La fin du monde, d'ailleurs fort prisée de cercles millénaristes ou de visionnaires apocalyptiques, est l'un des thèmes qui hantent et en même temps fascinent l'être humain. Celui-ci met en évidence la fragilité de l'espèce humaine qui peut, par un simple claquement de doigts, disparaître de l'ordre de la Nature en raison de son irresponsabilité. En effet, au nom de la liberté et du goût de l'aventure dictée par sa curiosité sans limite, l'humain est porté à détruire son habitat naturel, son voisin, y compris sa propre personne. Une telle inconscience est de nature à le conduire lentement mais sûrement à sa propre perte.
La fin du monde est-elle vraiment proche ?
Christ vs Antéchrist
Le combat des ‘‘Fils de Lumière’’ contre les ‘‘Fils des Ténèbres’’
L’humanité à l’épreuve du Mal et de la Mort
“La fin du monde apparaîtra quand l'idée même de Dieu aura disparu. D'oubli en oubli, l'homme réussira à abolir son passé et à s'abolir lui-même.”
Emil Mihai (Michel) Cioran, Cahiers 1957 - 1972
Par Joël Asher Lévy-Cohen
Le terme Christ vient, en fait, du grec ‘‘Krystos’’. Dans sa compréhension, ce mot traduit une altesse spirituelle et une hautesse divine. En réalité, il signifie ‘‘Oint de D.ieu’’. C’est-à-dire : Celui qui a directement reçu de l’Éternel D.ieu Tout-Puissant une autorité sacrée. Ce qui lui permet de régner immédiatement sur l’univers, de guider réellement le monde ou d’orienter l’humanité à l’image du Messie, de l’Envoyé de D.ieu en tant que Créateur des univers aussi bien célestes qu’inférieurs.
Du point de vue purement eschatologique, ‘‘Krystos’’ représente, bien sûr, cette force positive et divine qui combat le mal ou le diable. C’est-à-dire : cette puissance qui s’oppose à l’autorité de D.ieu le Père. En d’autres termes, Christ – [Christus] en latin – est, en vérité, cette énergie divine qui combat farouchement la négativité maléfique en tant que frein à l’ordre naturel et universel. Il lutte avec acharnement contre [Antichristus]. Il importe de relever que cette force énergétique constitue, à vrai dire, un obstacle ou trouble à l’ordre de la Création divine dont le dépositaire éminemment attitré est, certes, par essence ou par excellence l’Humain, d’ailleurs, créé à l’image de D.ieu.
Cependant, le terme Antéchrist qui est du point de vue eschatologique associé à la fin des temps (Apocalypse), dérive, en vérité, du latin ‘‘médiéval’’ ou latin ‘‘ecclésiastique’’ ‘‘Antechristus’’. Pris dans cette acception, ce mot renvoie, étymologiquement, à l’idée d’antériorité. De ce point de vue strictement apocalyptique, il ne renvoie certes pas à l’idée de primauté ou de prééminence. En d’autres termes, associé aux temps derniers, il renvoie à quelque chose, à une réalité ou un évènement qui intervient, plutôt, avant l’avènement de Christ.
Ceci incline à penser que l’Antéchrist est, paradoxalement, l’annonciateur de l’arrivée de Christ en tant que ‘‘Salut du monde’’, en tant que ‘‘Rédempteur de l’Humanité’’. Une telle croyance n’est véritablement concevable que dans un contexte purement messianique. Elle n’est compréhensible que dans une perspective éminemment salvifique.
Par ailleurs, Antéchrist tient normalement lieu de désordre, donc de chaos indescriptible, dans l’ordre de la création divine. Il tient naturellement lieu de souffrance et de misère, de chape de plomb ou de joug dans la vie humaine appelée à recevoir les bénédictions saintes de l’Éternel D.ieu Tout-Puissant. À ce titre, il est visiblement l’opposé, l’antithèse de Christ ‘‘Bienfaiteur’’. Donc, il est, indubitablement, l’Antichrist (Antichristus). C’est-à-dire : le ‘‘Malfaiteur’’. À cet effet, il est l’adversaire de Christ en tant que manifestation évidente de l’opposition à la volonté divine[i].
