FATSHI, le démocrate, est le fils de son père, le grand ''Baobab''. Suivant scrupuleusement la trace de son géniteur biologique et mentor politique, à plus forte raison icône de la démocratie nationale et grand défenseur des droits humains fondamentaux et avocat du peuple tout entier, il ne peut du jour au lendemain porter les habits dictatoriaux du tristement célèbre Mobutu Sese Seko du Zaïre. Ce despote de la jungle tropicale et équatoriale avait la sombre réputation d'arrêter violemment, en dehors de toute règle juridique ou de tout bon sens, tous opposants et même tous individus selon son bon vouloir ou ses humeurs tyranniques. Il avait surtout la fâcheuse manie de les ''coffrer'' dans sa résidence-prison située au camp colonel Tshatshi ou au Palais de Marbre à Binza (banlieue de Kinshasa).
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI)
Un vrai ‘‘démocrate’’ respectueux des libertés inhérentes aux Citoyens et des pouvoirs institutionnels de l’État
‘‘Le président de la République veille au respect de la Constitution.’’, Article 69 alinéa 2, Constitution du 18 février 2006, République démocratique du Congo
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
Faussement orientés par certains instructeurs de la multitude, les Congolaises et Congolais de la RDC doivent arrêter de penser que dans un régime démocratique, le rôle fondamental d’un chef de l’État se résume à arrêter tous les criminels et fauteurs de trouble du pays. C’est faux et archi-faux !
Ce raisonnement est malheureusement propre aux adeptes du Mobutisme despotique et aux partisans d’un régime éteignoir des libertés publiques fondamentales.
En effet, sur le plan purement constitutionnel, la mission du président de la République consiste à assurer le strict respect de la loi fondamentale et à garantir le bon fonctionnement des institutions de l’État.
Pour ce qui est de la poursuite des infractions criminelles, il y a au sein de l’État un organe habilité à jouer strictement ce rôle primordial. C’est bel et bien la [Justice].
À ce niveau, le chef de l’État s’assure que le juge, véritable pilier du système démocratique, dispose en réalité de toutes les ressources autant matérielles et humaines que morales et intellectuelles en vue d’une bonne et saine administration de la Justice.
Aussi le chef de l’État s’assure-t-il que le magistrat certes chargé d’appliquer la loi et, par voie de conséquence, de dire le droit, [et rien que le droit], bénéficie tout à fait de l’indépendance.
Cet atout constitue, indéniablement, pour le juge un vrai bouclier en vue de mieux protéger les droits fondamentaux et les libertés publiques au sein de la Collectivité étatique, de mieux défendre toutes personnes ainsi que leurs biens dans la Communauté.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.over-blog.com
https://wordpress.com/posts/joelasherlevycohen706912244.wordpress.com