Le programme politique et électoral de l’UDPS
Vision, discours et idéologie[i]
Que peut bien être le projet de société de la fille aînée de l’opposition ?
‘‘Le grand leader est celui que l'on a envie de suivre avec enthousiasme, sans contrainte ni obligation, simplement parce que l'on adhère à son projet, ses valeurs, ses idées, sa vision, par les règles et les objectifs qu'il propose.’’ Didier Court, Entrepreneur, Auteur, Enseignant vacataire, Consultant, Management, Compagnon Du Devoir, Troyes
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
La politique est, par essence, l’art d’organiser la Cité, aujourd’hui devenue l’État, en tant qu’espace d’agir collectif pour le bonheur de ses membres. Cela signifie que le rôle et la mission de la politique sont de procurer à la Collectivité publique les moyens sûrs de son expansion ou de son développement. En d’autres termes, la politique procure à l’État les outils nécessaires et indispensables à la liberté et à la sécurité de tous ses ressortissants, à la stabilité et à la prospérité de l’ensemble de ses sujets.
Donc, la politique confère à l’État les instruments indispensables à son affirmation dans le concert des Nations en tant qu’entité viable et respectable. Elle lui fournit des outils utiles à sa liberté ou son indépendance en tant que personne morale disposant certes d’une personnalité juridique reconnue. C’est cette considération majeure et primordiale qui doit dicter et inspirer éminemment la vision politique de l’UDPS pour le façonnement de la République démocratique du Congo.
Conformément à sa conception du développement économique au profit exclusif de la République démocratique du Congo et de son espace vital, à sa vision du progrès social des Citoyens, à plus forte raison sujets membres de la Collectivité publique, l’UDPS se doit impérativement de décréter « droits fondamentaux de la personne humaine » l’Eau, l’Énergie, l’Environnement, la Santé, l’Instruction et l’Éducation, l’Emploi, le Logement, les Transports, les Communications, etc.
La Constitution est, par définition, un outil ‘‘juridique’’ fondamental dans la vie d’une société qui veut impérativement édifier son destin politique. C’est le ‘‘code de conduite’’ de l’État en tant que personne morale. La Constitution détermine, par vocation, le style ou le mode de vie de l’État. C’est elle qui révèle indéniablement la personnalité juridique de l’État et la nature de son instrument fondamental : ‘‘le Pouvoir’’.
La Constitution a pour effet de garantir la liberté de la Collectivité publique en tant que groupe politique dans le cadre de son fonctionnement institutionnel et de son organisation sociale. Elle détermine et agence ses rapports politiques avec ses ressortissants, des entités locales et des États tiers. Elle implique le déploiement de la puissance publique, la protection de la Souveraineté nationale, l’exercice de la démocratie en tant qu’expression populaire et l’exercice du pouvoir en tant que directeur et parapluie de la société.
Aussi la Constitution qui est par définition la Loi fondamentale, implique-t-elle le respect scrupuleux du droit en tant qu’ordonnancement juridique. Elle postule la nécessaire application de la loi de la Nation en tant que volonté suprême. En vue de garantir la sécurité et la paix, l’harmonie et la concorde nationale, elle énonce un catalogue de libertés publiques permettant naturellement au Citoyen humanisé de s’épanouir complètement.
Ainsi, pour l’UDPS qui est fondamentalement un parti légaliste, la Constitution se doit logiquement de fournir à la République démocratique du Congo les moyens juridiques et politiques indispensables à sa sécurité collective. Elle doit fournir au sanctuaire national les outils essentiels à sa survie pour sauvegarder ses intérêts vitaux en tant qu’entité publique. Ceci signifie que la Constitution est en réalité l’air que respire profondément l’État. Si celui-ci est à la base vicié, la Collectivité publique ne peut nullement bénéficier d’une santé de fer. Par conséquent, cette dernière sera plutôt rabougrie et malingre.
En d’autres termes, une bonne et véritable Constitution doit en principe générer la vitalité nationale. Elle se doit d’être pratiquement au cœur de l’expansion de l’État. Donc, elle est réellement au centre du développement économique et du progrès social accomplis par la Collectivité publique pour le bonheur de ses ressortissants. Celle-ci est l’expression du quadrilatère ou l’affirmation du quatuor formé par la ‘‘Sécurité’’, la ‘‘Liberté’’, la ‘‘Prospérité’’ et la ‘‘Stabilité’’.
