Se donner la main, c'est faire preuve de fraternité et de solidarité. C'est exprimer l'Amour qui pousse l'humain à être ouvert d'esprit et à placer sa pleine confiance en l'autre.
Le paradis est largement ouvert à toute celle ou tout celui qui a un cœur d'enfant. Une telle personne n'est guère animée d'arrière-pensée destructrice. En effet, elle jouit du véritable Amour universel qui unit l'humanité dans la joie et dans la paix.
Fraternité et Solidarité
De la conscience individuelle à la conscience collective
La Flamme de l’Amour universel nourrit le cœur de l’individu et renforce l’esprit de groupe
‘‘C’est par la Fraternité qu’on sauve la liberté’’ Victor Hugo, Pendant l’exil, 5 septembre 1870
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
L’humanité prend concrètement tout son sens lorsque l’humain, en tant qu’espèce et pourquoi pas en tant que créature divine, prend réellement conscience de son être, d’une part. Et, d’autre part, elle prend tout son relief et toute sa consistance lorsqu’elle prend véritablement conscience du vécu existentiel de l’autre. C’est-à-dire : ‘‘son prochain’’. Celui-ci est plus que jamais son propre reflet ou son propre miroir dans la vie physique.
En prenant, certes, conscience de son être, l’humain se rend compte que la vie en groupe génère en réalité des interactions. Celles-ci jouent, bien entendu, un rôle fondamental dans la détermination de sa personnalité animique. Caractérisant sa réalité quotidienne, elles jouent un rôle majeur dans la définition de son identité personnelle.
Par conséquent, pour rendre sûre et agréable sa propre vie, ainsi que celle de son groupe, l’humain encadre toutes ses interactions par des valeurs aussi bien morales et spirituelles que matérielles et intellectuelles. En tant qu’impératif de survie dans l’univers cosmique, leur finalité consiste plutôt à garantir autant l’harmonie et la paix que la sécurité et la dignité à tous les membres de la société, et ce sans distinction aucune.
Les multiples interactions sociales avec son prochain font, nécessairement, prendre à l’humain conscience de sa propre réalité. Elles lui font, surtout, prendre conscience de l’existence physique de l’autre. Celles-ci lui font découvrir que son prochain est, en réalité, son allié. Il est, en vérité, son partenaire privilégié dans l’édification matérielle de la société et la consolidation morale du groupe.
Aussi ces interactions font-elles découvrir à l’humain que l’autre, partageant quotidiennement son espace vital, son rayonnement et son action, est pratiquement une partie de lui-même. De ce fait, il aurait, donc, tout intérêt à le traiter non pas comme une vulgaire personne étrangère mais plutôt comme un véritable frère. Ce statut, sans équivoque fraternel, mérite, bien entendu, et largement de sa part, amour et compréhension, protection et assistance, compassion et générosité, respect et considération.
Ce qui revient à dire que l’amour en tant que sentiment purement fusionnel qui pousse à éprouver de l’affection, à vouloir du bien à quelqu’un, est à la base de toute fraternité, qu’elle soit ‘‘familiale’’ ou ‘‘amicale’’. En tant que relation entre individus, celle-ci dépasse le simple cadre physique. Elle est, d’abord et avant tout, d’essence spirituelle. Si, pour le philosophe et auteur latin du 1er siècle, Lucius Annaeus Seneca, alias Sénèque, ‘‘un ami est quelqu’un pour qui mourir’’, par contre un frère est, à vrai dire, ‘‘quelqu’un pour qui vivre’’. En effet, un frère est, par définition, ‘‘une personne éminemment importante par qui un humain vit. Il est une personne sans nul doute privilégiée pour qui un humain se sacrifie dans la joie et dans la paix, dans l’harmonie et dans la dignité’’.
Dans la Fraternité, la ‘‘notion de sacrifice’’ fait découvrir à l’humain la ‘‘notion d’humilité’’ pour offrir à l’ensemble de ses pairs la dignité et la stabilité. C’est dans cette démarche sacrificielle que réside, théoriquement, le principe cardinal de solidarité. C’est dans cet élan solidaire, dans cette vision humble que l’être se découvre amplement, pleinement ‘‘serviteur’’. Le terme Service ici prend le sens étroit et la vocation d’un travail qui élève, plutôt, la conscience personnelle inspirant, éclairant l’esprit d’une communauté vivante.
En servant royalement – et surtout humblement – son prochain, l’humain distribue, en fait, l’Amour universel. Il propage, en réalité, cette ‘‘Lumière cosmique’’ qui luit brillamment en lui. Il partage cette étincelle ‘‘divine’’ et ‘‘céleste’’ qui nourrit abondamment son cœur dans la ferveur de la prière et dans le silence absolu de la méditation, dans la pureté et l'ardeur de la foi, ainsi que dans l'espérance du salut. Aussi partage-t-il, en réalité, sa flamme intérieure qui réchauffe tous les cœurs de son environnement, qui guide et inspire, de manière permanente, tous les esprits de son entourage.
L’être humain devient, de ce fait, et dans son environnement immédiat ‘‘le point focal de la Vie’’ parce qu’il apporte le sourire étincelant dans les visages. Il devient, donc, ‘‘le point central de la liberté’’ parce qu’il apporte le bonheur dans le vécu quotidien des gens qui l’entourent joyeusement. Parmi les siens, il devient manifestement ‘‘le souffle de la dignité’’ parce qu’il apporte la joie dans les cœurs et la paix dans les esprits. Aussi devient-il pratiquement au sein de la société ‘‘l’oxygène de l’Espérance vitale’’ parce qu’il participe, tout à fait, positivement à la stabilité et la quiétude.
Il est un fait éminemment établi que, sur le plan ‘‘personnel’’, la Fraternité renvoie systématiquement et automatiquement aux diverses et multiples notions que sont l’égalité et la dignité, l’équité et la sécurité. Cependant, sur le terrain communautaire ou collectif, elle met spécifiquement en avant l’esprit interpénétrant de concorde et d’harmonie qui règne entre les membres du groupe social. Ceux-ci sont naturellement appelés à vivre ensemble. Ils sont appelés à collaborer ensemble.
Cependant, dans le cadre international qui forme, généralement, une Collectivité de Nations, une Communauté de Peuples et d’intérêts, la Fraternité relayée par l’amitié exige que les États de la planète terrestre coopèrent efficacement pour sauvegarder la sécurité et la paix, pour promouvoir la concorde et l’harmonie. Bref la ‘‘Bonne entente fraternelle entre les Peuples et solidaire entre les Nations’’. Elle pousse, donc, les membres de la société interétatique à prôner, dans une perspective saine et crédible d’épanouissement collectif et de justice équitable, de coopération politique et d’échanges culturels, de commerce privé et de négoce international, le développement économique intégré de leurs ‘‘États’’ et ‘‘Nations’’. Elle les pousse à participer à l’amélioration sensible des conditions de vie sociale de leurs populations respectives. Aussi les pousse-t-elle à garantir fermement aux multiples ressortissants étrangers qui vivent respectueusement sur leurs territoires respectifs les mêmes opportunités économiques et les mêmes conditions de progrès social.
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Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
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