Tous les quatre ans, la Fédération internationale de football association (FIFA) organise une coupe de monde de football. Ce tournoi de très haut niveau regroupe le gratin du football mondial. Après un mois de compétition acharnée entre les équipes qualifiées, deux sélections nationales s'affrontent en finale pour remporter les grands honneurs symbolisés par ce trophée fabriqué en or massif.
Qatar 2022
Bilan et Perspectives
‘‘Les dirigeants de la FIFA sont des vieux messieurs cramponnés à leurs fauteuils. Ils n’aiment ni le football ni les joueurs. Tout ce qui les intéresse, c’est l’argent.’’ Diego Armando Maradona, alias « El Pibe de Oro » (Le gamin en or).
Par Joël Asher Lévy-Cohen
Le dimanche 18 décembre 2022, le rideau de la coupe du monde de football est tombé à Lusail au Qatar, minuscule émirat assis sur d’immenses nappes pétrolières et gazières. Afin d’agrémenter l’événement, d’ailleurs, présenté tous les quatre ans, une affiche sans nul doute alléchante est proposée aux ‘‘Amoureux’’ du ballon rond. Pour cette occasion, la France, tenante du titre obtenu en 2018 en Russie, est opposée à l’Argentine menée par nul autre que ‘‘la célèbre Pulga’’ Lionel Messi.
Si la première mi-temps, largement dominée par les Sud-Américains, a été insipide pour la plupart des amateurs en raison du manque de réactivité des Français, il n’en a pas été ainsi lors de la seconde période. Entre autres lors des quinze dernières minutes. En effet, au moment où l’Argentine se dirigeait vraisemblablement vers une victoire sans appel de deux buts à zéro, la France qui n’avait jusque-là réussi à montrer ses muscles, se réveilla soudainement de sa léthargie. Contre toute attente, elle réussit coup sur coup deux buts marqués par le jeune prodige parisien Kylian M’Bappé pour forcer la prolongation.
Donc, en un clin d’œil, le match de la finale a tout à fait basculé. Les deux stars les plus en vue sur le terrain, Messi et M’Bappé, ont pris les choses en main pour faire vibrer le temple du football. En l’occurrence le Lusail Stadium. Au terme d’une partie forcément serrée et sans vainqueur, les deux sélections nationales sont finalement départagées par les tirs de pénalité largement remportés par l’Argentine. Pour cette occasion, la France a complètement loupé ses deux tirs au but.
Que faut-il certes retenir de ce grand tournoi sportif et planétaire qui a pratiquement duré un mois ?
Le duel des équipementiers sportifs : une guerre rude[i] ?
La coupe du monde de football organisée au Qatar en 2022 restera incontestablement dans les annales comme l’un des tournois sportifs les plus controversés en raison de la corruption ayant entouré son attribution. Ce qui est manifestement plus grave, celle-ci ne s’est pas réalisée sans pression politique et économique. Elle ne s’est surtout pas réalisée sans collusion étroite avec les lobbies de vente d’armements. Ce qui compromet sûrement, et même très largement, l’intégrité du processus.
La finale du dimanche 18 décembre 2022 présentée à Lusail a opposé deux grandes sélections nationales habillées par deux grands équipementiers sportifs de renommée internationale. Il s'agit, bien entendu, de l'Allemand Adidas et de l'Américain Nike. Ces deux mastodontes dominent très largement le marché mondial du sportswear.
D’ailleurs, il importe de remarquer que depuis la mémorable coupe du monde de 2002 conjointement organisée par la Corée du Sud et le Japon et largement gagnée par le Brésil de Ronaldinho, Ronaldo, Cafu, Kleberson, Lucio, Edmilson, Roberto Carlos et Rivaldo, aucune équipe sponsorisée par l’équipementier Nike n’a pratiquement remporté de coupe du monde de football. Bien entendu si l'on tient parfaitement compte de la régularité exemplaire largement affichée par des protégés d'Adidas.