Une institution est, en réalité, le cœur de l’État. C’est à travers elle que se prennent les décisions qui engagent logiquement l’avenir de la Collectivité publique. Dans ce sens, elle est au centre de la vie collective. Elle est comme le cœur de l’humain qui redistribue le sang dans tout le corps. Par conséquent, si le cœur est vraiment défaillant, il s’ensuit généralement une détérioration rapide ou progressive de la santé susceptible de provoquer à terme la mort du patient.
Il en est de même de la Collectivité publique dès lors que l’Institution qui est, en réalité, au cœur de sa vie politique et administrative, est profondément malade. En effet, la société connaît matériellement un dysfonctionnement préjudiciable à son expansion. Celui-ci entraîne ipso facto la paralysie complète du groupe social et, au plus haut degré, son explosion en tant que ‘‘Corps’’ et ‘‘Esprit’’.
D’où la politique institutionnelle de l’UDPS doit réellement impliquer la salubrité structurelle ou organique substantiellement fondée sur la cohérence ‘‘idéologique’’ et l’adhésion ‘‘populaire’’. Aussi doit-elle impliquer la salubrité mentale et morale des animateurs en tant que gardiens des principes et porteurs de valeurs sociales. Cette dimension ou vue de l’institution organique au centre de la vie politique et sociale a pour corollaire immédiat de garantir la liberté et la sécurité aux membres du groupe politique et social, de générer la prospérité et la stabilité au profit de la Collectivité publique.
Si l’Administration en tant qu’Institution est le bras séculier de l’État, il n’en reste pas moins vrai qu’administrer signifie matérialiser les choix fondamentaux de la société pour l’équilibre et l’expansion, le bonheur et la survie de tous membres du groupe. C’est en fait concrétiser la vision salutaire de la Collectivité publique pour sa stabilité et sa prospérité, pour sa liberté et sa sécurité. Donc, Administrer signifie arrêter des choix clairs et pertinents. C’est mettre en pratique des choix judicieux pour l’avenir.
En d’autres termes, l’Administration à titre de pourvoyeuse des services publics n’est pas, par essence, une coquille vide avec une vision erronée ou dévoyée de la réalité. Ce qui veut dire que l’Administration est un instrument au service de la population pour sauvegarder sa liberté et sa sécurité. Sa mission consiste, donc, à procurer aux usagers des moyens autant utiles et nécessaires qu’indispensables à la prospérité individuelle et collective, à la stabilité du groupe social.
Par conséquent, si la politique se veut en réalité l’écriture des partitions musicales qui reflètent intrinsèquement les aspirations populaires, il n’en reste pas moins vrai que l’administration publique est, littéralement, le fait de jouer à la perfection des harmonies musicales. Elle est, en principe, le fait d’exécuter avec précision et exactitude toutes ces partitions. Dans le cas contraire, c’est la disharmonie, donc le dysfonctionnement. En d’autres termes, la conflagration, la déflagration.
C’est le développement des anticorps sociaux dans le but de freiner l’expansion de la maladie. En fait, il s’agit de juguler ou d’éradiquer les crises pathologiques qui affectent négativement la santé de la Collectivité publique. Force est d’admettre que celles-ci pourraient mener à terme à sa léthargie complète. Elles pourraient, à vrai dire, conduire à son éclatement.
À cet effet, l’UDPS se doit de mettre un accent très particulier et très singulier sur la prévention (l’anticipation), l’éducation (la formation) et l’immersion (la proximité) en vue d’assurer la liberté dont le visage véritable est sans aucun doute la paix. Par voie de conséquence, cette formation politique doit garantir l’épanouissement des membres du groupe dont la stabilité et la prospérité constituent en fait l’expression ou le socle.
Pour assurer la paix sociale et la sécurité juridique, le juge doit incontestablement être le pivot du système politique et démocratique. Organe de l’État républicain, il doit être, à la fois, un véritable pouvoir et une autorité au sein de la Collectivité nationale [puissance publique et source du droit]. Incarnation d’une justice sereine, patiente, et surtout imperturbable, le magistrat doit effectivement être chargé de dire la loi au nom du Peuple souverain. Sa tradition doit être « l’Indépendance » et non la vile soumission ou l’instrumentalisation.
