La paix et l'harmonie, la concorde et la solidarité, la poursuite de la justice et la défense de la dignité, la promotion de la sécurité et de l'égalité préservent l'humanité de toute dérive et de toute catastrophe.
Avec toutes les techniques de production agricole et toutes les richesses matérielles, le tout accompagné de volontarisme affiché et d'une organisation saine, les humains ne peuvent en aucune manière vivre dans la précarité économique et la désespérance sociale, préludes à toute exclusion.
La disparition de l'écosystème forestier et animalier due à l'action humaine hypothèque l'existence même de l'être humain sur la terre
La guerre n'a jamais apporté l'ordre et la paix parmi les humains. Tout ce qu'elle apporte, ce sont la désolation, la catastrophe et les souffrances inouïes. Tout ce qu'elle apporte, c'est à vrai dire la méfiance entre les humains.
La grande faillite de l’Humanité ambiante
Quand l’espèce humaine est véritablement son propre et pire ennemi…
‘‘Homo homini lupus est’’ locution latine[i]
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
C’est absolument une évidence qui n’échappe à quiconque : ''L'Humanité vivante est bel et bien malade''. Elle est tellement malade qu’elle a, en vérité, complètement perdu tout sens de la vie. En témoigne, sans aucun doute, son comportement somme toute irrévérencieux et irréfléchi face au processus de la Création. En témoigne, certes, son attitude criminelle face à la Nature en général. En témoigne, réellement, son obsession pathologique de nier son état de malade chronique, de détruire absolument tout, sans conscience et sans réfléchir un seul instant. D'anéantir sans états d'âme tout ce qui l'entoure depuis le début de la création des univers, qui l’environne depuis la nuit des temps immémoriaux.
Sans se voiler littéralement la face, l’Humanité ambiante est bel et bien en crise. Une crise à coup sûr sérieuse, dont tout le monde connaît, certainement, les tenants et les aboutissants. Une crise dont tout le monde connaît, bien sûr, les causes et les conséquences. Si, de la part de l’Humain, il n’y a, à vrai dire, aucune réaction urgente et réfléchie, celle-ci pourrait à terme définitivement l’emporter. Elle pourrait donc sûrement déboucher sur sa propre disparition, son extinction pure et simple…
De nos jours, l’Humanité affiche indubitablement l’image d’un environnement totalement désorienté. À vrai dire, elle projette ou renvoie l’image d’une société globale complètement déstructurée, dont la boussole est sérieusement endommagée – d’aucuns diraient sabotée – voire irréparable. Donc une situation irréversible.
Un seul terme, et d’ailleurs le plus fort, le résume ou le définit substantiellement : le ‘‘Chaos permanent’’. En dépit de moult avertissements et signaux éminemment clairs pourtant lui adressés par la Mère-Nature, pourquoi et comment l’Humain est-il véritablement arrivé à échouer à cette pire destination ?
Ce qui est clair, l’Humanité présente, de nos jours, cette image hideuse de conflits violents. Il sied de relever que ceux-ci sont artificiellement provoqués par l’Humain dans le dessein de détruire systématiquement et automatiquement son semblable et, par voie de conséquence, prendre possession de tous ses biens. L’exemple-type, ce sont sûrement toutes ces guerres larvées au Venezuela en Amérique latine, au Burundi en Afrique. Tout comme ces conflits à haute voire même basse intensité actuellement en cours en Afghanistan, au Yémen, en Libye, en Syrie, en Irak ou en République démocratique du Congo (RDC). Sans oublier l’éventuelle déflagration de la Côte d’Ivoire et du Togo en raison de la crise électorale aiguë, la situation extrêmement fragile et tragique du Mali en proie à la balkanisation et du Niger dans le Sahel, du Tchad, du Cameroun et du Nigeria au carrefour de l'Afrique de l'Ouest et du Centre.
Tous ces États charnières de l’Afrique de l’Ouest et du Centre subissent dramatiquement une guerre civile fabriquée de toutes pièces. En fait, ce conflit armé permet aux Transnationales de se positionner économiquement dans la sous-région et de s'adjuger d’énormes richesses minières connaissant une trop forte demande industrielle ou de capter des hydrocarbures.
Sans compter qu'en matière d'affrontements militaires entre Nations, les êtres humains ont bel et bien conçu des armes ultrasophistiquées. Celles-ci ont la capacité d'anéantir en un seul clin d’œil tout le processus de la vie. ''Rien qu'en poussant un seul doigt sur un seul bouton, les Humains sont, de nos jours, capables d'éliminer en une fraction de seconde toute vie sur terre''.
