Lors de la présidentielle de 2018, Martin Fayulu Madidi (MAFA) est un candidat fabriqué par la presse internationale (TV5, France 24, RFI, Le Soir, La Libre Belgique, etc.) et les multinationales occidentales pour assurer le libre pillage des richesses matérielles de la République démocratique du Congo.
Les résultats du scrutin présidentiel du dimanche 30 décembre 2018 en RDC
Le discours trompe-l’œil de Martin Fayulu Madidi (MAFA) et de l’ÉCIDé
De la mythologie politique à la saga électorale
‘‘La sincérité est la perle qui se forme dans la coquille du cœur.’’ Proverbe soufi
Par Joël Asher Lévy-Cohen *
La République démocratique du Congo est un marigot politique fréquenté par des nains tout à fait mêlés aux géants et mastodontes. Dans cet espace politique amputé de toute morale puisque visiblement assujetti à la mafia, les nains se fabriquent réalistement des légendes de toutes sortes dans l’unique but de se faire passer pour de vrais titans. Cette recette miracle fonctionne à tout bout de champ en raison de l’analphabétisme politique qui gangrène la moelle épinière de la Nation et, surtout, de la marginalisation ethnico-tribale manifestement érigée en culture politique par des officines ténébreuses.
Ce qui est sûr et certain, dans cet État d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains, Martin Fayulu Madidi (MAFA) est un nain politique. Par voie de conséquence, pour ressembler aux titans de la vie politique nationale, il est obligé de s’inventer à tout prix des légendes[i]. Celui-ci est obligé de se fabriquer de toutes pièces bien des mythes politiques en vue de camoufler son véritable statut d’acteur politique de second plan ou de troisième classe. À vrai dire, il se construit de fausses images en vue de dissimuler son rang de politicien roublard ayant un pois chiche dans la tête, manifestement insignifiant, ou d’homme politique sans importance réelle voire même sans intérêt profond sur le plan local.
Cette stratégie de camouflage qui lui réussit, d’ailleurs, si bien, fait évidemment de Martin Fayulu Madidi (MAFA) un véritable mythomane. Au sens propre tout comme au sens figuré. Force est de constater que cette mythomanie qui ronge, naturellement, toutes ses facultés mentales au point de le faire passer aux yeux de l’opinion pour un dépressif nerveux, pour un détraqué mental en raison de sa propension pathologique à tout contester, à tout rejeter, a manifesté ses premiers symptômes cliniques lorsqu’il a très nettement et très clairement pris cette initiative arrogante de s’autoproclamer ‘‘Soldat émérite du Peuple congolais’’. Au nom de cette logique opportuniste hautement bien pensée et même bien calculée, le soldat MAFA écume toutes les manifestations anti-régime ciblant Joseph Kabila Kabange dès 2015.
Bien entendu, l’idée qui justifie très pratiquement cette stratégie opportuniste, est assurément la reconnaissance politique vis-à-vis de ses pairs, d’ailleurs, totalement ‘‘désillusionnés’’ et ‘‘bâillonnés’’ par un pouvoir, sans doute, aux abois. En effet, le soldat émérite MAFA vise stratégiquement, par ce biais, l’acquisition d’une aura somme toute nationale qui lui fait naturellement défaut en raison de son nanisme. Il vise, par ce truchement, son élévation politique au rang de grand ‘‘combattant’’ et de grand ‘‘résistant’’ à une tyrannie des plus féroce dont ‘‘le langage musclé se résume concrètement aux tueries de masse, aux arrestations arbitraires, au crépitement des armes contre des manifestants pacifiques et non-violents’’. Toute cette attitude est dictée par sa soif inextinguible d’égaler coûte que coûte sur le double terrain politique et national la figure emblématique de la lutte démocratique, à plus forte raison chef de file incontestable et incontesté de l’Opposition politique et démocratique, Étienne Tshisekedi wa Mulumba.
Pour recevoir, sans contredit, l’onction du père de la démocratie politique et nationale qu’il n’a d’ailleurs pas hésité, une seule seconde, à trahir visiblement lorsqu’il fut littéralement question de ne point siéger aux différentes institutions parlementaires suite à ses injonctions relativement au double scrutin présidentiel et législatif de 2011[ii], MAFA en bon félin se rapproche aisément de la famille Tshisekedi. En bon renard qui sait, indubitablement, flairer de grands coups, ce fameux Soldat émérite du Peuple congolais se lie, très rapidement, d’amitié avec Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) qu’il ne lâche plus d’une semelle[iii]. Cependant, tel un magicien qui sait, certes, endormir son public infantilisé ou hypnotisé pour une cause funeste, il devient même un coutumier de la permanence politique et administrative de l’UDPS. Bref un familier de l’appareil politique de cette formation.