En effet, Christ symbolise dans la vie quotidiennement expérimentée par l’être humain la Paix et l’Amour en tant que manifestations évidentes de l’Éternel D.ieu Tout-Puissant. A contrario, Antichristus, en tant que Force réelle et Puissance manifestée représente tous les tourments qui asphyxient l’être humain. Sous cette dimension, il traduit, bien sûr, les épreuves qui accablent virulemment sa conscience. En réalité, il exprime fort crûment les catastrophes qui anéantissent complètement ses espoirs[ii] ou les tribulations qui polluent sans nul conteste sa vie[iii].
Ce qui est sûr et certain, ces deux termes – ‘‘Christ’’ et ‘‘Antéchrist’’ ou ‘‘Christ’’ et ‘‘Antichrist’’ dont la réalité substantielle ramène, à tout prix, à la notion de puissance dominatrice –, sont tout à fait opposés sur le terrain eschatologique. En réalité, ils ne se réfèrent point à des personnages mythologiques[iv]. Encore moins des figures historiques ou religieuses[v] ! Quoi que spirituels, ces deux concepts mentaux sont substantiellement la traduction des états de conscience – [qui animent journellement l’Humanité dans sa marche quotidienne vers la ‘‘Liberté’’ –]. Celle-ci est représentée par la Connaissance en tant que ‘‘Lumière’’. Aussi est-elle symbolisée par la Sagesse ou la Sapience en tant que ‘‘Vérité’’ et ‘‘Graine de Vérité’’ en vue du façonnement complet de l’Humain sur les plans spirituel et moral autant que matériel et intellectuel.
Ce qui est clair, en termes de polarité eschatologique, l’être humain vit quotidiennement dans un monde empreint de chaos et d’anarchie dont le synonyme est Antéchrist. Celui-ci vit dans un monde pratiquement gouverné par l’obscurité, manifestement voilé par les ténèbres. Il vit, donc, dans un univers concrètement dirigé par les ‘‘Fils des Ténèbres’’ dont il est malheureusement la proie des flammes par opposition aux ‘‘Fils de Lumière’’ dont il s’avère certainement le disciple et le protégé.
L’univers dans lequel évolue perpétuellement l’humain, est évidemment épris de violence physique. Il se caractérise effectivement par des conflits armés d’une barbarie indicible. Ceux-ci sont, concrètement, l’œuvre impitoyable de son esprit pathologiquement atteint, de sa pensée morbide. Il se caractérise par une kyrielle de conflits d’une virulence inouïe, lesquels s’abattent sur lui comme des calamités naturelles et, de ce fait, participent à son extrême déshumanisation et son irréversible dépérissement.
Cet univers se caractérise, néanmoins, par la prolifération exponentielle des pathologies infectieuses et des épidémies mortelles. Force est d’admettre que la fonction primordiale ou l’ultime finalité de ces maladies gravement nocives s’avère irréversiblement, indéniablement, la réduction drastique de sa démographie. Aussi ce monde se caractérise-t-il par bien des catastrophes naturelles. Toutes ces calamités sont, sans contredit, la conséquence logique de son comportement inconscient, irréfléchi, de ses actes irresponsables[vi].
L’espace dans lequel vit de manière permanente l’être humain, se caractérise réellement par la Confusion qui est le ‘‘maître-mot’’. Il s’agit, bien entendu, d’un état de souffrance sur le plan matériel. Il s’agit d’un état d’errance sur le plan mental. Celui-ci s’apparente à l’esprit d’égarement bordélique. En vérité, il se traduit matériellement par la perdition de la foi et des croyances religieuses, la déperdition morale, le détournement des lois et des règles qui concourent bien évidemment à la stabilité morale ou mentale de l’individu. Il se traduit, donc, par la torsion des us et coutumes, le piétinement des traditions. Celles-ci sont, toutefois, réputées façonner l’identité et la personnalité animique de l’humain[vii].
