Kabila dégage
Triste fin de règne pour le Tyrannosaure ‘‘usurpateur’’ des Grands Lacs
Le Souverain primaire reprend ses droits inaliénables
‘‘Un fruit ne tombe que lorsqu’il est mûr. Mais, devant l’ouragan et la tempête de l’histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand même’’ Mobutu Sese Seko, Président du Zaïre (1965-1997), 4 octobre 1973, Assemblée générale de l’ONU, New York, USA
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
Joseph Hyppolite Kanambe Kazembere M’Twale Christopher, dit Joseph Kabila Kabange, est à coup sûr un tricheur patenté. Aussi est-il un fieffé menteur. Tout le monde le sait parfaitement. Et, d’ailleurs, fort pertinemment ! En commençant par ses inconditionnels soutiens occidentaux ou internationaux dont une certaine classe politique voire même journalistique belge qui n’a absolument jamais digéré l’indépendance de la République démocratique du Congo ! Cette triste réalité est véritablement connue depuis toujours. Et, d’ailleurs, fort longtemps ! Cette vérité qui n’en est même plus une, est à vrai dire un secret de polichinelle.
En effet, dans sa carrière de tricheur et de menteur, Joseph Kabila Kabange n’en est pas vraiment à ses débuts. Donc, la triche et le mensonge font partie inhérente de sa nature et de sa culture. Surtout, dans sa foi et sa profession kleptomaniaque, l’homme s’exerçait déjà lors de son séjour en Tanzanie, dans la Ville de Kigoma, au pickpocket. Sa dextérité était telle qu’il ne pouvait malheureusement pas rivaliser et même dépasser son modèle et maître incontestable et incontesté : ‘‘le célèbre Arsène Lupin’’. D’autant plus qu’il s’est fait prendre, à maintes reprises, en flagrant délit par la police de son État d’adoption. Par conséquent, le jeune apprenti kleptomane avait bien entendu fini par décider, et ce après des insuccès récurrents et maladresses préjudiciables, de se convertir prestement au très respectable métier de taximan.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, le jeune mercenaire l’est sans aucun doute. Le menteur ? Oui, il l’est véritablement pour avoir subi une mutation à la fois ethnique et tribale. Bien entendu avec une célérité vertigineuse. De tutsi rwandais de par ses parents biologiques Adrien Christopher Kanambe et Marcelline Kateterebe Mukumbunguje, il est devenu, à la vitesse de l’éclair du tonnerre, Mulubakat du Katanga-Nord. Ethnie dont se réclame, d’ailleurs, et comme par enchantement, son père adoptif le chef guérillero Mzee Laurent-Désiré Kabila.
Ironie de l’histoire, le mercenaire Kabila Sr n’est pas lui-même un véritable Congolais. Il est, plutôt, originaire du Malawi. C’est, en réalité, un immigré malawite de la deuxième génération dont les parents biologiques se sont installés en République démocratique du Congo. À cette époque lointaine, ceux-ci ont été attirés par la fameuse colonisation belge. Au service du libéralisme négrier très en vogue à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, celle-ci importait de cette contrée d’Afrique australe une partie considérable de la main-d’œuvre corvéable à merci et affectée aux travaux d’exploitation minière.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, il l’est sans nul doute. Le menteur ? Oui, il l’est sans conteste pour avoir surtout falsifié son patronyme. Son véritable nom est ‘‘Joseph Hyppolite Kanambe Kazembere M’Twale Christopher’’. C’est à la chute brutale de la ville de Kisangani entre les mains des rebelles armés de la tristement célèbre ‘‘Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre’’ (AFDL) que celui-ci emprunte le nom de Joseph Kabila. Toutefois, il devient définitivement Joseph Kabila Kabange lors du putsch politico-militaire ayant renversé brutalement son beau-père afin de le porter au pouvoir.
Cependant, au cours de l’épopée révolutionnaire de l’AFDL dans l’Est de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange s’est fait connaître sous le pseudonyme martial de ‘‘Commandant Hyppo’’. En tant que seigneur de guerre et surtout mercenaire, il avait acquis la très triste réputation d’un être à la fois sanguinaire et sans pitié sur le théâtre des opérations armées. Donc, il était, indiscutablement, un véritable ‘‘vampire’’ qui se nourrissait abondamment de sang humain. C’était, à n’en pas douter, l’incarnation satanique du fameux ‘‘Dracula des Carpates’’, déclarent sans désemparer celles et ceux qui l’ont côtoyé réellement sur le front des combats armés.