L’environnement est, en réalité, l’habitat naturel de l’humain. C’est par définition le cadeau de la Nature pour la survie de l’humanité ainsi que des autres espèces organiques et inorganiques, végétales et animales, concourant à l’équilibre de la Nature et à la perpétuation de la vie lato sensu. Par conséquent, il appartient plus particulièrement et plus singulièrement à l’être humain d’en prendre efficacement soin. C’est en réalité un devoir sacré. En vérité, c’est un impératif fondamental sans lequel l’espèce humaine court à sa perte totale, entraînant ainsi par sa disparition irréfléchie et inconsciente la perte irréversible des autres éléments de la Nature.
Par conséquent, l’UDPS dont le discours écologique est indubitablement au cœur de ses préoccupations majeures, se doit directement de responsabiliser aussi bien le Citoyen que les Corporations et Collectivités locales à la protection de la Nature, de l’environnement et de l’écosystème. Pour ce faire, l’UDPS qui est également le Parti de l’écologie, se doit d’énoncer le « droit » de l’environnement. Dans le but de préserver la sécurité collective, de sauvegarder la Nature et, surtout, assurer son bien le plus précieux qu’est certes la vie en tant que liberté des libertés, cette formation se doit de criminaliser tout comportement violant systématiquement ce droit fondamental, cette loi capitale.
Par ailleurs, l’UDPS se doit de faire de l’environnement un pôle de développement économique viable. Ce secteur d’activités doit, par conséquent, être caractérisé par la création d’entreprises vouées au recyclage et à la réduction des gaz à effet de serre (GAS). Aussi doit-il être caractérisé par la création d’emplois durables.
Un dicton arabe déclare : « La santé est la couronne de la vie que Dieu a allégrement posée sur la tête de l’être humain ». La couronne symbolise le règne du Pouvoir. C’est l’illustration de la Majesté. C’est la manifestation matérielle de la Puissance.
En d’autres termes, la perte de la couronne se traduit logiquement par la perte du pouvoir. Comme le pouvoir incarne intrinsèquement la vie, la chute du pouvoir entraîne ipso facto la ruine de la vie. Comme le pouvoir s’avère la vie, sa déchéance entraîne aussi la déchéance de la vie, l’effritement de l’existence, la détérioration de l’humain ou la décomposition de l’être. De ce point de vue, l’UDPS se doit de conscientiser le Citoyen sur la protection inéluctable de ce précieux joyau naturel qu’est effectivement la Santé.
Ce faisant, cette formation politique se doit directement de sensibiliser aussi bien l’État et les Collectivités locales que le Citoyen et les Corporations sur les multiples moyens à mettre nécessairement en œuvre (les ressources) et la stricte observance des pratiques hygiéniques et sanitaires sur le terrain. Elle se doit de sensibiliser sur la formation rigoureuse du personnel médico-psycho-social en tant que barrière ou rempart contre les maladies. Aussi doit-elle promouvoir l’éducation des masses populaires par des campagnes d’information dynamiques et efficaces.
C’est l’expression matérielle de la solidarité du Peuple congolais. C’est également l’affirmation de la présence effective de l’État dans la rapide prise en charge des drames qui frappent cruellement la Nation ou des catastrophes qui endeuillent les Citoyens. Cette dernière est essentiellement fondée sur les notions cardinales de fraternité et de dignité, de solidarité et d’harmonie. Celle-ci est substantiellement axée sur les principes angulaires de stabilité sociale et de sécurité civile.
L’Énergie doit être mise au service du développement et du progrès de la Nation. Au même titre que l’Agriculture et les Mines, ce secteur d’activités stratégique doit automatiquement être un levier de l’économie nationale par la création effective de richesses et d’emplois. À cet effet, l’UDPS se doit de relancer systématiquement, et ce en appui avec l’exportation des produits locaux, la consommation interne en vue de permettre au Congolais de vivre dignement dans le confort matériel et dans la paix sociale. En tant que pôle de développement économique et social, plusieurs unités de production connexes et inter-reliées devraient graviter autour de celui-ci pour générer effectivement la croissance et la stabilité au sein de la Collectivité étatique.
