La haine et la xénophobie amorcent un grand retour. Ces deux phénomènes sont devenus le lot quotidien de la planète Terre. Ils sont même exploités et manipulés par des pouvoirs institutionnels dont la mission primordiale est de rassembler les citoyens, de promouvoir le vivre-ensemble collectif. Aux États-Unis d'Amérique, l'assassinat brutal de George Perry Flyod Jr a suscité une vive émotion sur l'ensemble du territoire national. Il a même provoqué des batailles rangées entre les tenants de la suprématie blanche proches des thèses néonazies et des activistes antiracistes.
Hormis la paix des cimetières, la guerre n'a vraiment jamais apporté la paix si ce n'est que la désolation et la mort de l'humanité.
Un autre monde est-il vraiment possible ?
‘‘Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.’’ Nelson Mandela, Président sud-africain et Prix Nobel de la paix
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
Le Monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, a été bel et bien façonné par deux mille ans d’histoire. Une histoire bien souvent truffée de mensonge et d’esprit de conquête, de fraude et d’amnésie collective, d’animosité et de réduction à la servitude des êtres, d’oppression et de néantisation des collectivités déshumanisées de force pour les besoins de confiscation de toutes leurs ressources vitales, de captation de leurs patrimoines matériels et immatériels. Bref une histoire cruelle s’arc-boutant sur la déshumanisation de nombreuses communautés vivantes pour les seuls besoins du mercantilisme, de l’exploitation et de l’assujettissement. Ne dit-on pas : ‘‘Homo homini lupus[i]’’.
Dans cet univers impitoyable où la logique matérialiste prime inexorablement et, surtout, sert indéniablement de guide ou de phare, l’exploité a perdu au même titre que l’exploiteur le statut d’humain. Dans ce système inique qui fonctionne à tout bout de champ comme une jungle animalesque, l’exploité est, en réalité, une proie facile. Il est, en fait, une bête de somme dont l’énergie vitale est manifestement spoliée, visiblement détournée, dont l’humanité est niée et effacée d’un trait de plume. Sans la moindre retenue. Sans la moindre compassion. Sans la moindre conscience. Sans le moindre souci.
De par sa condition fragile, l’exploité est sans autre forme de procès à la merci de l’exploiteur. Du fait de sa position sociale dominante, ce dernier se comporte très exactement comme un prédateur régnant sans partage dans la forêt autant sauvage que vierge. En effet, à l’image terrible d’un fauve assoiffé de sang, sa nature oh ! Combien insensible, inflexible, intraitable, le pousse, certes, à soumettre toutes ses victimes – sans exception – à sa volonté boulimique et, par voie de conséquence, à écraser leurs droits humains les plus élémentaires, les plus fondamentaux. À savoir : la ‘‘liberté’’, la ‘‘dignité’’, l’‘‘équité’’, la ‘‘justice’’. Bref ‘‘le droit à la plénitude de la vie et à une existence des plus paisible et des plus joyeuse’’.
Dans cet univers où il faut pratiquement se battre comme un fauve pour survivre, exister, ‘‘la loi du plus fort, est pour paraphraser l’illustre fabuliste Jean de la Fontaine, est toujours la meilleure’’. Dans ce monde-là, il n’y a, donc, à vrai dire point de place pour les plus faibles ou les plus misérables. Ce qui veut dire que la vie appartient aux guerriers, aux combattants de la survie. Bref la vie réserve une place de choix aux célèbres ‘‘Survivors’’, aux Résistants. C’est le triomphe incontestable du ‘‘Darwinisme’’, la fameuse théorie de la sélection naturelle.