Cette réputation macabre venait, en vérité, de l’élimination massive, effroyable et sans états d’âme, de réfugiés hutus rwandais entassés dans des camps de fortune érigés par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Aussi cette renommée le rattrape-t-elle aujourd’hui en raison du grand nombre de victimes mortellement fauchés par son régime ‘‘abattoir’’ qui tue plus vite que son ombre. La liste est trop longue : Beni dans le Kivu, Kinshasa la capitale, Kananga, Mbuji-Mayi, Tshikapa dans le Grand Kasaï, Katanga, Équateur, Province Orientale, Bas-Congo, etc.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, il l’est sans doute. Le menteur ? Pourquoi pas ! Oui, il l’est vraiment et l’a toujours été. D’ailleurs, celui-ci signe toujours ‘‘Kanambe’’ sur tous les documents officiels qui engagent l’État congolais. ‘‘Olive Lembe di Sita’’ n’est pas véritablement sa femme légitime. Elle est, plutôt, son épouse putative. Celle-ci est, à vrai dire, la femme du tristement célèbre major Éric Lenge.
Ce garde du corps envoyé ad patres fut, réellement, son homme de paille. Il lui organisait des auto-coups d’État militaires en vue d’éliminer physiquement des personnages trop gênants pour son pouvoir macabre, encombrants pour son régime fantoche. Tombé en disgrâce, ce sous-fifre fut malheureusement exilé de force en Europe – plus précisément en France – après un bref détour en Belgique en 2005. Comble de malheur, il a même laissé définitivement sa peau en exil. Quelle triste et malheureuse fin !
En vérité, le général-major Joseph Kabila Kabange est, normalement, marié à la fille du PDG de l’Office des douanes et accises (OFIDA). Par conséquent, Olive Lembe di Sita est officiellement présentée comme son épouse dans le seul et unique but de camoufler ses véritables origines tutsies rwandaises. En effet, sa véritable épouse est d’ethnie tutsie du Rwanda.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, il l’est indubitablement. Le menteur ? Oui, il l’est indiscutablement pour avoir promis la main sur le cœur la paix et la sécurité aux ressortissants martyrs de l’Est du pays. En échange, ceux-ci lui avaient massivement procuré leurs suffrages populaires en 2006 et en 2011.
Toutes les promesses fallacieuses de l’imposteur Joseph Kabila Kabange se sont-elles effectivement réalisées ? Nenni. Rien de tout cela. Les Congolaises et Congolais de l’Est ont fini par déchanter. D’ailleurs prestement. Ceux-ci vivent toujours dans l’insécurité permanente. Leurs villages sont toujours la cible des forces armées négatives locales ou étrangères. Y compris la proie facile des forces armées régulières qui relèvent, toutefois, de sa seule autorité politique et militaire en tant que commandant suprême. Les femmes et filles desdites provinces sont continuellement victimes de viol systémique.
Force est de constater que les immenses richesses matérielles de cette région, pourtant dotée de matières premières précieuses et stratégiques, sont injustement spoliées par des États limitrophes sis dans la région des Grands Lacs africains. Aussi continuent-elles d’être exploitées indûment par des prédateurs de tout acabit, par des carnassiers aux dents longues. Toutes ces ressources matérielles ne bénéficient aucunement aux filles et aux fils de l’Est. Tout comme elles ne bénéficient nullement à l’ensemble des filles et des fils du pays tout entier en termes de développement économique et de progrès social.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, il l’est indéniablement. Le menteur ? Oui, il l’est vraiment pour avoir promis la main sur le cœur, lors de sa mémorable assermentation du 6 décembre 2006, qu’il apporterait le développement économique et le progrès social au travers des cinq chantiers. Toutes ces promesses se sont avérées, jusqu’à preuve du contraire, mensongères, ultra-chimériques.
Cependant, tout ce que les Congolaises et Congolais ont manifestement reçu, à titre de prime, ce sont effectivement la pauvreté et la misère infrahumaine. Tout ce qu’ils ont, en réalité, vu de leurs propres yeux, c’est incontestablement l’enrichissement sans cause des dirigeants politiques et gouvernementaux. C’est, véritablement, le dépeçage de l’État réduit en carcasse. Tout ce qu’ils ont récolté à titre de moisson, ce sont indubitablement la privation du pouvoir d’achat par le détournement systémique des revenus salariés et l’inflation galopante, le chômage chronique et le sous-emploi endémique. Tout ce dont ceux-ci ont littéralement bénéficié, à titre de gratification politique, ce sont le marasme économique et l’anémie industrielle. Ce sont la désespérance sociale et la désintégration des ménages.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, il l’est sans nul doute. Le menteur ? Oui, il l’est absolument pour avoir surtout promis un État de droit démocratique, respectueux des droits fondamentaux de la personne humaine, lors de sa fameuse prestation de serment.
Pourtant, tout ce que les Congolaises et Congolais ont, en réalité, vécu depuis cette date, c’est visiblement le déploiement ultrarapide d’un appareil de contrainte redoutablement répressive et sécuritaire. C’est la présence journalière d’un régime autant liberticide que démocraticide. C’est la présence d’un pouvoir autoritaire et terroriste, totalitaire et criminel.