Prenant, réellement et au fil du temps, du volume dans l’espace politique grâce à sa participation active aux nombreuses manifestations de l’UDPS, - Celles-ci sont, bien sûr, réprimées dans le sang –, MAFA pousse son outrecuidance encore plus loin. Il va jusqu’à contester virulemment l’action politique de certains opposants. À cet effet, il devient même un distributeur de cartons rouges pour sanctionner tel ou tel acteur politique. Son partenaire Adolphe Muzito Fumutshi qu’il a, d’ailleurs, accusé publiquement de malversation financière et de dilapidation des deniers publics en sait véritablement quelque chose.
À ce propos, lors des assises politiques de Genval (Belgique) en 2016, MAFA, fort connu pour ses coups de tête et ses sautes d’humeur imprévisibles, refuse carrément d’y participer. Ce tonitruant Soldat émérite du Peuple congolais conditionne même sa modeste participation à cette réunion de l’Opposition à l’expulsion de l’homme d’affaires Adam Bombole Intole du MLC. Il sied de relever que, par le passé, MAFA a déjà trahi cette personnalité politique lors de la désignation du gouverneur de la ville-province, et a fortiori, capitale Kinshasa en 2006 – 2007.
Au cours de cette élection somme toute électrique, ce Soldat émérite du Peuple congolais jette son dévolu sur André Kimbuta Yango, un cacique du PPRD, au service exclusif de Joseph Kabila Kabange. Ce coup bas témoigne déjà, à cette époque, de la vraie nature ou vraie personnalité, donc du véritable ‘‘visage’’ de MAFA. C’est-à-dire : ‘‘un personnage froid, sournois, atrabilaire, profondément tribalo-ethnique, un mercenaire de Joseph Kabila Kabange au sein des forces de l’Opposition’’. Cette attitude empreinte de cynisme machiavélique n’est pas sans rappeler son comportement, tout à fait décrié, à Genève lors de la désignation du candidat unique de l’Opposition pour la fameuse présidentielle du dimanche 30 décembre 2018.
En effet, au cours de cette réunion organisée en Suisse avec l’onction des Transnationales du secteur aussi bien minier que financier, MAFA dont la félonie est, à n’en point douter, le plat préféré, trahit sans états d’âme son coreligionnaire Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il fait croire, lors du vote du premier tour, à ce dernier qu’il lui donnera sa voix. Mais, quelle ne fut, bien sûr, la très grande surprise de Tshisekedi de constater que son fameux ‘‘Frère’’ en Christ Martin Fayulu Madidi venait indiscutablement de le rouler dans la farine ! Oui un sacré dribbleur MAFA[iv] !
En effet, Tshisekedi a été purement et simplement éliminé par le tristement célèbre Soldat du Peuple au profit de Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir à qui il a pleinement apporté sa voix qu’il considère comme un précieux sésame[v]. La suite est bel et bien connue de toutes et de tous. Le Britannique Alan Doss[vi] travaillant pour le compte de la Fondation Kofi Annan tire du chapeau Martin Fayulu Madidi à titre de candidat champion de l’Opposition pour faire face au dauphin du régime lors de la présidentielle de 2018 : ‘‘Emmanuel Shadary Ramazani’’.
Vint, alors, la période électorale proprement dite en vue de désigner par la voie étroite des urnes le candidat le plus à même de représenter le Peuple congolais et, surtout, censé porter sur ses épaules le destin politique de toute une Nation en jachères.
Pendant la campagne et même la précampagne, MAFA claironne sur tous les toits du monde qu’il n’entend nullement participer à des joutes électorales qui font, d’ailleurs, intervenir des machines électroniques – ordinateur et imprimante – pour le vote démocratique des Citoyens. À cet effet, il demande expressément aux électeurs d’utiliser en lieu et place des machines à voter des bulletins de vote pour cocher le nom du candidat. Ce qui est, déjà, en soi une infraction à la loi électorale. Ce qui témoigne, à vrai dire, de l’état de santé mentale de ce personnage. Par voie de conséquence, que MAFA explique très sérieusement à l’opinion publique internationale autant que nationale par quelle magie il a véritablement réussi à remporter haut la main une élection aussi cruciale que la présidentielle après avoir totalement démobilisé les électeurs et, surtout, entretenu un mystère et un vrai suspense autour de sa participation fantaisiste !
