Une étoile supergéante a bel et bien vu le jour dans la galaxie politique canadienne. Elle s'appelle le Parti populaire du Canada. Elle est dirigée par Maxime Bernier. Ce député fédéral de Beauce est un ancien membre influent du Parti progressiste-conservateur du Canada. Classée à droite de l'échiquier politique, cette nouvelle formation politique qui entend jouer un rôle de premier plan, se définit comme l'avocat du peuple, le défenseur des Citoyennes et Citoyens.
Ancien membre influent du Parti progressiste-conservateur du Canada (PCC), Maxime Bernier, député fédéral de Beauce, a fondé le Parti populaire du Canada qui prône un Canada respecté sur la scène internationale et dynamique sur le plan domestique.,
Une étoile a vu le jour dans la galaxie politique canadienne. Elle s'appelle le Parti populaire du Canada. Classée à droite de l'échiquier politique, cette formation politique se définit comme l'avocat du peuple, le défenseur des Citoyennes et Citoyens.
Canada
Élections Législatives 2019
Le Parti populaire du Canada (PPC) dans les starting-blocks
Maxime Bernier porte-étendard des idées conservatrices ?
‘‘Les vrais conservateurs s’occupent des gens (Citoyennes et Citoyens ndlr). Ils ne servent pas des lobbies (…).’’ Maxime Bernier, député fédéral de Beauce
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
Le Canada, pays à vieille tradition démocratique, se prépare sereinement à plonger dans le tourbillon électoral. Pour l’instant, cette sérénité tranche avec la douceur exceptionnelle du début de la période estivale. Un commencement d’été dont le mercure tutoie littéralement des températures bien en deçà des moyennes saisonnières. Mais pour combien temps ?
Ce qui est sûr et certain, – météorologie politique oblige ! –, cette campagne électorale sera, à tous points de vue, chaude et virile. Elle sera, sans conteste, à l’image des étés canadiens, d’ailleurs, fort connus pour leur chaleur, à quelques égards, torride et ‘‘piquante’’. Vu la configuration du champ politique national, elle donnera, sans nul doute, lieu à des luttes épiques et serrées. Rendez-vous le lundi 21 octobre 2019 à 22 heures (heure de l’Est canadien bien entendu) lors du compte-rendu des résultats électoraux.
En attendant que les machines partisanes se mettent réellement en marche, et ce à l’image des vrombissements de moteurs de Formule 1, bon nombre de formations politiques ayant pignon sur rue affinent leurs stratégies et affûtent leurs armes. Préparant leurs équipes de campagne selon cet adage séculaire ‘‘qui veut aller plus loin ménage sa monture’’, toutes ces familles politiques sollicitent des fonds auprès des Citoyennes et Citoyens. Celles-ci recrutent aussi de nouveaux adhérents. Dans la foulée, elles organisent même des primaires afin de désigner des candidates et candidats capables de défendre leurs couleurs partisanes et, au finish, de remporter un siège électoral.
Pour ainsi dire, les élections législatives arrivent à grands pas au Canada. Tenus le lundi 21 octobre 2019, ces scrutins seront, tout compte fait, des plus excitants voire même des plus prometteurs de l’histoire politique de ce pays d’Amérique du Nord. En effet, ces joutes électorales verront participer pour la première fois une nouvelle force politique. Et non des moindres. Celle-ci affiche très clairement de grandes ambitions pour le pays. Son leader est, certes, et surtout, un grand habitué de grands rendez-vous politiques. Il s’agit, en réalité, du Parti populaire du Canada dont la vocation très ouvertement déclarée est de ‘‘gouverner le Canada autrement’’. Donc, sa saine vocation est ‘‘d’administrer différemment ce pays chéri par des millions d’êtres humains’’.
Le chef de cette nouvelle formation n’est nul autre que Maxime Bernier, député fédéral de Beauce. Celui-ci fut à plusieurs reprises ministre sous le régime conservateur de l’Albertain Stephen Harper. Pour ainsi dire, cette personnalité politique originaire du Québec est issue tout droit du ‘‘moule’’ conservateur du Canada.
En effet, au cours du deuxième semestre de l'année 2018 (au mois d'août et septembre), Maxime Bernier qui a naturellement flairé le bon coup, a certes pris, après mûre réflexion, la très lourde décision de quitter la barque du Parti progressiste-conservateur du Canada (PCC) en vue de fonder le Parti populaire du Canada (PPC). Cette nouvelle formation politique est bel et bien née le 17 février 2019. Elle est, surtout, enregistrée en vertu de la législation sur les partis auprès d’Élections Canada. Ce qui lui offre, bien entendu, la possibilité de participer directement à des scrutins électoraux organisés par cette autorité administrative à l’échelle fédérale. Y compris la possibilité de participer sans entrave aucune à bon nombre de débats politiques et électoraux organisés cette fois-ci par des médias de masse ou des consortiums de médias.