L’Humanité présente manifestement cette image odieuse d’un monde totalement rongé par les cancers du racisme et de la xénophobie. Ces deux gangrènes pathologiques qui enivrent le cœur de l’être humain au point de corrompre toutes ses pensées et toutes ses opinions, le poussent à édifier une société hiérarchisée fondée sur la double notion de discrimination et d’exclusion. Force est de constater que ce principe est essentiellement basé sur des critères purement physiques, telle la couleur de la peau, etc.
Ces deux maladies, d’ailleurs, incurables poussent également l’être humain à commettre des crimes horribles au nom d’une prétendue supériorité intellectuelle ou raciale. Celle-ci est tout simplement dictée par le mensonge et la haine, la jalousie et l’envie. Aveuglant tous ses yeux intérieurs, paralysant ses facultés mentales, elles le poussent à commettre le génocide. C’est-à-dire : envisager - et [réaliser] - une élimination à l’échelle industrielle des groupes humains.
Aussi l'Humanité présente-t-elle cette image hideuse d’un monde littéralement ravagé par la famine et des épidémies aux origines manifestement contrôlées et pratiquement manipulées dans le strict dessein de décimer sans états d’âme des populations entières[ii]. Le fameux virus d’Ébola réputé pour provoquer des fièvres hémorragiques, entre à n’en pas douter dans cette catégorie complètement nocive et mortelle. Tout comme l'explosion endémique du virus de ‘‘Chikungunya’’ dont l'agent propagateur est en fait un moustique, notamment dans certaines régions tropicales, n'est vraiment pas innocente.
L’Humanité affiche, surtout, ce visage pitoyable d’un univers très largement écrasé par une pauvreté indicible, broyé par une misère effroyable et répugnante. Celle-ci touche de plein fouet les personnes vulnérables. À savoir : les jeunes enfants totalement surexploités par une société de Négriers et Harpagons de l’ère moderne, les femmes réduites à l’esclavage sexuel pour le simple plaisir pathologique de son pair masculin.
Aussi l’humanité affiche-t-elle concrètement le visage d’un univers en proie à la pollution de l’environnement en tous genres, à l’extinction pratiquement accélérée de toutes espèces vivantes ou animées, végétales ou animales. Les forêts non seulement disparaissent à vue d’œil mais aussi et surtout se vident avec une célérité vertigineuse de tous leurs habitants naturels. Sans exception. Quel sombre tableau !
Pendant ce temps, l’Humain organise voire même improvise, comme à l’accoutumée, nombre de colloques. Bien entendu avec les frais des Contribuables. À travers la planète, cet être qui s’est autoproclamé l’équivalent du Divin tient régulièrement des sommets qui réunissent des sommités scientifiques dans la ferme intention d’expliquer l’inexplicable, dans le dessein d’endormir plutôt les masses populaires. Toutes ces initiatives apparemment alléchantes sont souvent prises pour n’entretenir que la confusion dans la tête du commun des mortels.
Chose qui ne dit véritablement pas son nom, ces rencontres visiblement improductives sont souventes fois encouragées voire même promues par les dépositaires de l’autorité politique, gouvernementale et administrative. Ces forums animés par l’élite du monde universitaire sont sponsorisés par les titulaires du pouvoir économique, social et culturel pour endormir davantage une opinion publique déjà démissionnaire de son rôle éminent de gardien des intérêts collectifs et plutôt encline à la distraction.
Ce qui est absolument vrai, l’Humanité nettement aveuglée par la sensualité, l’érotisme et les plaisirs charnels affiche, aujourd’hui, le portrait d’un univers pratiquement quadrillé par le sexe. Bien entendu à tous les niveaux et compartiments de la société. Cette invasion de l’appareil autant féminin que masculin dans l’intimité des familles et des individus s’opère à travers les médias électroniques. Tous ces moyens de communication ont, en effet, réussi à faire de l’Humain un simple esclave mental au service de la société de consommation.
Cet esclavage moderne – d’ailleurs connu pour sa subtilité – s’illustre couramment à travers la mode vestimentaire. Celle-ci tend à déshabiller au nom du libertinage, entre-temps devenu la norme fondamentale ou le principe réglementaire, autant la femme constamment abusée que l’homme éternellement exploité. Aussi cet esclavage ‘‘new-look’’ se traduit-il, certes, par la consommation exponentielle de boissons et d’aliments intentionnellement contaminés, de stupéfiants ainsi que de produits pharmaceutiques délibérément empoisonnés au nom de la très sacrosainte et très religieuse rentabilité ou profitabilité économique.
Ce qui est clair, l’Humanité est très largement guidée et même dominée par une Civilisation profondément axée sur le ‘‘Matérialisme’’. Une Civilisation qui a réellement réussi, et ce en un tour de main, à faire pratiquement de l’argent le seul et unique moteur de la société. Elle a indéniablement réussi à faire de l’argent le seul et unique dieu vivant devant qui l’Humain doit journellement se prosterner. Un dieu à qui celui-ci se doit de rendre culte par obligation et de façon permanente. Elle a visiblement réussi cet exploit au détriment des idéaux nobles en tant que ‘‘rêves’’ permettant sans doute à l’Humain d’émerger, de vivre somme toute dans la liberté et l’équité, la dignité et la sécurité, la justice et la paix, le progrès et le bonheur, la fraternité et la solidarité, la concorde et l’harmonie.