Cet esprit d’errance mentale est très nettement favorisé par un environnement humain complètement malsain, corrompu. Cet univers addictif est totalement accroc au sexe, au pouvoir de l’argent et aux drogues dures ou substances hallucinogènes. Il a pour effet de fabriquer des prostitués qui s’offrent aisément, sans résistance à toute moralité douteuse. Il a pour effet de fabriquer à l’échelle industrielle des individus totalement dépendants de dérivatifs, des êtres sans esprit et sans âme. C’est-à-dire : de véritables ‘‘zombies[viii]’’.
Cet esprit de confusion morale ou d’errance mentale a réellement pour effet de fabriquer des individus somme toute esclaves de leurs désirs pervers. Des individus naturellement esclaves des plaisirs insensés, avilissants. Des individus certes prisonniers des loisirs destructeurs de la pensée en tant que logique et mode de raisonnement. Des individus destructeurs des traditions multiséculaires au nom d’une modernité ambiante véritablement contagieuse et morbide, assassine et mortelle.
Aujourd’hui, c’est absolument un fait incontestable, l’humain vit dans un monde physique qui méprise âprement les religions en tant que système spirituel et moral essentiellement fondé sur la croyance et la foi. Cet être, pourtant appelé à se transcender, vit constamment dans un univers qui glorifie, sanctifie le matérialisme[ix] devenu – ‘‘la raison primordiale de vivre ou le moteur principal de l’existence’’ –. En fait, celui-ci vit quotidiennement dans un environnement physique qui, mentalement, a perdu tout repère moral voire toute référence spirituelle indéniable. À un point tel que l’on peut se poser la question de savoir si l’humanité n’est véritablement pas arrivée à la fin des temps[x].
En d’autres termes, l’être humain vit de plus en plus dans un univers areligieux, un monde qui a rejeté, du point de vue de la croyance et de la foi, la prééminence de l’Être suprême. Il vit dans un monde physique qui ignore la prédominance du culte divin. Il vit, désormais, dans un environnement qui ne considère même plus l’humain comme un élément central de l’ordre de la Création. Il meut dans un espace dont la culture ambiante accorde plus de considération voire extrêmement d’importance à la machine par lui inventée pour les besoins de la production industrielle et de la consommation à grande échelle. Donc, il émerge pratiquement dans un univers totalement dévoyé qui a visiblement fait de l’argent son moteur d’existence ou sa raison de vivre. Bref son ‘‘Maître’’, son ‘‘Guide’’ !
Dans cet univers, l’esprit humain est manifestement corrompu, noyauté par l’argent, le sexe et les drogues dures. L’intelligence est tout simplement apprivoisée par l’émotion. Elle est phagocytée par le divertissement. Elle est engloutie par les voluptés charnelles. Elle est sévèrement étranglée par le goût du lucre, lourdement dominée, aplatie par l’esprit de convoitise et de conquête. En vue de maintenir l’être humain dans un état d’esclavage permanent, d’ailleurs, dicté par les notions captivantes du ‘‘désir’’, du ‘‘plaisir’’ et du ‘‘loisir’’, cet esprit d’errance ou de confusion étouffe littéralement sa conscience. Il la broie et l’anesthésie afin que ce dernier s’éloigne davantage de son vrai moi.
Cependant, ce moi libérateur des entraves matérielles ou des contraintes morales, c’est bel et bien ‘‘Christ’’. Il s’agit, par définition, d’un état de conscience très élevée. Il s’agit, véritablement, d’un état d’ascension morale et spirituelle. À vrai dire, convient-il de noter, celui-ci n’a strictement rien à voir sur le plan physique et matériel avec l’existence d’un personnage éminemment religieux qui est, par définition, la figure tutélaire d’une de trois religions monothéistes connues.