Objet de tous les quolibets et de toutes les exactions, cette catégorie humaine des perdants est, d’ailleurs, vouée à disparaître rapidement en raison de son extrême vulnérabilité. Telle est évidemment la morale de l’histoire. Telle est littéralement la leçon du vécu existentiel. En effet, cette portion de l’humanité complètement niée, écrasée, opprimée, meurt, aisément, de maladie – [voire même de pathologies les plus bénignes]. Celle-ci meurt, surtout, de privation des ressources vitales ou capitales dont la raréfaction est délibérément provoquée par les tenants du pouvoir, les animateurs du système qui agit comme un rouleau compresseur au sein de la société. Parmi ces moyens dont le manque ou l’anémie provoque progressivement l’agonie ou la disparition des êtres humains, il y a, bien entendu, l’alimentation[ii], la santé, la médication[iii], le travail[iv], le salaire décent, etc.
Force est de mentionner que dans ce monde assujetti par des puissances matérialistes, les religions en tant que pouvoir chargé de façonner les mentalités ont fortement contribué à la déshumanisation des individus. Par leur discours discriminatoire frisant l’intolérance et le sectarisme, ces courants spirituels ont très largement promu un système de castes sociales substantiellement fondé sur la ‘‘naissance’’, le ‘‘sexe’’ et la ‘‘couleur de la peau’’. Ceux-ci ont, donc, très largement contribué à l’exclusion des pans entiers de la population au sein d’un même pays ou même territoire. À l’échelle planétaire, ils ont, surtout, très largement favorisé l’exclusion des Peuples et Nations.
À l’échelle des Nations, ces systèmes religieux ont ouvertement prôné la hiérarchisation des êtres humains. Pour ce faire, ils se sont référés à la hiérarchisation des espèces vivantes et des organismes de la nature environnante. Par leurs interprétations fallacieuses, ceux-ci ont négativement, délibérément, contribué à la haine viscérale entre les groupes d’individus et à la mésentente dans les relations interhumaines. Bref ils ont violemment semé le chaos dans les rapports interhumains.
En tant qu’institutions sociales gouvernant les destinées humaines, ces religions mues par la notion d’intérêt se sont alliées aux plus puissants pour sauvegarder tous leurs privilèges et patrimoines matériels. Toutefois, poursuivant un soi-disant but de libération spirituelle et mentale des êtres humains, elles ont fourni, par leurs enseignements alambiqués, aux divers détenteurs du pouvoir au sein de la société, des béquilles intellectuelles pour mieux exploiter les collectivités socio-humaines et les manipuler à dessein. Par leurs nombreux messages, d’ailleurs, subtilement trompeurs sur la relation entre un Créateur invisible et ses créatures visibles, complètement déroutants sur le fameux salut des âmes, celles-ci ont même accordé à tous ces titulaires du pouvoir un passe-droit pour piétiner les droits fondamentaux de la personne humaine. Elles leur ont accordé un quitus en vue d’opprimer sévèrement les êtres humains, de nier coûte que coûte leur humanité ambiante pourtant reconnue et promue par les divinités qu’elles invoquent à longueur de journée.
En tant que pouvoir spirituel qui encadre la moralité sociale, les religions ont mentalement fabriqué un monstre humain. En fait, celles-ci ont substantiellement transformé l’humain en un animal sauvage, une machine sans cervelle susceptible de broyer la vie et la conscience de son prochain. Elles ont réussi à transformer profondément l’Homme en une véritable bête féroce dont le seul et unique mérite existentiel est, à n’en point douter, la déconsidération de l’autre, le piétinement de ses droits et libertés. Encouragé par des croyances aux antipodes de la noble notion d’amour fraternel et de solidarité interhumaine, ce mépris du prochain est véhiculé au nom d’une divinité très souvent jalouse et martiale. En effet, leurs déités sont plutôt réputées nourrir une très forte ‘‘aversion’’ à l’égard des individus qui les ignorent ou les méconnaissent carrément[v].
À côté du pouvoir religieux et spirituel[vi] en tant que système de ‘‘croyances’’ et véhicule de ‘‘superstitions’’ ayant, certes, pollué mentalement la vie humaine, évoluent les entreprises politiques. Force est d’admettre que toutes ces organisations s’expriment, généralement, au nom des Citoyens. En tant que porte-voix attitré du Peuple soi-disant ‘‘souverain’’ au sein de l’espace politique et national, celles-ci ont sempiternellement recours à l’exploitation des émotions populaires.