En si peu de temps, – [ce qui est en soi une performance fort louable] – le Parti populaire du Canada (PPC) qui est à, vrai dire, parti de très loin, a essaimé très rapidement dans tout le Canada. Bien entendu comme des champignons en pleine saison estivale. À ce titre, cette formation politique s’est littéralement affirmée comme pancanadienne et non point comme un parti cloisonné ou cantonné à une région ou adossé à une clientèle précise. Avec 40 mille membres à son actif dont 22 % enracinés au Québec - [la population québécoise représente en fait 23 % de la population canadienne] - et 16 % concentrés en Alberta - [la population globale de cette province ultraconservatrice des Prairies représente en réalité 12 % de la population nationale] -, cette entreprise politique chère à Maxime Bernier se veut, à l’heure actuelle, un parti de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens.
‘‘Quadrillant un territoire national immense’’, le Parti populaire du Canada (PPC), que d'aucuns accusent de fractionner le vote conservateur afin de favoriser la reconduite aux affaires gouvernementales du Parti libéral de Justin Trudeau, s’est déjà installé dans plus de 90 % des comtés électoraux disséminés sur la vaste étendue du pays. Sous la gouvernance de Maxime Bernier, cette formation politique pancanadienne a réussi à constituer 323 associations de comté - régulièrement approuvées par Élections Canada - sur les 338 comtés (circonscriptions électorales) véritablement existants pour diffuser son message politique et électoral. Aussi a-t-elle réussi à recruter - [du moins pour l'instant] - pas moins de 217 candidats sur l'ensemble du territoire en vue de la bataille électorale décisive du lundi 21 octobre 2019. Selon les prévisions les plus optimistes émises par les stratèges du parti, le quadrillage le plus complet du Canada, soit 338 candidats à la députation fédérale, pourrait être réalisé avant la fin du mois de juin. Tout au plus début juillet 2019.
Cette progression fulgurante enregistrée en pas moins de 7 mois d’existence sur le champ politique porte à penser que le Parti populaire du Canada (PPC) s’affirme très nettement et très clairement sur l’échiquier national comme un parti a fortiori ‘‘dominant’’. Vu l'accélération et l'engouement au niveau de l'adhésion populaire, il se positionne, en réalité, comme un parti de gouvernement. À ce titre, il n’entend point faire de la simple figuration. Donc, il n’entend point jouer les seconds violons (ndlr).
En d’autres termes, le Parti populaire du Canada (PPC) est une formation politique avec et sur laquelle il faut impérativement compter pour la conquête du pouvoir et surtout la grande transformation du Canada, laquelle s’inscrit au IIIe millénaire. Toutefois, cette embellie enregistrée au niveau de l'adhésion populaire doit se traduire lors des échéances électorales en bulletin de vote ou lors des sondages d'opinion en fermes et réelles intentions de vote. Ce qui constitue, bien sûr, une autre paire de manche. Ce qui est sûr et certain, les stratèges de ce nouveau mouvement politique y travaillent d'arrache-pied.
Cette décision de Maxime Bernier de porter dans les fonts baptismaux le Parti populaire du Canada (PPC) a été, sans aucun doute, arrêtée dans le dessein d’offrir à l'ensemble des Canadiennes et Canadiens de nouvelles perspectives d’avenir. Perspectives, d’ailleurs, centrées sur la personne même du Citoyen au sens générique du terme. Citoyen sur qui pèse, en fait, de nos jours maints fardeaux parmi lesquels la fiscalité, la précarité du marché de l’emploi, les charges sociales, les emprunts personnels, l’endettement des ménages, l'échec de l'intégration des immigrants et l'insécurité sous toutes ses formes, etc.
Devant un tel tableau socioéconomique qui invite, en réalité, les Canadiennes et Canadiens à serrer davantage la ceinture jusqu’au cran, le Parti populaire du Canada (PPC) placé sous la férule de Maxime Bernier propose de revenir à des recettes conservatrices éprouvées. Toutes ces solutions s’appuient sur une éthique quadruple. À savoir : la ‘‘Liberté’’, la ‘‘Responsabilité’’, ‘‘l’Équité’’ et le ‘‘Respect’’.
S’agissant de la liberté, Maxime Bernier récuse, en bon conservateur, l’interventionnisme de l’État dans le domaine économique. À ce niveau, le député de Beauce rejette la culture de l’assistanat économique. Selon son diagnostic pointu, cette tradition a littéralement transformé les entreprises pourtant fondées sur la notion de profitabilité économique en assisté social. Celles-ci bénéficient, par ce biais, à coup de gracieuses subventions, de la manne financière provenant directement de l’État.
Pour le leader du Parti populaire du Canada (PPC), cette culture d’assistanat économique des corporations est tout à fait préjudiciable à la communauté nationale, à double niveau. D’une part, celle-ci ne permet pas du tout à la Collectivité publique d’éradiquer le cancer du chômage pour la simple et bonne raison qu’une fois servies, la très grande majorité des entreprises tendent à mettre la clé sous le paillasson. Et, d’autre part, les financements alloués à ces corporations économiques proviennent littéralement de l’augmentation des coûts (taxes et impôts. CQFD) imposés par le gouvernement aux Citoyennes et Citoyens.