En effet, depuis la nuit des temps, l’humain a toujours senti le besoin de vivre en sécurité dans la mesure où il est perpétuellement confronté dans sa vie personnelle tout comme dans sa vie collective à des questions qui nécessitent absolument des réponses claires et précises à son existence sur la terre. Par conséquent, l’absence des réponses à tous ses questionnements constitue, à n’en pas douter, un tourment inlassable pour sa vie et même sa survie. Donc, ce manque ou ce vide constitue assurément une insécurité pour lui.
À titre d’exemple, l’énigme de la mort physique en tant que ‘‘cessation définitive de l’activité cérébrale ou cardiaque’’. En effet, celle-ci le hante en permanence au point de le terroriser sa vie tout entière. À titre d’exemple, l’existence de la vie extraterrestre sur d’autres planètes lointaines ou constellations voire même galaxies. Dans l’hypothèse où elle est avérée, certifiée, autant que prouvée, celle-ci pourrait éventuellement remettre en cause toute son interprétation égocentrique de l’univers.
Face à cette insécurité permanente, l’humain s’invente des religions en tant que système essentiellement fondé sur la croyance et la foi en la Nature (Animisme ou Panthéisme), en un D.ieu unique (Monothéisme) ou en une pluralité de divinités (Polythéisme) pour servir directement de phare à la société dans laquelle il vit quotidiennement. À ce niveau, les religions sont des modes d’interprétation de la vie et de la relation que tisse l’humain avec la Nature. Ce sont, à vrai dire, des tentatives d’explication de l’existence humaine et de l’essence divine. Elles ne constituent véritablement pas des réponses irréfutables à l’inquiétude perpétuelle affichée par la personne humaine. Elles sont, plutôt, des calmants à son angoisse pathologique. ‘‘Ce sont des tranquillisants qui lui permettent de se croire invulnérable, de hisser sa croyance au niveau de puissance dominatrice’’.
Face à cette insécurité qui le ronge sempiternellement, l’humain découvre également la spiritualité en tant qu’expérience de la vie intérieure. À cet effet, il invente des techniques pour échapper aux contingences matérielles. Il invente des techniques pour atteindre son moi ‘‘intérieur’’ et ‘‘libérateur’’ qui l’extrait de toutes souffrances associées à l’Antéchrist, qui l’extirpe de toutes limitations physiques préjudiciables et, de surcroît, provoquées sur le plan mental par le pouvoir obsessionnel de l’Antichrist.
Parmi la myriade de techniques éprouvées le rapprochant immédiatement de Christ en tant qu’état d’ascension spirituelle ou état de conscience, il y a, assurément, la ‘‘prière’’, la ‘‘méditation’’, la ‘‘contemplation’’. Dans ce canevas, il peut être aussi inclus le ‘‘voyage de l’âme’’ ou la ‘‘projection astrale’’. Donc, en vue d’échapper définitivement à sa vile condition d’éternel opprimé, donc statut d’individu soumis à la pression constante et inéluctable de l’Antichrist (Diable Malfaiteur), l’être humain désormais illuminé par Christ s’astreint à la pratique réelle desdites techniques. Appliquées avec assiduité, celles-ci l’élèvent au-dessus de toute peine, de toute infortune ou adversité. Ce qui lui permet d’échapper un tant soit peu au monde matériel du temps, de l’espace et de la matière…
Par conséquent, la fin du monde est-elle évidemment proche ?
Cette fin inlassablement évoquée par les multiples courants religieux ou philosophiques[xi] est véritablement imminente si et seulement si l’être humain change fort radicalement de logiciel, de façon de penser. Elle est vraiment proche si l’humain modifie complètement son attitude, sa conception de la vie, sa manière de traiter son prochain – qui est par essence son propre miroir ou son propre reflet –. Elle est indéniablement proche si l’humain transforme sa façon de se comporter vis-à-vis de la Nature qui l’environne. Dans cette seule et unique hypothèse, ce sera sans aucun doute la fin d’un monde. Sous cette facette, ce sera, en réalité, le début d’une nouvelle ère, le commencement d’une nouvelle splendeur[xii].