Cette stratégie de diversion politique permet à toutes ces entités de camoufler naturellement le régime de servitude subrepticement imposé aux masses paupérisées et infantilisées. En toute vérité, la mission primordiale de toutes ces organisations politiques consiste à faire accepter à l’ensemble de la population sa condition de forçat de la Collectivité publique. C’est de lui faire gober sa qualité de chiourme du système esclavagiste, de lui faire avaler son statut de souffre-douleur de l’État[vii].
Il importe de souligner que le personnel politique dépend, de nos jours, très étroitement du pouvoir économique et financier au point d’en devenir ostensiblement un auxiliaire patenté. En échange du financement ‘‘occulte’’ de la cassette politique, le pouvoir politique lui octroie les yeux fermés des marchés publics. Il lui accorde de juteux contrats pour faire fleurir ses affaires et accroître son capital. En échange de cette manne qui tombe directement du ciel, les forces ‘‘économiques’’ et ‘‘financières’’ garantissent aux opérateurs politiques la visibilité médiatique auprès du grand public dans le strict dessein d’assurer ad vitam aeternam leur maintien au pouvoir, la survivance de leur régime affairiste.
Ce qui est sûr, la collectivité étatique représente pour le pouvoir économique et financier une source d’enrichissement abusif. En réalité, elle représente pour lui une source de captation de toutes les ressources matérielles de la société. Elle représente même pour lui un moyen de coercition pour asservir l’ensemble de la population et desservir les intérêts primordiaux des communautés humaines totalement réduites au simple rang dépréciatif de sans-voix ou de sans-dents.
En marge du pouvoir politique et économique, il y a, bien sûr, le pouvoir intellectuel dont la noble mission consiste à fabriquer à l’échelle industrielle des cohortes d’esclaves mentaux[viii]. En effet, du fait de leur condition sociale, ceux-ci sont chargés de perpétuer inconsciemment les paradigmes du système dominant. Du fait de leurs statut et position au sein de la société, ils sont chargés de produire et de reproduire tout à fait naturellement tous les mécanismes de servilité et d’allégeance au système qui doit sa survie par l’établissement des liens de type féodal. C’est ce que le sociologue français Jean-William Lapierre qualifie sans ambages de gènes de ‘‘colonisabilité’’. C’est-à-dire : ‘‘l’asservissement volontaire’’.
Face aux divers pouvoirs, fussent-ils religieux, politique, économique, intellectuel, il existe, en fait, un autre pouvoir beaucoup plus efficace et plus redoutable mais qui s’ignore pour des raisons multiples. C’est le pouvoir social ou citoyen[ix]. Celui-ci doit normalement sa force à sa grande capacité numérique qui présuppose la mobilisation et la solidarité. À ce niveau, il faillit lamentablement en raison de la méfiance qui règne quasi machinalement entre les individus. Il faillit lamentablement en raison du mode d’organisation sociale reposant en substance sur le principe de fragmentation mentale des intérêts sociaux et leur répartition matérielle à des groupes totalement divergents et contradictoirement opposés[x].
Il suffit simplement que ces groupes d’individus accordent leurs violons sur leurs intérêts immédiats et, par voie de conséquence, parlent d’une seule et même voix pour que le fameux changement s’opère dans la société. Non sans quelques casses et dommages collatéraux. Car, par définition, toute révolution s’accompagne toujours de moult bouleversements sociaux[xi]. Ceux-ci sont, par nature, brutaux, donc tout à fait violents. Notamment par sa réelle capacité à bousculer les habitudes, à secouer les traditions, à déchaîner les passions populaires[xii].
Face à ce tableau littéralement sombre, indéniablement tragique, un nouveau monde est-il vraiment possible ?