Tout ce que les Congolaises et Congolais ont en vérité vécu, ce sont, bien entendu, des assassinats politiques. Ce sont des massacres à large échelle des populations pacifiques, non-violentes et sans défense. Ce sont des tueries de masse à saveur ethnique et tribale. C’est, généralement, quotidiennement l’impunité à la fois structurelle et conjoncturelle.
Joseph Kabila Kabange, le tricheur ? Oui, il l’est assurément. Le menteur ? Oui, il l’est certes pour avoir évidemment pactisé avec des forces négatives et des mercenaires de tout poil afin de surveiller des bureaux de vote, d’insécuriser la population, de terroriser des électeurs acquis aux forces de changement politique et de progrès démocratique. Ceci est également vrai autant en 2006 qu’en 2011. Il l’est, certes, pour avoir pactisé avec des soudards étrangers en vue de massacrer la population autochtone qui réclame ses droits souverains et inaliénables lors de marches pacifiques.
Force est de mentionner que la responsabilité personnelle de Joseph Kabila Kabange est totalement engagée dans l’anarchie et le chaos qui ont précédé et même suivi la tenue de scrutins. Il est, tout à fait, personnellement responsable de l’ambiance acrimonieuse et des violences physiques qui ont très nettement et très largement marqué les périodes préélectorale et postélectorale. En effet, il est le principal ordonnateur des fraudes électorales et donc des irrégularités dénoncées par la population et la véritable Opposition politique et démocratique.
Cela est d’autant plus vrai que ses acolytes et proches collaborateurs ont participé, à divers degrés, au bourrage systématique et automatique d’urnes. En fait, ils ont activement participé à la contamination réelle des matériels électoraux. Aussi ont-ils activement participé à la falsification éhontée des suffrages populaires et, par voie de conséquence, contribué à la corruption des résultats de votes législatif et présidentiel. D'ailleurs, ces deux scrutins ne lui donnaient pratiquement aucune chance de victoire.
Pour assurer sa réélection oh ! Combien hypothétique puisque non garantie en principe, Joseph Kabila Kabange a, néanmoins, vendu la République démocratique du Congo en pièces détachées à divers requins internationaux ainsi qu’à de puissants intérêts maffieux occidentaux. Notamment américains, belges, canadiens et, surtout, français. Ces puissances ténébreuses s’ébrouent actuellement afin de l’imposer indéfiniment chef de l’État et de poursuivre leur entreprise criminelle dans ce pays d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains.
Aussi Joseph Kabila Kabange a-t-il bradé bon nombre de ressources nationales à des rapaces continentaux de la trempe du ‘‘bouffon’’ sud-africain Jacob Zuma à titre de pourvoyeur de mercenaires au régime sanguinaire de Kinshasa et de grand ordonnateur de la tricherie électorale de 2011. Comme en 2006, celui-ci a failli replonger la République démocratique du Congo dans une guerre civile atroce, meurtrière.
Par conséquent, le moment est très certainement venu pour l’usurpateur tutsi rwando-tanzanien Joseph Kabila Kabange de s’en aller pour de bon afin d’ouvrir très largement la voie à une véritable alternance politique et à une véritable alternative démocratique que le Peuple congolais appelle de tous ses vœux. Il doit définitivement partir parce qu’il compromet évidemment la paix et la sécurité, l’harmonie et la concorde non seulement d’un pays mais également d’une sous-région devenue sans conteste le ventre mou de tout un Continent victime des guerres civiles, famines et épidémies de toutes sortes. Il doit sans autre forme de procès partir parce qu’il met pratiquement en péril la vie aussi bien politique et économique que sociale et culturelle d’un État sans État parce que sans réelle autorité politique, puisque sans puissance publique effective. D’ailleurs, il importe de reconnaître que ce pays géant et richissime d’Afrique centrale est sans aucun doute fragilisé autant par l’immobilisme et l’amateurisme gestionnaire que par la corruption et le pillage meurtrier de ses ressources aussi bien minérales et naturelles que stratégiques et précieuses.
À Joseph Kabila Kabange de quitter définitivement le pouvoir politique et militaire et de choisir lui-même en toute latitude sa destination finale. Au Peuple congolais de prendre également toutes ses responsabilités. De mettre fin au régime de honte et d’humiliation nationale incarné par ce mercenaire tutsi rwando-tanzanien, qui n’est que forcément et logiquement l’émanation et le prolongement idéologique du système démocraticide et liberticide de l’AFDL.
Aux Congolaises et Congolais accompagnés et encadrés par toutes les forces vives de se déterminer résolument, vaillamment le dimanche 31 décembre 2017, en vertu des articles 26 et 64 de la Constitution du 18 février 2006 pour protéger l’État, la Nation ainsi que toutes ses Institutions politiques, administratives et publiques.
Debout Congolais !
Dressez vos fronts longtemps courbés !
Et pour de bon, prenez le plus bel élan !
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.over-blog.com
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