Sur ce chapitre, seule exception ou seule ombre au tableau, la fameuse Italie de 2006. Entraînée par Marcello Lippi, cette équipe talentueuse composée de Marco Materazzi, Fabio Cannavaro, Andrea Pirlo, Gianluca Zambrotta, Luigi Buffone, Alessandro del Piero, Filipo Inzhagi et Francesco Toti fut sponsorisée par Pumas. Et, depuis cette année qui a vu l’Italie triompher, cet équipementier allemand (Pumas), pourtant de très grande renommée, ne s’est plus régulièrement hissé sur le toit du monde, [footballistiquement parlant], au travers d’une sélection nationale, fût-elle européenne ou latino-américaine.
Autre exception de taille qui confirme naturellement, sans l'ombre d'un doute, la régularité des victoires engrangées lors des finales de la coupe du monde de football par des équipes nationales sponsorisées par Adidas, c'est bel et bien la France de 2018. Dirigée par Didier Deschamps, cette sélection composée d'Antoine Griezmann, Hugo Lloris, Kylian M'Bappé et Paul Pogba était commanditée par Nike.
Donc, depuis pratiquement le tournoi de Johannesburg 2010 (Afrique du Sud), il n’y a que des sélections commanditées par Adidas qui ont régulièrement remporté la coupe du monde de football[ii]. Et, Qatar 2022 n’échappe point à cette vérité érigée au rang de norme ou principe fondamental, voire de règle communément acceptée ! À vrai dire, s’agit-il d’un simple hasard ? S’agit-il d’une coïncidence tout à fait troublante ? Sans nullement se dérober, la FIFA peut-elle fournir une explication à cet égard[iii] ?
Ce qu’il faut absolument souligner, lors de cette coupe du monde de football de 2022, des sélections habillées par l’équipementier allemand Adidas ont, à compter des huitièmes de finale, aisément éliminé des équipes sponsorisées par Nike. À titre d’exemple : ‘‘Argentine vs Croatie’’, ‘‘Argentine vs Pays-Bas’’, etc. Tout comme des équipes visiblement habillées par l’américain Nike se sont facilement éliminées entre elles. À titre d’exemple : ‘‘Pays-Bas vs USA’’, ‘‘Croatie vs Brésil’’, ‘‘Brésil vs Corée du Sud’’, ‘‘France vs Angleterre’’, etc. Par contre, des exemples de sélections commanditées par Nike éliminant celles sponsorisées par Adidas sont quasiment rares. Par exemple : ‘‘Croatie vs Japon’’. Il y a véritablement là matière à réflexion. Pourquoi pas matière à interrogation ?
Une finale manigancée pour Lionel Messi ?
Qatar 2022 est-il incontestablement une compétition sportive à la seule gloire du prodige argentin Lionel Messi ? Ce constat alarmant est manifestement un cri de révolte ou de consternation poussé par le défenseur portugais d’origine brésilienne Képler Laveran Lima Ferreira (surnommé Pepe). Par conséquent, doit-on effectivement accorder un quelconque crédit à une telle déclaration balancée sur la face de l’arbitre Facundo Tello ? Force est de souligner que cet officiel argentin a bel et bien dirigé le match opposant le Portugal de Cristiano Ronaldo – [normalement favori sur le papier et non sur le terrain] – au Maroc de Hakim Ziyech. Résultat : élimination sans appel du Portugal…
Que dire alors de la fameuse finale opposant la France à l’Argentine sur la pelouse du Lusail Stadium? Cette ultime partie du tournoi est-elle vraiment sujette à caution ? Ce qui est sûr et certain, en dépit du fait que sur le papier, l’Argentine menée par Lionel Messi était très largement favorite, l’intégrité de l’arbitrage assuré par le Polonais Szymon Marciniak est totalement remise en question. Et, pour cause, le tir de pénalité gentiment offert aux Sud-Américains à la suite d’une faute discutable d’Ousmane Dembélé sur Ángel Fabián Di María Hernández, plus couramment appelé Ángel Di María et surnommé El Fideo[iv].