Oui, un nouveau monde est tout à fait possible à condition de rompre pour de bon avec cette idée biscornue que ‘‘l’humain est totalement défini par l’avoir matériel et non par l’essence spirituelle’’. En effet, l’identité d’un individu n’est pas forgée par sa capacité à accumuler les richesses matérielles qui sont futiles, accessoires et passagères. Celle-ci est plutôt définie par sa conscience de soi et de son environnement. Sa personnalité animique est plutôt définie par sa capacité à découvrir son moi intérieur et à le mettre au service de son développement personnel et du progrès de l’humanité ambiante.
Oui, un nouveau monde est tout à fait possible à condition de se départir de l’idée saugrenue que l’argent est bel et bien le ‘‘Maître du monde’’ et de se faire sienne que l’Esprit illuminé par les Forces supérieures est le véritable et seul ‘‘Maître de l’Univers’’. En effet, l’argent est, à vrai dire, ‘‘la racine de tous les maux terrestres’’[xiii]. Il corrompt toutes les âmes, provoque à n’en pas finir des guerres, déshumanise les êtres vivants qui acceptent de se prostituer[xiv], de devenir esclaves de leurs phantasmes ou délires. Donc, avec l’argent déifié, on peut tout acheter. Y compris vendre son âme…
Oui, un nouveau monde est tout à fait possible à condition de remettre coûte que coûte la morale et la sagesse spirituelle au cœur des préoccupations fondamentales de l’humanité ambiante. En effet, l’être humain se doit de privilégier impérativement l’Esprit qui est en fait du domaine de l’impérissable et non pas le corps physique qui est pratiquement du domaine du périssable. Pour ce faire, celui-ci se doit d’apprivoiser la prière[xv] et la méditation[xvi] en tant que méthodes de libération de l’Esprit du joug de la matière.
Oui, un nouveau monde est tout à fait possible à condition de rejeter la haine et l’intolérance, de refuser la violence et la terreur. En effet, tous ces sentiments rapprochent l’être humain plus de l’animal que du divin. Cela est d’autant vrai plus que celui-ci est appelé dans son existence passagère, dans son vécu quotidien, à s’ascensionner, à s’élever davantage, à croître tout son esprit et toute son intelligence. Il est incessamment appelé à s’affranchir de tous ses préjugés destructeurs de son moi.
Oui, un nouveau monde est tout à fait possible à condition de vivre en totale harmonie avec son prochain, la Nature et son environnement immédiat.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.over-blog.com
www.joelasherlevycohen.centerblog.net
[i] L’homme est un loup pour l’homme. Citation latine.
[ii] La nutrition est devenue, de nos jours, un véritable enjeu de civilisation. En effet, sans une réelle prise de conscience en termes de production et de consommation alimentaire, de besoins pour les collectivités humaines, d’exploitation des ressources terrestres, de protection de l’environnement et, surtout, de respect de la Nature, l’espèce humaine court logiquement et forcément à sa perte.
[iii] Le système de soins et de médication pharmaceutique crée une addiction aux médicaments à l’image des drogués qui dépendent des drogues ingurgitées. Cette dépendance médicale ressemble à s’y méprendre à l’esclavage dont les chaînes médicales ne peuvent être brisées sans une réelle volonté de guérison, d’émancipation pharmaceutique.
[iv] Le travail permet à un individu de se responsabiliser, de se sentir valorisé, d’exercer son ingéniosité, de se sentir utile à son développement personnel et au progrès collectif de sa communauté.
[v] À ce niveau, il y a lieu de réfléchir profondément sur les discours des théoriciens du primitivisme et du racisme, les effets pervers de l’esclavage négrier et du terrorisme armé dans le monde.
[vi] Les religions qui sont, en réalité, chargées de voiler la conscience humaine, n’ont vraiment jamais été des systèmes de valeurs et de principes qui libèrent totalement l’être de ses préjugés et phantasmes loufoques.
