RDC : Le piège de la candidature unique de l'Opposition politique à la présidentielle

Publié le 24 août 2018 , mis à jour le 24 août 2018 Par Joël Asher Lévy-Cohen

République démocratique du Congo

Le Peuple congolais face à un choix cornélien : ''Confier son destin politique et national entre les mains de ses éternels bourreaux au nom de l'unité politique de l'État et de la réconciliation nationale'' ou ''Confier son destin politique et national aux mains de ses avocats les plus ardents au nom de la démocratie et de la liberté de la Nation, du développement économique de la Collectivité publique et du progrès social du Citoyen''.

Moïse Katumbi Chapwe, Jean-Pierre Bemba Gombo et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

Le piège de la candidature unique de l'Opposition politique à la présidentielle

Et si le Peuple congolais refusait catégoriquement la liberté et la démocratie, le développement économique et le progrès social, et cédait aisément aux sirènes alléchantes de ses éternels bourreaux et de leurs parrains…

‘‘L’imbécile dort toute sa vie, il ne se réveille que le jour de sa mort’’ Proverbe chinois

Par Joël Asher Lévy-Cohen

La mafia négrière internationale qui a, littéralement, pris en otage la République démocratique du Congo, a imaginé le principe ou la règle fantasmatique de "candidature unique" de l'Opposition à la présidentielle dans l'optique d'asphyxier ''soigneusement'' - [cyniquement] - l'UDPS et, surtout, de la marginaliser indéfiniment du jeu politique.

Il existe, en réalité, deux oppositions politiques en République démocratique du Congo. La première a été fabriquée par le Peuple congolais pour défendre ses intérêts primordiaux. Celle-ci gravite autour de l'UDPS et alliés. La seconde, celle des mercenaires de tout poil, et souvent de mèche avec le pouvoir tyrannique, a été montée de toutes pièces par la Communauté internationale agissant au nom de la mafia négrière pour défendre ses intérêts sacrosaints et anti-peuple.

Cette formation politique, très chère au regretté Étienne Tshisekedi wa Mulumba, a toujours été, en tant qu'avocat du Peuple congolais, favorable à la démocratie et la liberté, au développement économique de la Collectivité publique et au progrès social du Citoyen.

Pour Étienne Tshisekedi wa Mulumba, la démocratie est le processus de finalisation de l'indépendance nationale arrachée par Patrice Émery Lumumba, écrabouillée et hypothéquée par la triade de mercenaires successifs (Mobutu Sese Seko du Zaïre, Mzee Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila Kabange).

De ce fait, cette famille politique, très rompue à l'art de la lutte politique pacifique et non-violente constitue, à n'en point douter, un rempart indestructible, indéracinable, contre les projets meurtriers de reconquête tutélaire du pays.

Ce parti historique s'est toujours opposé farouchement, avec une résistance légendaire, à tous plans de mainmise brutale sur le patrimoine national, d'ailleurs, concoctés par les parrains des fossoyeurs de la Nation, a fortiori commanditaires des forces tyranniques dont la gestion catastrophique et ''made in'' – [étiquetée] – fantoche a déjà été éprouvée.

Jean-Pierre Bemba Gombo du MLC a déjà été vice-président de la RDC pendant la Transition politico-militaro-maffieuse, sous le régime monstrueux de 1 + 4 (2003 - 2006). Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a toujours milité en faveur de la démocratie et de la justice, de la défense des libertés publiques et des droits humains fondamentaux. Il n'a jamais participé de loin ou de près à la gestion catastrophique du pays.

En effet, en réponse à la stratégie de spoliation de la mafia négrière internationale, l'UDPS a toujours exigé que le Peuple congolais ait naturellement un mot à dire sur son destin politique national et l'exploitation de ses richesses étatiques.

Le ministre belge des Affaires étrangères, M. Didier Reynders, en audience avec Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi de l'UDPS et Moïse Katumbi Chapwe d'Ensemble

Par conséquent, pour arriver à leurs fins mesquines, les forces négrières, souvent tapies dans l'ombre, parfois agissant au grand jour à visage découvert, tout comme masqué, et via leurs fondés de pouvoir, manipulant d'ailleurs à distance le jeu politique congolais, depuis Bruxelles, Londres, New-York, Paris et Washington, comptent énormément sur la perte manifeste de ‘‘mémoire’’ et l'absence de ‘‘culture politique’’ de la population du pays.

Joël Asher Lévy-Cohen

Journaliste indépendant

Pensée du jour, à méditer profondément

‘‘Le malin vit de l’imbécile, et l’imbécile de son travail’’ Proverbe espagnol