Les découvertes de la Next Gen[v]
Qatar 2022 est pratiquement à l’image du Mundial 1978 organisé en Argentine. C’est une compétition littéralement marquée par la découverte de nouveaux talents footballistiques jusque-là inconnus du grand public[vi]. Très jeunes et même très précoces, ces derniers ont laissé une bonne impression de leurs prestations. Parmi ceux-ci, l’on peut citer l’Argentin Julián Álvarez de Manchester City (22 ans), le Néerlandais Cody Mathès Gakpo du PSV Eindhoven (23 ans), le Portugais Gonçalo Matias Ramos de Benfica de Lisbonne (21 ans), l’Allemand Jamal Musiala de Bayern Munich (19 ans), l’Américain Christian Mate Pulišić de Chelsea (24 ans), l’Américain Timothy Tarpeh Weah de LOSC Lille (22 ans), l’Anglais Philip Walter Foden de Manchester City (22 ans), etc.
Ce tournoi 2022 restera dans l’histoire comme une coupe du monde de transition entre la vieille génération, celle des Banquiers et Chefs d’entreprise enfilant aisément un short pour jouer[vii], et la nouvelle génération, celle des pistoleros ou artilheiros[viii]. Cette coupe du monde 2022 a, donc, fait découvrir au reste de la planète de jeunes talents dont l’avenir est plus que prometteur. Aussi a-t-elle fait découvrir nombre de Nations qui pourraient, dans un avenir rapproché, marquer les futures compétitions internationales. Entre autres le Japon dont l’ingéniosité des joueurs, la formidable solidarité de la sélection et, surtout, le faux rythme imposé sur le terrain ont complètement décontenancé les adversaires. Y compris les États-Unis qui ont certes beaucoup progressé depuis le retentissant tournoi de 1994 organisé intra-muros.
Ce pays a très nettement surpris les puristes en pratiquant un jeu plus rapide, plus inspiré et fort séduisant, avec à la baguette magique, le maestro Christian Mate Pulišić du club anglais de Chelsea (24 ans). Ce qui augure, normalement, de très belles perspectives. Ce qui devrait logiquement et forcément susciter respect et considération de la part des adversaires, quels qu’ils soient. Cette belle performance enregistrée par le pays de l’Oncle Sam dans le monde passionné du soccer est à mettre réellement au crédit de l’entraîneur Gregg Matthew Berhalter.
Par ailleurs, après avoir loupé le tournoi de 2018 en Russie, les Pays-Bas encadrés par le sélectionneur Louis van Gaal ont évidemment présenté un football alléchant, généreux. Les joueurs ont présenté un jeu dynamique ayant beaucoup de profondeur et d’efficacité. Comme savent, d’ailleurs, le faire parfaitement les Bataves. C’est, à n’en point douter, une sélection d’avenir. Celle-ci est dotée d’une défense de fer[ix]. Il a simplement manqué à ce grand pays de football un véritable chef d’orchestre, un vrai coordonnateur de jeu capable de porter à lui tout seul le match lorsque la partie est serrée et de tirer vers le haut cette équipe ultra-disciplinée et volontariste.
Cette coupe du monde 2022 a été sans conteste marquée par la prestance des gardiens de but. Pour une fois, un portier aurait mérité le trophée de meilleur de joueur vu l’absence manifeste d’une super étoile brillant naturellement au firmament et ayant littéralement dominé l’ensemble de la compétition. Parmi les gardiens qui se sont merveilleusement illustrés lors de ce tournoi au point même d’enquiquiner les attaquants de race, il importe de mentionner le Croate Dominik Livakovic de Dinamo de Zagreb et le Marocain Yacine Bounou du FC Séville. Véritables murailles défensives, ces deux gardiens ont fait une très forte impression.
Au niveau des entraîneurs et sélectionneurs, l’Afrique rompt de plus en plus les amarres avec la cohorte de mercenaires étrangers pour faire largement la place aux techniciens locaux. Cette stratégie commence à porter fruit. Cela est d’autant plus vrai que les équipes nationales africaines ont, lors de ce fameux Qatar 2022, obtenu des résultats plus ou moins honorables[x]. Toutefois, la plus belle réussite est, certes, l’œuvre du Maroc. Ce pays du Maghreb s’est qualifié en demi-finale avec un enfant du pays. Il s’agit du technicien Hoalid (Walid) Regragui.