[vii] Quand le peuple accomplit, aujourd’hui, son devoir de vote démocratique, c’est moins pour le changement pourtant promis par les différents candidats à l’élection que pour se voir sèchement imposer l’augmentation des impôts et des taxes au nom de la rentabilité ou viabilité de l’entreprise étatique.
[viii] Dans cette catégorie, il faut classer autant la religion que la famille en tant que moule de fabrication de l’identité et de la personnalité des êtres humains au sein de la société. Il faut, surtout, intégrer l’école en qualité d’instrument de production du savoir scientifique et technologique en vue du développement matériel de la société et du progrès humain des individus.
[ix] La Société civile normalement conçue comme un véritable contre-pouvoir dans l’optique de défendre et protéger les droits sociaux et collectifs n’existe pratiquement plus. Celle-ci a été évidemment corrompue et détournée de sa vocation primaire par le système dominant afin de perpétuer et légitimer le régime d’exploitation des citoyens. À cet effet, pensez au rôle nocif réellement joué par les ONG’s pour pérenniser la misère sociale et bloquer tout changement d’envergure. Aujourd’hui, celles-ci jouent, en fait, le rôle d’anesthésistes sociaux.
[x] La fameuse théorie de Nicolas Machiavel ‘‘divide ut imperes’’ (diviser pour mieux régner).
[xi] En effet, il n’a jamais véritablement existé de révolution tranquille. Admettre que la Révolution puisse être tranquille, s’avère un leurre. Tout autant que vouloir propager une telle idée est futile.
[xii] Le déboulonnement des statues dédiées à titre posthume aux divers personnages historiques au cœur de l’entreprise esclavagiste et négrière a vraiment suscité une mobilisation populaire sans précédent dans la foulée de la mort brutale de l’Africain-américain George Perry Flyod Jr aux mains de la police de Minneapolis, dans l'État du Minnesota : Derek Chauvin, Thomas Lane, Tou Thao, J. Alexander Kueng. Cet événement oh ! Combien malheureux a occasionné des batailles rangées entre forces progressistes et courants extrémistes, compromettant visiblement la sécurité des biens et des personnes.
[xiii] 1 Timothée 6 : 9 – 10.
[xiv] Face aux coûts exorbitants des études universitaires aux USA, les filles sont obligées de se faire prendre en charge par des hommes riches en échange des faveurs sexuelles. Même en République populaire de Chine qui connaît, à l’heure actuelle, une explosion significative d’une nouvelle classe de riches arrivistes, des femmes qui ont dépassé réellement l’âge de se marier et, par voie de conséquence, n’ont plus la chance statistique de rencontrer l’heureux élu ou le prince charmant, préfèrent mener une vie de débauche avec des hommes riches pourtant légalement mariés dans le but de satisfaire leur libido. En Occident, pour vivre absolument des sensations fortes, des femmes célibataires, tout comme mariées, sont devenues au fil des ans des accrocs au tourisme sexuel. Pour assouvir leur soif inextinguible, ces êtres insouciants participent à des croisières maritimes prévues à cet effet ou à des voyages spécialisés organisés dans les contrées tropicales. Pour ce faire, les destinations exotiques les plus prisées sont la République Dominicaine, la Jamaïque et le Kenya. Sans compter que la virginité féminine est devenue, comme par enchantement, un produit commercial à vendre sur la toile internet.
[xv] La prière n’est point, par définition, la récitation des formules incantatoires en vue de vaincre la peur ou obtenir une quelconque faveur céleste. Elle est, plutôt, la transformation de l’état de conscience personnelle dans le but de mieux agir sur sa propre personnalité et, surtout, de changer dans le bon sens son environnement.
[xvi] Quant à elle, la méditation est le fait de découvrir son Âme universelle, de former avec elle une seule et même entité, dans le but de faire rayonner autour de soi sa Lumière vivifiante et de faire jaillir dans son entourage son Amour infini.