Élections fédérales canadiennes
Maxime Bernier mobilise les troupes conservatrices
Le Parti progressiste-conservateur du Canada (PCC) en ordre de bataille au Québec : Le cas de la circonscription de Beauce
« Notre gouvernement s'est engagé à instaurer les meilleures conditions qui soient pour que les petites entreprises et celles qui démarrent au Canada puissent croître et prospérer. L'investissement dans le Centre d'entreprises et d'innovation de Montréal annoncé aujourd'hui fera en sorte que les entreprises novatrices prometteuses du Québec disposeront des services, de l'aide et des ressources qui leur permettront de devenir compétitives sur le marché international, tout en créant des emplois à Montréal et ailleurs au Québec. » Maxime Bernier, ministre d'État canadien aux Petites entreprises, Tourisme et Agriculture (2011 – 2015), Conseil national de recherches du Canada, le 10 novembre 2014.
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
Le parfum électoral commence à se faire sentir progressivement au Canada. Et le pays s’y met, graduellement, dans cette atmosphère démocratique propre à la conquête du pouvoir parlementaire et, par ricochet, du pouvoir gouvernemental. En effet, en 2019, le Canada connaîtra, sans doute, la fébrilité des scrutins législatifs, si l’on s’en tient, bien entendu, à la météorologie politique et électorale. À cet égard, bien des états-majors des partis politiques affinent déjà des stratégies en vue de mieux négocier ces prochaines échéances électorales.
Parmi les familles de pensée politique qui comptent, indéniablement, participer à ces joutes afin de défier la formation au pouvoir qu’est le Parti Libéral du Canada (PLC), figure le Parti Progressiste-Conservateur du Canada (PCC). Depuis l’existence de ce pays, cette entreprise politique est, à vrai dire, un parti dominant de l’échiquier politique, quoi que présentement dans l’opposition. Il est, donc, un gros joueur, un véritable cador au plan national. Face à ces échéances électorales qui arrivent, – mine de rien –, à grands pas, cette formation politique entend, en fait, se positionner auprès de l’opinion publique et de la clientèle nationale comme la seule et unique alternative crédible aux politiques du gouvernement libéral mené par le Premier ministre Justin Trudeau.
C’est dans ce contexte de prévision électoraliste que Maxime Bernier, actuel député fédéral de Beauce, a fortiori un des ‘‘leaders’’ le plus en vue de la famille conservatrice au Québec, est amené à réunir à l’hôtel Le Georgesville perché au centre-ville, ses commettants, y compris des sympathisants, dans le dessein de poser les jalons de la future campagne. Au cours de cette rencontre de haute volée, ce ‘‘meneur’’ de troupes conservatrices a abordé des thèmes chers aux adhérents et sympathisants du Parti, d’ailleurs conquis d’avance. Il a passé en revue entre autres ‘‘la place du Canada dans les Amériques et dans le monde’’, ‘‘le libre-marché’’, ‘‘le libre-échange’’, ‘‘la prospérité économique’’, ‘‘le dynamisme fiscal’’, ‘‘la responsabilité’’, ‘‘la solidarité’’, ‘‘la sécurité’’, etc. Aussi a-t-il articulé son discours autour trois idées forces. À savoir : la ‘‘liberté’’, la ‘‘ténacité’’ et la ‘‘popularité’’.
Pour Maxime Bernier qui prend également à cœur les questions de santé publique au Canada, la liberté en tant que ‘‘vision politique’’ et ‘‘démarche sociale’’ est moteur du développement économique et source de progrès social. Elle est génératrice de prospérité. Elle commande la croissance matérielle (économique) et l’expansion morale d’une Collectivité qui définit et oriente son destin pour le bonheur et la fierté de ses ressortissants.
Toutefois, pour être fructueuse sur le terrain économique, la prospérité qui se nourrit de la liberté doit, normalement, bénéficier à l’ensemble de la société en termes de création de richesses et d’emplois. Ce qui sous-entend que celle-ci doit être, réellement, partagée pour avoir un impact positif sur la bonne marche de la société. C’est sur cette notion de partage que repose, fondamentalement, systématiquement, le principe cardinal de Solidarité censée garantir la paix et la sécurité des Citoyennes et Citoyens.
Comme la liberté qui définit l’être humain, alimente en tant que source les convictions et les idées politiques, Maxime Bernier demande aux adhérents et sympathisants de ne pas hésiter à s’ériger en ‘‘porte-parole’’ du Parti Progressiste-Conservateur du Canada. Il les encourage vivement à porter, tels des Messagers, leurs convictions politiques au cœur de la société. Il les exhorte à porter les idées conservatrices au cœur du débat politique et partisan.
Pour transformer la société, Maxime Bernier exhorte les conservateurs à convaincre leurs Concitoyennes et Concitoyens de la pertinence de la démarche conservatrice. Ce travail de de promotion des idées et de défense des convictions conservatrices dans le cadre politique et démocratique constitue la ‘‘ténacité’’. Ce poids lourd du Parti Progressiste-Conservateur du Canada (PCC) au Québec définit, d’ailleurs, ce deuxième pilier de son discours comme la marque militante de courage politique. Elle consiste, en effet, à porter haut et fort, voire même haut et loin, ses propres convictions au sein de la société.
Pour Maxime Bernier, une idée ou opinion n’est vraiment forte et viable que lorsqu’elle est suffisamment partagée avec d’autres Citoyennes et Citoyens. Sans ce procédé de partage au sein de la société, celle-ci meurt malheureusement. Elle devient définitivement inopérante.
Ainsi, pour transmettre les idées conservatrices dont il est, par définition et par conviction, un ardent ‘‘défenseur’’, le député fédéral de Beauce demande instamment à ses soutiens, y compris sympathisants, de vulgariser le projet du Parti Progressiste-Conservateur. Il leur conseille de propager, sans complexe et sans retenue, la démarche de cette famille politique. À cet effet, il qualifie sans ambages de ‘‘popularité’’ cette dynamique de vulgarisation des idées conservatrices auprès de l’opinion publique ou clientèle nationale. L’objectif de cette démarche consiste, donc, à faire du programme électoral conservateur ‘‘un projet politique amplement majoritaire dans la société canadienne’’.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.over-blog.com