Ce qui est clair, l’Humanité est très largement guidée et dominée par une Civilisation dont l’expression véritable est la rapacité ou la prédation, l’hégémonisme ou l’esprit de conquête. Afin de paraphraser à ce titre l’auteur-écrivain français Éric-Emmanuel Schmitt, l’Humanité est polluée par une Civilisation dans laquelle ‘‘la vie se réduit strictement à une concurrence stomacale et gastrique’’. Elle est polluée par un univers social dans lequel l’existence s’avère une compétition d’estomacs’’.
Pour mieux vivre voire même survivre dans cette jungle humaine qu’est, bien sûr, l’existence physique, il faut impérativement bouffer l’autre. C’est-à-dire : tuer son prochain, l’effacer de la face du monde, réduire son emprise sur les biens de l’humanité. En d'autres termes, il s’agit d’un acte d'anthropophagie à l'échelle industrielle. D’un acte de cannibalisme qui contribue à diminuer la population mondiale pour s’assurer tous les débouchés des ressources vitales. Rien que de ce fait, celles-ci ne peuvent être sous aucun prétexte partagées avec ses voisins, ses semblables ou pairs. Pour ce faire, il importe ‘‘d’éliminer coûte que coûte son semblable ’’. ‘‘Bouffe les petits bien avant que les grands ne te bouffent’’, dit-on !
Voilà si bien résumé l’existence terrestre, la sombre réalité humaine.
Voilà en quelques mots le condensé tragique du vécu humain où les super riches, c’est-à-dire la classe des possédants ou détenteurs, écrasent impitoyablement les pauvres, les miséreux. Une radioscopie dans laquelle les Peuples et Nations de la planète terrestre s’entredéchirent sans trop se soucier de leur propre sort. Une photographie dans laquelle ceux-ci s’entretuent sans trop se préoccuper de leur fragile condition.
Voilà si bien résumé le vécu quotidien où l’autre n’est vraiment point un semblable mais un véritable étranger, un être oh ! Combien différent. Plutôt un différend ! D’où l’indifférence certes polie de l’Humain. D’où l’hypocrisie et l’amnésie de sa part.
Ce comportement, d’ailleurs fatal à plus d’un titre, est surtout dicté par le fait que l’Humain est strictement dépendant de cinq poisons mentales. Il est, donc, prisonnier des substances morales dont la toxicité le pousse consciemment ou inconsciemment à participer réellement à l’écrasement ou l’élimination pure et simple de son semblable pourtant créé à son image et à la destruction brutale de la Nature qui l’environne.
Il s’agit, à vrai dire, de ‘‘l’égoïsme, de la cupidité, de l’avarice, de la luxure et de l’attachement servile aux choses physiques ou richesses matérielles’’. Il n’en demeure pas moins vrai que l’addiction à ces cinq principes ‘‘suicidaires’’ conduise bien souvent l’Humain à une double mort. Celle-ci est autant physique que spirituelle.
Cette dépendance est psychologique parce que l’humain vit constamment dans l’insécurité, dans l’anxiété, dans l’angoisse d’un lendemain devenu, dans sa tête, incertain. Aussi est-elle spirituelle parce qu’il diabolise tout son entourage, son voisinage pour se donner réellement une bonne conscience de l’effacer de la face du monde. Donc une justification pour l’éliminer coûte que coûte ou le dominer complètement. Telle a été malheureusement, depuis plus de cinq cents ans, l’attitude occidentale teintée d’arrogance et de condescendance pour écraser les autres peuples humains et, par voie de conséquence, arracher brutalement leurs terres.
Toutefois, c’est par le nettoyage en profondeur de ces poisons mentales que l’Humain revit et renaît de ses cendres. À l’image fabuleuse et mythologique de l’oiseau ‘‘phœnix’’. C’est par leur maîtrise qu’il se sauve lui-même. C’est par leur systématique élimination mentale qu’il épargne son semblable et sauvegarde à tout jamais la planète terrestre et assure par-delà l’avenir de l’Univers tout entier.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
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[i] L’homme est un loup pour l’homme.
[ii] Dans cette catégorie, peuvent être inclus le VIH Sida ou les coronavirus qui s’avèrent des pathologies artificiellement fabriquées dans des laboratoires. Pour certains spécialistes des maladies infectieuses, leur séquençage prouve qu’il résulte sans l’ombre du doute des manipulations génétiques.