Lionel Messie, le célèbre percussionniste de l'équipe de Barcelone de football et de l'Albiceleste (la sélection nationale argentine)
Cristiano Ronaldo exhibe les cinq ballons d'or remportés au cours de sa prestigieuse carrière de football.
Le défenseur central Virgil Van Dijk de Liverpool et des Pays-Bas sait marquer des buts. Il constitue un atout offensif pour son équipe lors des coups de pied de coin.
Le Ballon d'or
L'arbre qui cache la forêt de grandes ambitions économiques et batailles commerciales
Par Joël Asher Lévy-Cohen
Le Ballon d'Or est, de nos jours, un véritable outil de marketing au service exclusif de la promotion du football européen présenté comme l'épicentre du football mondial.
À preuve, la très grande majorité des nominés sportifs - peu importe leurs origines ou nationalités - proviennent de cet espace footballistique, tout comme évoluent dans de grands clubs affiliés aux grands championnats de football du continent européen.
En réalité, au moment de déterminer le choix des gagnants substantiellement réduits au rang de mannequin pour promouvoir des articles de sport, c'est [curieusement] la parole des équipementiers sportifs qui prime.
Ce sont ces commanditaires sportifs qui décident réellement de l'attribution des prix. Et non point des experts et journalistes ou amateurs et supporters.
Ce privilège de choix revient de plein droit aux équipementiers de renom en tant que partenaires de grandes instances sportives européennes et mondiales.
Celui-ci leur est tout simplement accordé en vue de doper les ventes commerciales à l'échelle planétaire.
Donc, l'attribution de ce prix du ballon d'or qui tombe pratiquement la même période de rabais alléchants ou de soldes attrayants que ''Black Friday'' est pour l’ensemble de ces commanditaires sportifs - qui se sont, d'ailleurs, partagé la planète en différentes zones d'influence économique - une occasion de se livrer ouvertement une très rude bataille commerciale et, par voie de conséquence, d'engranger d'énormes plus-values financières.
D'ailleurs, peut-on remarquer, derrière chaque prétendant au prix du Ballon d'Or se cache, à vrai dire, un équipementier sportif de grande renommée internationale...
Par ailleurs, le vote des journalistes, des joueurs, des entraîneurs sportifs et même du grand public n'est point destiné à rendre le processus de choix du vainqueur du ballon d'or plus démocratique voire même plus équitable. Donc plus transparent. Que nenni.
Cette procédure est, en réalité, un immense écran de fumée chargé de camoufler les véritables grands enjeux commerciaux entourant l'attribution dudit prix ou le choix des gagnants qui sont, en réalité, et de leur strict point de vue, moins des joueurs de football que des mannequins sportifs.
Parmi ces grands enjeux fondamentaux, il faut mettre en exergue le contrôle étroit du vaste marché d'articles de sport dans le monde que sont évidemment les Amériques, l'Europe et l'Asie (Extrême-Orient).
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant