Le passeport sanitaire restreint les libertés publiques. Il foule aux pieds les droits humains fondamentaux. Sa mise en œuvre a provoqué une résistance populaire sans précédent. De plus en plus, cette ire de la majorité des Citoyennes et Citoyens prend l'allure d'un désaveu du pouvoir en place et, par ricochet, le visage d'une sanction politique en termes d'audience nationale.
Only Vaccinated Allowed
La pandémie à Coronavirus SRAS-Cov-2 ou COVID-19 a bel et bien bouleversé les habitudes des êtres humains. Sur tous les plans, pourrait-on être tenté d’affirmer.
Dans le domaine de l’emploi, cette pathologie a, certes, instauré le télétravail pour les femmes et les hommes qui travaillent dans des entreprises.
Aussi a-t-elle introduit, dans le domaine médical, la consultation en ligne pour les patients, et à distance la prescription des médicaments et même la dispensation des soins pour les malades.
Pour récompenser le civisme des vaccinés, cette pandémie a incité les États et gouvernements à instaurer le passeport vaccinal. Ce qui ne constitue toujours pas une solide garantie de non-contamination.
En effet, en dépit de son adoption et de sa mise en vigueur par des États et gouvernements, il est clairement établi que des personnes vaccinées peuvent transmettre le cas échéant le virus dans leur environnement. Elles peuvent bien tomber gravement malade et, part conséquent, être hospitalisées.
Force est de constater que ce fameux laissez-passer électronique sous forme de QR code normalise la vie des vaccinés à qui on accorde dorénavant tous les droits et tous les privilèges.
Par contre, cette mesure traite en même temps les non-vaccinés en paria.
Par cette simple initiative, cette mesure considérée comme salutaire pour les uns et suicidaire pour les autres introduit de manière tout à fait crue une discrimination sociale qui ne dit pratiquement pas son nom entre les Citoyens.
En fait, en créant pratiquement deux sociétés parallèles substantiellement fondées sur la logique de séparation et de favoritisme, de privilège et de discrimination, cette décision à la fois politique et gouvernementale remet au goût du jour l’Apartheid.
Il y a lieu de rappeler que ce système pourtant décrié il y a de nombreuses années en Afrique australe, est interprété au même titre qu'un crime contre l'humanité.
Cela est d’autant plus vrai que les individus non-vaccinés ne peuvent circuler librement. En outre, ils ne peuvent vivre décemment en bénéficiant d’un emploi stable et rémunérateur.
Ceux-ci peuvent même être forcés à la démission ou révoqués pour ne s'être point conformés à cette mesure.
Donc, l'humanité risque d'assister, sous nos yeux, à la création des ghettos ou réserves sanitaires.
Curieusement, ce sont des États du monde qui ont jadis combattu et dénoncé vigoureusement le système d’Apartheid, régime qui prône la ségrégation entre les citoyens du fait de leurs origines raciales, donc en fonction de la couleur de leur peau, qui ont trouvé un moyen subtil pour légitimer de nos jours un tel système antidémocratique.
Ceux-ci justifient, en réalité, sa remise en orbite en raison de mesures sanitaires pour freiner la propagation de la pandémie à Coronavirus SRAS-Cov-2 ou COVID – 19.
Par contre, d'autres alternatives ne sont-elles pas envisageables pour circonscrire l'expansion du COVID – 19 ?
JALC