Sous la gouverne politique et administrative - la gestion gouvernementale - de l’UDPS, le secteur minier doit effectivement s’ériger en véritable pôle de développement devant nécessairement présenter des implications tant économiques et sociales qu’environnementales. Sur le plan économique, les Mines doivent être axées sur la création des unités de production (entreprises de transformation et de fabrication). Celles-ci doivent être impérativement axées sur l’exportation et la commercialisation des produits semi-finis ou finis. Autour de ce pôle de développement, doivent graviter plusieurs entreprises connexes et inter-reliées dans le dessein de soutenir l’activité économique, la croissance et la stabilité sociale par la création effective voire substantielle de richesses et d’emplois. Tout comme l’Énergie, les Mines doivent financer les activités à caractère social, humanitaire et culturel.
La politique économique
Par définition, l’économie, c’est la santé d’un pays. Elle reflète, en réalité, la vitalité d’un État. Par analogie, l’on peut affirmer que l’économie est ce que consomme la Nation. C’est la ‘‘nourriture’’. Elle traduit l’alimentation. Si, par nature, celle-ci est totalement défaillante ou déficiente en éléments protéiques ou vitaminiques, il va de soi que cette nutrition entraîne, par conséquent, la détérioration de la santé et à terme, la mort de la Collectivité publique. Donc, pour disposer d’une santé de fer, un pays doit disposer d’une économie florissante. Donc, pour être assurément fort et énergique dans le concert des États, une Nation se doit réellement de refléter une économie vitale et prospère.
Pour ce faire, l’économie nationale doit reposer substantiellement sur la création des richesses pour la Collectivité étatique. Ce qui signifie l’édification des unités de production essentiellement fondées sur la « fabrication » ou la « fourniture » des produits et services. Elle doit également s’arc-bouter sur la création d’emploi et l’octroi des revenus substantiels pour supporter le poids de l’économie par le truchement de l’épargne des ménages et le dopage de la consommation interne. Aussi doit-elle être axée sur l’exportation des produits locaux. Donc, à ce niveau, l’UDPS se doit d’éradiquer le développement d’une économie de bidonvillisation ou de survie substantiellement fondée sur la débrouillardise d’une population certes laissée pour compte et l’expansion tous azimuts de l’informel.
Pour refléter une santé dignement forte, la République démocratique du Congo doit – c’est une nécessité absolue et impérieuse – s’astreindre à la réduction drastique de la dette. Pour ce faire, elle doit revoir systématiquement sa politique d’emprunts publics et privés intérieurs ou extérieurs. Aussi doit-elle irrémédiablement s’attaquer à la réduction de la dépendance à l’assistance humanitaire étrangère qui est suicidaire. Elle doit enfin rééquilibrer les comptes publics de la Nation par la compression des dépenses de l’État et la réduction drastique des déficits publics.
Le budget est, par essence, un instrument de redistribution des richesses dans la Collectivité publique. Il se traduit, très naturellement, par l’adoption des mesures générant l’efficacité économique aux moyens des incitations fiscales et renforçant la justice sociale. En effet, l’objectif de la politique budgétaire consiste à soutenir la croissance et le développement, à vaincre la précarité, à endiguer l’accroissement de la pauvreté et de la misère préjudiciables à l’expansion nationale.
Pour soutenir l’activité économique et, aussi, asseoir la stabilité sociale, l’UDPS se doit de reformer complètement la taxe à valeur (TVA). Cet instrument fiscal qui doit normalement bénéficier aussi bien à l’État qu’à ses collectivités locales, devrait nécessairement avoir pour finalité le développement économique de la Nation et le progrès social de la population. Pour ce faire, son affectation en tant que produit et recette doit concerner directement l’État, les Provinces et les Villes. Ayant un taux unique de 18, 5 %, cette TVA doit être répartie de la manière suivante : 7 % pour l’État central, 9 % pour les Provinces et 2, 5 % pour les Villes. Par contre, tous les produits à caractère culturel doivent être assujettis à une taxe supplémentaire de 2 % en vue de soutenir la culture et protéger le patrimoine national.
Le secteur bancaire a, en général, pour vocation de gérer l’argent des personnes morales (entreprises privées, entités publiques) et physiques (particuliers). Entre autres missions, il doit leur fournir nombre de produits et services permettant de fructifier leurs capitaux dans le dessein de réaliser et d’augmenter la plus-value économique voire même d’acquérir, et ce via la consommation directe, des biens à haute valeur ajoutée. À ce niveau, l’UDPS doit veiller à la solidité des banques et à leur mission de soutien à l’activité économique et sociale.
