles, le Grand Martiniquais Aimé Césaire fait déjà partie du Panthéon du cœur et de l’Intelligence. Par la pertinence de sa lutte en faveur de l’émancipation de l’Homme négro-africain de l’esclavage économique et de la colonisation mentale, il fait déjà éminemment partie du Panthéon de
À cet effet, il y a lieu de tourner rapidement le regard vers l’Afrique, l’Asie, les Amériques, les Antilles (Caraïbes), l’Europe et l’Océanie. Par conséquent, le racisme et la colonisation sont-ils définitivement vaincus et extirpés de la tête humaine ? Leur lot de souffrances morales et leur cortège d’injustices sociales sont-ils définitivement éradiqués de
Paix à votre Âme, Aimé Césaire !
Que
Quelques ouvrages conseillés d’Aimé Fernand David Césaire : « Les arènes miraculeuses » (1946), « Soleil cou coupé » (1947), « Corps perdu. Discours sur
Ont dit de lui :
André Breton : « Aimé Césaire est un Noir qui est non seulement Noir; mais également tout l’homme qui en exprime toutes les interrogations, toutes les angoisses, tous les espoirs et toutes les extases, et qui s’imposera de plus en plus à moi comme le prototype de la dignité ».
Joël Asher Lévy-Cohen est journaliste indépendant. En qualité d’analyste politique et social, il est auteur et signataire de plusieurs articles, dossiers et reportages sur des thèmes variés. Parmi les nombreux sujets qu’il a eu à traiter dans le cadre de sa profession et à aborder dans des conférences-débats, il convient de mentionner les questions de société, la santé, la religion, la démocratie, les droits de la personne humaine, la politique, la culture et les arts, la littérature, le sport, l’environnement et l’histoire. Il prépare actuellement deux ouvrages volumineux sous forme d’essais politiques sur la réalité sociopolitique de
[i] Aimé Fernand David Césaire est né en 1913. Il a fait ses études universitaires à Paris où il devient normalien et agrégé. À son retour en Martinique, il enseigne au Lycée Victor Schœlcher, baptisé en hommage à l’inconnu abolitionniste français oeuvrant aux Antilles en 1848. Dans cette école où il a également fait ses premières armes avec son compagnon littéraire et camarade de combat pour la dignité de l’Homme noir, le Guyanais Léon-Gontran Damas, Aimé Césaire a pour étudiant l’anticolonialiste « Frantz Fanon » et l’écrivain « Édouard Glissant ». Inspiré dans sa prolifique vie littéraire par le surréalisme et l’existentialisme, il a rencontré nombre de sommités françaises tels André Breton et Jean-Paul Sartre.
[ii] Ce brillant auteur-écrivain martiniquais aime répéter, à toute celle et à tout celui qui veut bien l’entendre, qu’il a souffert réellement du racisme en France, entre autres dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille (Aix-en-Provence), lorsqu’il était étudiant, plus en tant que Maghrébin que Noir en raison de la couleur « basanée » de sa peau.
[iii] Allusion faite à Aimé Césaire le défenseur de