Un tel changement ‘‘radical’’ et, surtout, ‘‘inéluctable’’ doit être regardé comme la victoire de la Lumière sur les Ténèbres. Il doit être regardé comme la victoire des Fils de D.ieu sur les Fils du diable. Il doit être considéré comme la victoire absolue du ‘‘Bien’’ sur le ‘‘Mal’’, de la ‘‘Vie’’ sur la ‘‘Mort’’. Ce sera éminemment la victoire de la ‘‘Vérité’’ qui brille de mille éclats sur le ‘‘Mensonge’’ qui reste évidemment terne et lugubre. Ce sera la victoire de la Vérité (Christ) sur l’Imposture et l’Illusion (Antéchrist ou Antichrist ou Faux Messie) qui gouverne l’Univers terrestre. Ce sera sans aucun doute la victoire éclatante de la Sagesse sur le déviationnisme et l’obscurantisme qui tuent l’humanité.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.centerblog.net
[i] ‘‘Krystos’’ est l’autorité sacrée qui manifeste la volonté bienveillante de l’Éternel D.ieu Tout-Puissant.
[ii] En tant que ‘‘Salut du monde’’et ‘‘Force rédemptrice’’, [Christ] représente ipso facto l’espoir incommensurable de l’humanité accablée par [Antéchrist] en tant que ‘‘Seigneur des calamités’’, ‘‘Prince de l’adversité’’.
[iii] ‘‘Antichristus’’ et ‘‘Antechristus’’ sont synonymes.
[iv] Les Kamit ‘‘Osiris’’ ou ‘‘Horus’’ ou le Juif du nouveau testament ‘‘Yeshua ha Maschiah’’.
[v] Sous cet angle, ‘‘Christus’’ ou ‘‘Krystos’’ est, plutôt, un titre, une révérence qui colle directement à la fonction religieuse d’un être. Il ne s’agit pas d’une véritable puissance spirituelle revêtue par ce dernier.
[vi] Le réchauffement climatique, l’abattage des forêts, la pollution des eaux, la destruction des règnes animal et végétal, etc.
[vii] C’est l’argumentaire avancé par bon nombre de prélats conservateurs de l’Église catholique romaine, aussi bien de l’Occident que du Tiers-Monde. Ces Princes de la foi chrétienne, résolument inspirés par les Épitres de l’Apôtre Saint-Paul, sont farouchement opposés au vœu papal de voir le clergé bénir des unions propres aux personnes LGBTQ+. https://www.lapresse.ca/international/europe/2023-10-02/doctrine-catholique/des-cardinaux-conservateurs-interpellent-le-pape.php; https://www.bbc.com/afrique/articles/c89qnd7z034o.
[viii] Il s’agit d’un état de servitude mentale. Les zombies sont des êtres humains dont la conduite et le comportement dépendent strictement du bon vouloir d’un maître ayant totalement pris le contrôle de leur esprit.
[ix] Le matérialisme en tant qu’attachement aux biens matériels ou richesses matérielles prime nécessairement, domine royalement l’environnement socio-humain. Cette vision a réussi à corrompre son âme et à polluer sa conscience. Elle a, surtout, réussi à le transformer en un vecteur immoral, en un agent de la médiocrité et de la perversité.
[x] Le terme ‘‘temps’’ est ici compris comme une période existentielle au cours de laquelle l’humanité est concrètement orientée par des principes directeurs, guidée par des valeurs pour déterminer sa cohésion et justifier un ordre sociétal fondé sur la manière de penser et d’agir.
[xi] De tradition chrétienne, israélite ou ismaélite.
[xii] L’avènement prophétique ou l'arrivée messianique de Christ en tant que stature morale et spirituelle de l’humanité par opposition au règne et à l’antériorité d’Antéchrist en tant que pouvoir mental fondé sur l’illusion et l’imposture est-il relié au changement d’ère astronomique ? Concerne-t-il le passage astronomique de l’ère du Poisson à celle du Verseau ?