S’agissant de son audience nationale et de son poids politique, Martin Fayulu Madidi (MAFA), auréolé de son choix sujet à caution à Genève, appelle le vendredi 28 décembre 2018, avec la sainte bénédiction de tous les ténors de Lamuka[vii], la fameuse plateforme qui soutient sa candidature électorale, une journée ville morte. Ce qui, assurément, constitue, à deux jours du vote crucial, un véritable test de popularité. Ce qui constitue, visiblement, un véritable baromètre d’audience politique et nationale.
Il importe de souligner que cette initiative fut indéniablement sur le terrain une déconvenue. Une sérieuse désillusion. En effet, celle-ci s’est vite transformée en une claque pour MAFA d’ailleurs très accoutumé au burlesque et à la fanfaronnade. Elle fut un cauchemar pour sa plateforme de mercenaires ‘‘Lamuka’’. Cela est d’autant plus vrai que le mot d’ordre en faveur de la ville morte n’a jamais été suivi à la lettre par toute la population sur toute l’étendue du territoire national. Celle-ci a, néanmoins, vaqué à toutes ses occupations coutumières comme si de rien n’était. En réalité, elle s’est fait un point d’honneur en ignorant catégoriquement le fameux MAFA et toute sa bande de soudards.
Par conséquent, que le fameux Soldat émérite du Peuple congolais explique sereinement à la face du monde comment il a pu remporter une élection présidentielle cruciale alors même qu’il fut incapable de mobiliser l’ensemble de la population et même le pays tout entier pour la journée ville morte, et ce à deux jours du scrutin[viii] ! Qu’il explique comment il a pu vraiment gagner un scrutin sans pour autant bénéficier d’une base électorale fiable et viable[ix] ! Qu’il explique finalement comment il a acquis sa victoire électorale en animant bien sûr des rassemblements politiques tout à fait vides de supporters et de sympathisants[x] !
Au cours d’une entrevue accordée à une presse internationale accréditée à Kinshasa lors de la période d’attente des résultats électoraux, le fameux MAFA s’autoproclame vainqueur à hauteur de 72 % des suffrages exprimés par la population sans jamais vraiment expliquer l’origine de sa comptabilité. Toujours est-il que par un coup de baguette on ne peut plus magique, il revoit de lui-même à la baisse, quelques jours plus tard, ses propres faux résultats. Il les ramène au seuil fixé stratégiquement par l’ensemble de ses soutiens internationaux – notamment ‘‘belges’’ et ‘‘français’’[xi] –. C’est-à-dire : ‘‘62 % des voix’’. Oh ! Mystère que tu nous tiens !
Quand, finalement, les résultats définitifs sont publiés par la CENI, MAFA retrouve ses habits de combattant d’une révolution perdue d’avance. Il décide de porter le contentieux électoral devant la cour constitutionnelle. Devant cette plus haute juridiction, le fameux Soldat émérite du Peuple congolais exige trois choses contradictoirement opposées. Il demande l’annulation complète des élections au motif que des voix de provinces ont été délibérément ignorées au cours de ce scrutin présidentiel. Dans cette même requête, il demande la suspension de tous les résultats électoraux au bénéfice du recomptage manuel des voix. Aussi demande-t-il au juge constitutionnel qu’il soit déclaré par défaut vainqueur d’une élection tripatouillée par le pouvoir.
Cette requête de MAFA devant le plus haut tribunal constitutionnel constitue une quadrature du cercle dans la mesure où celle-ci ne porte pas d’objet précis. En effet, si les élections doivent être annulées, pourquoi réclame-t-il alors la suspension des résultats ? Si les résultats doivent être suspendus, pourquoi exige-t-il la victoire électorale ou l’annulation des élections ? S’il doit être proclamé vainqueur, pourquoi sollicite-t-il l’annulation de l’élection ou la suspension des résultats ?
Toutefois, ce qui est plus grave, au titre du contentieux électoral, MAFA a introduit auprès de la cour constitutionnelle une double requête totalement contradictoire et signée par le même conseil juridique ou avocat. En effet, dans la première requête, ce porte-étendard de Lamuka revendique sa victoire à l’élection présidentielle à hauteur de 62 % des voix exprimées. Dans une seconde requête, bien entendu en complément de la première et introduite dans un délai de vingt-quatre heures, il revendique une victoire à hauteur de 46 % des suffrages exprimés. Finalement, avec quel pourcentage, le fameux Soldat émérite du Peuple congolais a-t-il très exactement remporté le scrutin présidentiel du dimanche 30 décembre 2018 ? Mystère ! Mystère !