En vue d’assurer le dynamisme économique, l’UDPS doit favoriser la création des sociétés de crédit et d’investissement [financement en capital pour des personnes morales et physiques]. Elle se doit également de favoriser la création des sociétés de développement [valeurs mobilières, hypothèque immobilière et assurances] et de gestion [gestion du portefeuille et de l’actif : épargne]. Aussi doit-elle favoriser la création des fonds de pension [gestion des cotisations de retraite].
Pour l’UDPS, la santé monétaire de la République démocratique du Congo en tant qu’État est normalement liée à la santé économique de la Collectivité publique. Celle-ci est matériellement garantie par l’ampleur croissante de la consommation interne. Aussi est-elle garantie par le volume d’exportation des produits nationaux (la capacité de production nationale). Donc, il existe en fait une corrélation étroite entre ‘‘Monnaie, Économie, Industrie et Consommation’’. Par conséquent, l’UDPS se doit de mettre un accent particulier sur l’industrialisation.
La politique industrielle doit inéluctablement être motivée par des impératifs de prospérité et de croissance économique. Elle doit indéniablement être au cœur de l’emploi et de la stabilité (paix civile et sécurité sociale). Celle-ci doit essentiellement s’arc-bouter sur les services, les petites et moyennes industries (PMI) et les petites et moyennes entreprises (PME).
La politique agricole de l’UDPS doit résolument être motivée par des impératifs de souveraineté (autosuffisance alimentaire) et de sécurité alimentaire (éradication complète de la malnutrition et de la sous-alimentation) pour préserver la santé et aussi sauvegarder le bien-être des Congolaises et Congolais.
La politique sociale de l’UDPS doit fondamentalement être dictée par les principes de protection de la famille et de l’enfant. Aussi doit-elle être motivée et orientée par le principe de protection de l’individu par le truchement de la sécurité sociale et de l’assurance maladie.
La politique culturelle de l’UDPS doit essentiellement mettre un accent particulier sur la protection tous azimuts du patrimoine national, la promotion locale et le rayonnement international de la culture congolaise.
La politique sportive de l’UDPS doit être essentiellement dictée par des impératifs de santé publique pour favoriser le confort et le mieux-être de la population. Elle doit également être dictée par l’appartenance communautaire en vue de mousser l’esprit national.
La première mission de l’école consiste à servir de cadre du savoir scientifique et technique. Par conséquent, cette institution est amenée à favoriser l’éclosion de l’intelligence humaine capable de maîtriser le monde et l’univers en vue d’être à l’avant-garde et l’environnement autochtone pour mieux répondre à ses besoins fondamentaux. Elle doit également servir à réinventer le Citoyen par l’apprentissage de la morale civique et sociale.
La politique universitaire
La politique universitaire de l’UDPS se doit de mettre l’emphase sur la recherche scientifique et le développement des ressources humaines dans le but de mieux répondre aux besoins vitaux de la Nation et aux exigences du progrès technique.
La politique communautaire
L’UDPS doit réellement favoriser la construction et le développement de l’identité communautaire (ne pas confondre communautés de citoyens fondées sur des solidarités horizontales et agrégats ethniques et tribaux axés sur des relations verticales) en vue de renforcer le sentiment d’appartenance à la Collectivité publique et à la Nation.
La politique associative de l’UDPS doit servir à renforcer la suppléance de l’État et des Institutions administratives par le Citoyen pour mieux prendre en charge les besoins des communautés locales (la notion d’utilité publique). Pour renforcer la nature démocratique de l’État congolais, elle doit surtout être dictée par la défense des intérêts collectifs (la protection des droits fondamentaux de la personne).
La politique étrangère de l’UDPS doit être résolument dictée par des impératifs de Paix intérieure et de Sécurité interétatique. Aussi doit-elle être motivée par des impératifs de Commerce extérieur, de Coopération internationale et de Diplomatie du développement.
Au regard de la vocation africaine du Congo, la politique africaine de l’UDPS doit essentiellement être fondée sur trois principes majeurs : la Solidarité (la Fraternité et l’Amitié entre les Peuples et Nations), la Paix et la Sécurité (le Bon Voisinage ou la Bonne Entente) et l’Intégration continentale.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.over-blog.com
[i] Vision : « Progrès et Développement »; Discours : « Paix et Sécurité »; Idéologie : « Démocratie et Liberté ».