L’amélioration de l’arbitrage
Dans le jargon sportif et footballistique, l’arbitre qui officie un match, est littéralement considéré comme le ‘‘douzième’’ joueur sur le terrain[xi]. Par conséquent, la qualité de son arbitrage contribue très largement à la qualité du spectacle offert sur la pelouse. D’où la nécessité d’améliorer davantage son travail en lui fournissant un maximum d’outils. Pour ce faire, il importe d’augmenter substantiellement le nombre de juges sur le terrain.
À cet effet, il convient d’ajouter deux juges de ligne supplémentaires pour épauler les deux juges de ligne déjà existants. De cette manière, il y aura de chaque côté opposé du terrain deux juges latéraux en vue d’évaluer l’intégrité des actions commises lorsque le ballon franchit la moitié du terrain de football, d’un côté comme de l’autre. À ce quintette, il sied également d’adjoindre deux autres officiels chargés cette fois-ci d’apprécier toutes les fautes commises sur la surface de réparation. Ceux-ci pourraient être qualifiés de ‘‘juges de but’’. En effet, la présence de cette kyrielle d’arbitres autant de ligne que de surface de réparation aurait normalement cette faculté voire même cet avantage de suppléer aux carences somme toute flagrantes de la VAR[xii] et de l’officiel du centre.
Les phases des groupes et de qualification : un processus totalement intègre ?
À quelques exceptions près, les groupes constitués lors du tirage au sort des sélections nationales pour le Qatar 2022 ressemblent à s’y méprendre à la coupe du monde de Russie 2018. Le plus bel exemple sont les groupes C de 2022 (Brésil, Suisse, Serbie et Cameroun) et E de 2018 (Brésil, Suisse, Serbie et Costa-Rica). En 2018, lors de la phase des groupes, la France a bel et bien rencontré l’Australie et le Danemark (groupe C)[xiii]. Bis repetita en 2022 au Qatar, les trois pays se sont également croisés au tour de qualification dans le groupe D[xiv].
Force est de constater qu’en 2018, le Portugal et l’Uruguay se sont rencontrés en huitième de finale (phase à élimination directe) alors qu’en 2022, les deux Nations se sont croisées en phase de groupe. En 2018, le Maroc faisait partie intégrante du même groupe que le Portugal et l’Espagne (groupe B) alors qu’en 2022, il a croisé sur son chemin menant à la demi-finale (le Portugal en huitième de finale et l’Espagne en quart de finale). Drôle de coïncidence, n’est-ce-pas ?
Par conséquent, le hasard fait-il encore partie des agissements de la FIFA[xv] ?
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.centerblog.net
www.joelasherlevycohen.over-blog.com
www.joelasherlevycohen-wordpress1.com
[i] La coupe du monde de football organisée par la FIFA est pratiquement suivie par la moitié des habitants de la planète terrestre. En tant que tournoi sportif, elle permet, dans le cadre de commandites, aux différents équipementiers sportifs de conquérir d’importantes parts de marché dans le monde. De ce fait, assiste-t-on vraiment à une monopolisation du marché footballistique au profit d’Adidas ? Comme le sont, d’ailleurs, la Ligue nationale de Hockey (NHL), les ligues majeures de Baseball (MLB), l’Association nationale de Basket (NBA) et la Ligue nationale de football (NFL). Toutes ces fédérations sportives sont largement dominées par l’équipementier Nike en Amérique du Nord.
[ii] 2010 : Espagne (Adidas) aux dépens des Pays-Bas (Nike), 2014 : Allemagne (Adidas) aux dépens de l’Argentine (Adidas), 2018 : France (Nike) aux dépens de la Croatie (Nike) et troisième place : Belgique (Adidas) aux dépens de l’Angleterre (Nike), 2022 : Argentine (Adidas) aux dépens de la France (Nike). Troisième place 2022 : Croatie (Nike) aux dépens du Maroc (Pumas).
[iii] Il est un fait que la fameuse compagnie allemande Adidas est le plus grand partenaire économique et industriel de la FIFA. Cette position privilégiée lui garantit-elle ipso facto le monopole des équipes victorieuses lors de la coupe du monde de football ?
[iv] Sur les images vidéo, d’ailleurs, reprises en boucle, c’est bel et bien le pied gauche de Di Maria qui, à peine, heurte voire effleure le mollet droit de Dembélé sur la surface de réparation. Mais, l’arbitre bien inspiré accorde très généreusement un pénalty au détriment des Français. Il y a lieu de relever que cette faute commise au cours d’une action litigieuse n’est vraiment pas intentionnelle ni excessive même si elle provoque la chute sans conséquence de l’Argentin sociétaire de la Juventus de Turin. Ce qui fait dire à quelques experts avertis que l’arbitre polonais avait sans doute reçu des consignes strictes pour officier cette rencontre et qu’il les a appliquées dans le sens préconisé par les organisateurs du tournoi.
[v] Prochaine génération ou génération montante.
[vi] C’est au cours de cette coupe du monde que l’Italien Paolo Rossi, âgé de 22 ans et sélectionné par l’entraîneur Enzo Bearzot, s’est révélé au monde entier.
[vii] C’est la génération de Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Neymar da Silva Jr, Luis Suarez, Robert Lewandowski, etc. Dans la construction du jeu, elle allie fort merveilleusement ‘‘Liberté’’, ‘‘Créativité’’, ‘‘Fantaisie’’, ‘‘Haute technicité’’ et ‘‘Puissance’’. Sur le plan strictement économique et financier, celle-ci se caractérise (se distingue) complètement par des coûts exorbitants de transferts et des revenus astronomiques alloués aux joueurs.
[viii] Sa principale force repose substantiellement sur trois piliers : la rapidité dans l’exécution, le flaire du but et l’instinct de tueur de match.
[ix] Sa garde défensive composée de Virgil van Dijk de Liverpool, Nathan Ake de Manchester City, Jurriën Tomber d’Ajax d’Amsterdam, Daley Blind d’Ajax d’Amsterdam, Matthijs de Ligt, et le milieu de terrain Denzel Dumfries de l’Inter de Milan ont affiché un visage tout à fait séduisant.
[x] Le Sénégal coaché par Alliou Cissé, le Ghana par Otto Addo et le Cameroun par Rigobert Song. Tous ces coaches sont d’anciens internationaux qui ont défendu les couleurs de leurs pays d’origine.
[xi] Chaque équipe adverse aligne sur le terrain onze joueurs.
[xii] L’Assistance vidéo à l’arbitrage (VAR : acronyme anglais pour Value at risk)) est le système de vidéosurveillance des actions en cours du jeu ou la police des images du match de football.
[xiii] Groupe C : France, Danemark, Australie et Pérou.
[xiv] Groupe D : France, Danemark, Australie et Tunisie.
[xv] La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) est une organisation qui regroupe plus de 200 membres. Elle organise tous les quatre ans la coupe du monde de football qui captive l’attention de la planète tout entière. Ce tournoi présente, en réalité, d’énormes enjeux fondamentaux. Ils ne sont pas que sportifs. Ceux-ci sont aussi économiques et politiques autant que sociaux et culturels. Aussi sont-ils géopolitiques et géostratégiques. Il sied d’admettre que la fameuse coupe du monde de football génère des revenus astronomiques. Cette situation entraîne que la FIFA constitue sans doute, en tant qu’organisation internationale, une véritable puissance financière. À ce titre, sa cotation pourrait être, si jamais l'occasion se présentait, estimée, et selon les experts, sur les parquets boursiers à hauteur de 4 à 5 milliards de dollars. C’est aussi une organisation rentable en termes financiers en raison de nombreux paris sportifs effectués ou engagés dans le monde entier. Entre autres lors de la période de compétitions internationales.