Cela dit, devant le plus haut tribunal constitutionnel, il va de soi que la procédure est totalement rigide. À ce niveau, les preuves exigibles aux fins de révision des résultats sont définies par la loi. Il ne peut s’agir que des ‘‘procès-verbaux’’ dûment signés par le président du bureau de vote et les témoins assermentés, donc manifestement agréés par la CENI en tant que pouvoir organisateur des scrutins. Toutefois, à titre de preuve pour infirmer les résultats de la présidentielle, le conseil juridique de MAFA apporte une kyrielle de valises et de cartons bourrés de coupures de journaux de la presse autant internationale que nationale, lesquels accréditent logiquement sa victoire. En d’autres termes, le candidat malheureux n’a vraiment jamais aligné des témoins certifiés dans les bureaux de vote et, surtout, n’a vraiment jamais disposé de procès-verbaux en bonne et due forme.
Cependant, pour clamer urbi et orbi sa victoire sujette à caution, MAFA reprend in extenso le ‘‘sermon’’ de l’Église catholique coiffée par la CENCO. Selon ce discours qui ne tient point la route, le candidat de Lamuka aurait remporté l’élection présidentielle avec 62 % des voix. Ces résultats qui posent déjà un problème d’éthique, ont été, d’après les pontifes ecclésiastiques, constatés et récoltés par les quarante mille observateurs de la CENCO alignés sur l’ensemble du territoire national. Pour la transmission des résultats, ceux-ci étaient, en réalité, équipés de smartphones de marque ‘‘Turaya’’, bénéficiant d’un dispositif de transmission de données électroniques par voie satellitaire.
Pourtant, dans le dessein de mener à terme ce processus électoral à haut risque, la CENI n’avait officiellement distribué que dix-sept mille licences à titre d’observateur, auxquels il faut bien entendu ajouter six mille autres pour les permanents. Or, si l’on se fie aux affirmations de la seule CENI, la CENCO en a bénéficié en tout et pour tout sept mille. ‘‘Tu ne mentiras point’’, enseigne la Bible… Alors, quelle peut être honnêtement la crédibilité des résultats électoraux récoltés ou fournis sur la base du mensonge ?
D’après la CENCO, MAFA a remporté haut la main la présidentielle du dimanche 30 décembre 2018. Toutefois, cet organisme catholique n’a jamais apporté la moindre preuve de ses affirmations. Il n’a jamais présenté le moindre procès-verbal pour étayer ses déclarations. Une chose est sûre et certaine, au regard de la loi électorale et sous peine d’être déféré devant la justice, un observateur agréé par le pouvoir organisateur qu’est la CENI ne peut en aucun cas détenir un procès-verbal. Ce document d’une importance capitale est strictement de l’apanage du témoin. Celui-ci est, bien entendu, soit le président du bureau de vote, soit le représentant officiel des partis compétiteurs.
En d’autres termes, si la CENCO s’était amusée à exhiber le moindre procès-verbal qu’elle ne détenait d’ailleurs même point, et ce en contradiction avec son mandat légal, une telle bourde se serait rapidement retournée contre elle. Avec pour conséquence immédiate : la traduction devant la justice des autorités ecclésiastiques pour détention illégale des procès-verbaux. Ce qui veut dire : les princes de l’Église se seraient discrédités à jamais. Déjà sous la gouverne de Mgr Laurent Monsengwo Pasinya et Mgr Fridolin Ambongo Besungu, cet organisme catholique devenu lobbyiste politique de la plateforme électorale Lamuka voire même un parti politique à part entière a toujours eu une pâle réputation.
Partant de cette considération, la vérité des urnes, sans nul doute réclamée par MAFA, relève de la pure et simple distraction. Un vrai divertissement politique. Cette revendication est plutôt une opération sournoise. Celle-ci est plutôt destinée à provoquer brutalement une guerre civile de type intercommunautaire ou interconfessionnelle en vue de faire intervenir de puissants intérêts anti-patrie pour changer radicalement le cours du destin politique de la République démocratique du Congo[xii].
Telle est la mission confiée à MAFA et à la plateforme politique et électorale LAMUKA dont les principaux ténors ne manquent jamais une seule occasion pour menacer, d’ailleurs sans retenue et sans complexe, sans états d’âme et même sans âme d’État, le pays d’un conflit majeur susceptible d’emporter ses ressorts fondamentaux et institutionnels, de briser toute sa cohésion nationale[xiii].
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.centerblog.net
www.joelasherlevycohen.over-blog.com
www.joelasherlevycohen1.wordpress.com
[i] Par le passé, Lambert Mende Omelanga a déjà fait la même observation. Il est arrivé à cette conclusion lapidaire que Martin Fayulu Madidi est, dans la vie, un véritable bluffeur sans finesse politique et sans intelligence humaine.
[ii] Étienne Tshisekedi avait solennellement demandé à tous ses partisans et sympathisants de ne pas siéger au sein des institutions politiques issues d’un hold-up électoral. Martin Fayulu Madidi qui se présentait sous le label ‘‘Alliés de l’UDPS’’ aux joutes législatives, n’avait point obtempéré. À cet effet, il avait prétexté que ‘‘sa base électorale qui n’existe d’ailleurs nullement, sauf dans sa caboche, puisque visiblement élu avec les voix massives de l’UDPS, lui avait interdit une telle posture politique’’.
[iii] Celui-ci dirige, à cette époque, le secrétariat national chargé des affaires internationales de l’UDPS.
[iv]Il est à l’image du célèbre footballeur allemand Pierre Litbarski du FC Cologne, son idole de jeunesse, capable de dribbler, selon la légende lui prêtée, une dizaine de joueurs, dans un espace aussi réduit qu’une cabine téléphonique.
[v] Cette personnalité est, en réalité, originaire de la même région que Martin Fayulu Madidi (MAFA). Il est effectivement un ‘‘Mpangi’’. C’est-à-dire : un ressortissant de l’ancienne province du Bandundu, du secteur Kwilu-Kwango.
[vi] Ancien Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) et haut dirigeant de la Mission d’observation de l’ONU au Congo (MONUC) de 2007 à 2010.
[vii] Les grosses pointures politiques de LAMUKA : Moïse Katumbi Chapwe du Katanga, Jean-Pierre Bemba Gombo de l’Oubangui, Adolphe Muzito Fumutshi du Bandundu, Antipas Mbusa Nyamwisi du Kivu, Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir du Bandundu, etc.
[ix] Lors des scrutins présidentiel et législatif du dimanche 30 décembre 2018, MAFA concourait également pour la députation nationale dans la circonscription populeuse de la Tshangu, sise dans l’est dans la capitale Kinshasa. Celle-ci a la particularité et la singularité de regorger très majoritairement des ressortissants de la région de Bandundu dont est originaire cette personnalité politique. Étant donné que le vote est généralement un recensement tribalo-ethnique en Afrique, on ne pouvait que s’attendre à ce que MAFA cartonne dans ce district électoral. Que nenni ! Il est arrivé en quatrième position. Il a été battu à plat de couture par le journaliste Eliezer Tambwe, alias Mwana kolo lopango (le Fils de la Maison), qui lui, ironie du sort, est originaire du Kasaï comme Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI). Qu’est-ce qui explique vraiment cette déroute électorale pour un homme politique prétendument si populaire ? En effet, les ressortissants du Bandundu sont fort connus pour leur solidarité régionaliste et leur vote ethnique et tribal. Mystère ! Toujours mystère !
[x] Les images des campagnes électorales de MAFA diffusées sur la toile Internet en décembre 2018 ont été trafiquées pour donner l’illusion qu’il était extrêmement populaire auprès de ses compatriotes alors que la réalité était tout autre sur le terrain. Elles ont été superposées à celles des manifestations de masse s’étant déroulées à Beyrouth (Liban) et à la place Maidan en Ukraine. https://www.youtube.com/watch?v=eKoQiIg5P3U. Ces images ci-dessus diffusées sur YouTube témoignent de l’escroquerie politique tendant à faire accroire que MAFA était un candidat populaire en RDC. On y voit même des drapeaux qui n’ont aucun lien direct ou indirect avec la RDC ou les partis politiques du pays.
[xi] Ceci n’est point un hasard.
[xii] Dans le plan de match des ténors de Lamuka, la nécessité d’une double intervention militaire française et belge à laquelle s’adjoindraient des pays de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA) est très largement souhaitée. En effet, celle-ci permettrait de plonger le pays dans une transition politique et maffieuse finalement couronnée par la tenue de scrutins présidentiel et législatif remportés par Moïse Katumbi Chapwe à la magistrature suprême et tous ses partisans dont le mandat se résume concrètement à la rétrocession des richesses minérales et naturelles autant que précieuses et stratégiques aux Transnationales occidentales.
[xiii] Les partisans de Moïse Katumbi Chapwe appellent ouvertement au démembrement du pays. Ceux de Martin Fayulu Madidi (MAFA) appellent très librement au renversement violent du régime (coup d’État ou soulèvement populaire) et même à l’assassinat brutal du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI).