Nadia Murad Basee Taha et Dr Denis Mukwege Mukengere intronisés ‘‘Apôtres de la Paix’’ à Oslo
‘‘Si la non-violence est la loi de l’Humanité, l’avenir appartient aux Femmes. Qui peut faire appel au cœur des Hommes avec plus d’efficacité que la Femme ?’’ Mahatma Gandhi
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
Nadia Murad Basee Taha de l’Irak est une ancienne ‘‘esclave sexuelle’’ de la tristement célèbre Organisation de l’État islamique (EI) ou DAESH.
Elle a été réduite à cette condition vile et infame à cause de ses convictions religieuses et son origine ethnique.
Elle appartient, en effet, à la communauté ''yazidie'' du ''Kurdistan'' irakien.
Pour avoir été battue, violée et séquestrée par les ''Barbus'', a fortiori tenants du nouvel ordre moral et spirituel international, cette brave dame est, de nos jours, devenue ‘‘activiste’’, qui plus est ‘‘défenseuse des droits fondamentaux des femmes’’ dans son pays pourtant meurtri par une guerre sale et injuste, artificielle et préprogrammée.
Ce conflit armé des plus virulent en termes de coûts humains a réussi à transformer la femme en trésor de guerre que se l’arrachent violemment les ''Barbus'' devenus par la force des événements et, surtout, - moralité oblige ! - ''rapaces sexuels''.
Le Dr Denis Mukwege Mukengere de la République démocratique du Congo est, dans la vie pratique, gynécologue-obstétricien.
Ce médecin de brousse ou de campagne a, en réalité, acquis sa renommée nationale et internationale en réparant chirurgicalement l’appareil génital des femmes.
À vrai dire, ces patientes de toute autre nature présentent cette particularité et cette singularité d’avoir été molestées et mutilées sexuellement dans des zones de conflit armé où la femme a été littéralement transformée en butin de guerre pour satisfaire les pulsions incontrôlées des hommes en armes ou en treillis.
C’est, d’ailleurs, aux termes de leur travail salutaire pour redonner à la Femme, ‘‘Mère de l’Humanité’’, sa dignité bafouée que l’Irakienne Nadia Murad Basee Taha et le Congolais Denis Mukwege Mukengere ont conjointement reçu le prix Nobel de la paix.
Ce prix prestigieux leur permet incontestablement d’entrer de plain-pied dans ce club accueillant des personnalités à la voix forte et puissante pour incliner positivement le cours de l’histoire humaine.
D’ailleurs, dans leur discours d’acceptation du prix Nobel, les deux récipiendaires ont plaidé tout à fait naturellement pour une meilleure justice afin de protéger les droits inaliénables et sacrés de la ‘‘Mère de l’Humanité’’.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
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