Sur le terrain de la responsabilité économique, Maxime Bernier prône le productivisme. Cette vision permet à l’administration de l’État de produire des richesses et des revenus. À cet égard, il promeut la réduction de la taille de l’État, d'ailleurs sustentée par l’informatisation voire même l’automatisation des tâches normalement exécutées par l’être humain. Ce régime minceur permet à l’État de faire d'énormes et réelles économies. Aussi lui permet-il de les réaffecter à des besoins plus importants de la collectivité publique.
En outre, sur ce même terrain de responsabilité économique, le Parti populaire du Canada (PPC) prône - ce qui sous-tend à coup sûr le principe d'équité et de justice - la réduction des impôts qui pèsent lourdement aussi bien sur les personnes physiques que sur les personnes morales. À ce propos, la grande préoccupation de Maxime Bernier est, – pourrait-on supposer –, la relance tous azimuts de la consommation au niveau des ménages. Aussi est-elle indéniablement la modernisation de l’outillage industriel et économique au profit des entreprises privées en tant qu'entités sociales participant directement au développement économique afin de soutenir l’activité ou la productivité économique.
En termes de responsabilité politique et administrative, l’État, eu égard à sa noble mission de pouvoir politique et de gestionnaire public, se doit d’équilibrer les comptes publics par la maximisation des recettes financières et le contrôle effectif et strict des dépenses publiques. À ce propos, la plus grande préoccupation politique du Parti populaire du Canada (PPC) s'avère, en fait, la réduction des déficits publics qui ne cessent pratiquement plus de se creuser. Ceux-ci sont souventes fois engendrés par une multitude de projets jugés inutiles ou une surabondance de programmes publics catalogués contreproductifs.
À cet effet, Maxime Bernier épingle l'aide internationale en direction du Tiers-Monde. Celle-ci est, sans nul doute, en pratique inefficace. Aussi le député de Beauce indexe-t-il la lutte contre les changements climatiques. Force est de relever que tous ces bouleversements climatologiques qui ne cessent pratiquement pas de diviser la communauté des experts ès qualité, relèvent plus de l'hypothétique que du chimérique.
Par ailleurs, il sied de souligner que les déficits publics sont également alimentés par l’augmentation effrénée des coûts sociaux et la cherté des services publics mis à la disposition des Citoyennes et Citoyens.
En termes de responsabilité sociale et culturelle, Maxime Bernier que certaines voix autorisées dépeignent comme le ''Donald Trump du Nord'', n’entend nullement rouvrir le débat qui heurte de plein fouet le droit à l’avortement. À cet effet, il n’entend point orienter ou influencer de quelque manière que ce soit le Parti populaire du Canada (PPC) sur cette question fondamentale d’ailleurs au cœur de la régénération des sociétés occidentales. Advenant un tel débat, - si débat il y aura effectivement -, et puisqu'il s’agit pratiquement d’une question de société qui dépasse de loin les clivages politiques traversant la société, il entend laisser à chaque député de son mouvement politique - en tant que représentant légitime du peuple canadien - la liberté de voter selon sa foi, sa conscience et ses convictions les plus intimes.
S'agissant de l'épineuse question de l'immigration, Maxime Bernier s'oppose farouchement à la régularisation des réfugiés dits ''économiques''. Ce qui laisse à penser que le Canada pourrait, théoriquement, respecter tous ses engagements internationaux en matière ultrasensible de réfugiés politiques. Toutefois, cette personnalité politique privilégie, à propos de l'immigration des personnes ou communautés étrangères, rien de moins que l'accueil des migrants investisseurs. Ce qui est clair, cette catégorie d'individus exclusivement ciblée par le Parti populaire du Canada (PPC) est plutôt supposée apporter des capitaux et des compétences techniques participant au développement et au progrès du pays.
Par ailleurs, sur la question du nombre d'immigrants à recevoir annuellement sur le sol du territoire canadien, le député de Beauce estime qu'il y a lieu de plafonner cet accueil à hauteur de 250 mille individus. D'après sa vision, ce seuil migratoire répond plutôt à des impératifs d'ordre socioéconomique et socioculturel. Ceci en raison de l'enjeu intégrateur des personnes ou communautés qui immigrent au Canada. En effet, l'arrivée des étrangers ne doit pas, estime Maxime Bernier , se faire au détriment de la cohésion culturelle et de la stabilité socioéconomique du pays. À ce propos, ce seuil - raisonnable selon le député fédéral de Beauce - de 250 mille immigrants au profil majoritairement investisseur était celui normalement arrêté par le gouvernement conservateur au sein duquel il a - [loyalement] - servi pendant des années sous la férule de l'Albertain Stephen Harper.
En termes d’équité, le Parti populaire du Canada (PPC) prône sans hésiter la justice sociale. En fait, cette formation politique prône le principe d’égalité de toutes et tous devant la loi, le logement, l’accès de toutes et tous aux soins de santé, à l’éducation et au progrès technologique. Pour ce qui est du respect, cette famille de pensée politique prône le respect des Citoyennes et Citoyens en tant qu’acteurs politiques et économiques, sociaux et culturels. Aussi prône-t-elle le respect de ses engagements vis-à-vis de la population, engagements d'ailleurs pris dans le cadre politique et démocratique (électoral).
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant