Donald John Trump Sr est le quarante-septième président des États-Unis. Il est considéré par ses partisans comme un miraculé sauvé par le Tout-Puissant pour avoir échappé à la balle mortelle de son assaillant. Cette cartouche avait touché son oreille droite au cours d'un meeting. S'il avait tourné de peu sa tête du côté droit, la fatalité aurait, bien sûr, réglé le sort de son Destin. Ce milliardaire new-yorkais est aussi considéré par la majorité de ses électeurs comme le Messie qui pourrait sortir du gouffre les USA.
Donald John Trump Sr symbolise une Amérique impériale. Il incarne littéralement la démesure, la grandeur et la grandiloquence, dans un monde incertain, dont la paix et la liberté passent impérativement par la résurgence de la superpuissance américaine érodée par ses contradictions internes..
Make America Great Again (MAGA)
Le retour fracassant du ‘‘Trumpisme’’ triomphant
Entre ‘‘Arrogance intellectuelle’’, ‘‘Insolence financière’’ et ‘‘Sympathies extrémistes’’
‘‘À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit.’’ Jean de La Bruyère, Caractères
Par Joël Asher Lévy-Cohen
Le lundi 20 janvier 2025, journée dédiée au défenseur des droits civiques, le Dr Martin Luther King Jr[i], le Républicain Donald John Trump Sr, a bel et bien prêté serment devant le premier juge de la Cour Suprême des États-Unis John Glover Roberts Jr. Imprégnée profondément du Messianisme, cette cérémonie solennellement marquée par le patriotisme l’a consacré quarante-septième président de son pays. Force est de relever que ce natif de Queens dans l’État de New York reprend de manière spectaculaire les rênes de son pays au moment où son leadership mondial s’use lentement mais sûrement en raison de ses trop nombreuses faiblesses structurelles internes. Aussi s’érode-t-il de plus en plus en raison d’une conjoncture internationale extrêmement volatile qui a vu naître évidemment tout comme apparaître littéralement toute une série d’acteurs majeurs aux prétentions incontestablement hégémonistes[ii].
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Il sied de noter que cette cérémonie d’assermentation s’est exceptionnellement déroulée dans l’enceinte même du Congrès. Ce lieu très hautement symbolique pour la démocratie américaine a été, faut-il certes le rappeler, le théâtre, il y a quatre ans plus tôt, de l’assaut violent de partisans ‘‘invétérés’’ et ‘‘jusqu’au-boutistes’’ de Donald John Trump Sr. Pour n’avoir pas complètement digéré l’annonce de sa cuisante défaite à la présidentielle de 2020, ses afficionados dont la colère ne pouvait vraiment être maîtrisée, circonscrite, ont littéralement envahi les allées et couloirs du Congrès US. En vue d’exprimer tout leur mécontentement, ils s’en sont pris sans ménagement au personnel commis à la sécurité de ce bâtiment public. Tout comme ils se sont entièrement prêtés aux scènes effroyables de vandalisme. Tous ces gestes purement antidémocratiques ciblaient immédiatement et sans désemparer les locaux officiellement occupés par bon nombre de Délégués de la Nation, a fortiori d’obédience démocrate.
Il convient de remarquer que cette cérémonie pourtant pleine de solennité et d’ambiance a été visiblement marquée par le net refus du président élu de prêter serment sur la Bible généralement portée entre ses mains par la First Lady. Ce qui, en vérité, est une entorse à la tradition cérémonielle. Celle-ci fut, en effet, introduite par le tout premier président des États-Unis George Washington en 1787. Au cours de cette cérémonie, d’ailleurs, très largement diffusée par les différentes chaînes de télévision et les réseaux sociaux, les téléspectateurs pouvaient, certainement, apercevoir Melania Trump. Effacée du décor, cette First Lady dissimulait son visage reluisant sous un chapeau encombrant. Maintenue à distance raisonnable, regard parfois baissé, parfois droit, fixant son mari, tantôt avec un brin de sourire, tantôt avec calme, celle-ci tenait, en fait, dans ses mains un ouvrage aux motifs or et noir que son époux présidentiel n’osait même pas toucher.
Dans son discours d’investiture, le quarante-septième président des États-Unis égrène toute une série de mesures autant ‘‘spectaculaires’’ pour certains que ‘‘controversées’’ pour d’autres. Il compte très rapidement les mettre en œuvre pour que son pays retrouve naturellement son lustre perdu et, par voie de conséquence, réaffirme sa toute-puissance aujourd’hui entamée aussi bien que contestée. Ce chapelet de mesures donne, à vrai dire, un ton martial à son mandat. Il convient de souligner que toutes ces décisions prises sous forme de décret émis par le pouvoir exécutif touche autant le plan national que le terrain international.
Politique sécuritaire et idéologie extrémiste
Sur le plan purement domestique, Donald John Trump Sr décrète, d’entrée de jeu, la fin abrupte de la chute vertigineuse des États-Unis et le retour ultrarapide de la prospérité et de la sécurité compromise par le Deep State[iii]. Pour ce faire, il annonce un virage politique et idéologique très ‘‘à droite’’. Celui-ci sera effectivement marqué par la sécurisation tous azimuts des frontières, d’ailleurs, assurée par les forces de défense et de sécurité. Aussi sera-t-il très profondément marqué par l’expulsion massive de ressortissants étrangers en situation irrégulière.
En raison de ses politiques ultraconservatrices et mesures radicales, Donald John Trump Sr compte énormément ériger un cordon sanitaire pour protéger l’ensemble de la société américaine de ce qu’il considère comme la peste étrangère. En effet, selon son discours immanquablement ‘‘décomplexé’’ et surfant, naturellement, dans les plates-bandes des groupes suprématistes et extrémistes[iv], il traite violemment les ressortissants étrangers de violeurs de femmes et de marchands de substances à la fois toxiques et hallucinogènes, totalement prohibées par la législation nationale. À ce propos, il compte même partir très ouvertement en guerre contre des collectivités étatiques et des entités municipales qui pourraient être tentées par conviction ou par opposition de faire littéralement obstruction aux politiques fédérales en protégeant ou en hébergeant des sujets bannis ou refoulés administrativement du vaste territoire américain.
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Sur le plan social, Donald John Trump Sr décrète fermement le démantèlement complet du programme Diversity Equity Inclusion (DEI) directement issu de la culture Woke. Faisant généralement écho à la lutte fort mémorable en faveur des droits civiques, celui-ci promeut indéniablement l’intégration des minorités ‘‘raciales’’ et ‘‘ethnoculturelles’’ dans l’appareil doublement administratif et gouvernemental. Poursuivant dans la même veine, ce dernier annonce la fin de la théorie du genre [qu’il considère concrètement comme une atteinte pure et simple à la Nature et à la Création]. À cet égard, il annonce le démantèlement des programmes éducatifs qui versent pleinement dans l’apologie du sexe et de manière tout à fait complaisante dans la promotion des personnes cataloguées ‘‘genre’’ dans les institutions scolaires du pays. Sans compter que, selon sa ferme volonté, les forces armées ne pourront pratiquement plus ouvrir leurs portes à des personnalités affichant très ouvertement, ostensiblement, une sexualité tout autant ‘‘questionnable’’ que ‘‘reprouvée’’ sur le terrain de la morale purement ‘‘religieuse’’.
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Sur le double plan scientifique et technique, Donald John Trump Sr valorise l’industrie aéronautique et spatiale manifestement connue pour son obsession de la conquête de l’univers interstellaire. De ce fait, il annonce dans la foulée, au grand plaisir du patron de Starlink Elon Musk[v], le futur atterrissage de l’homme sur la planète rouge (Mars). Dans son agenda, cet événement grandiose pour l’humanité tout entière pourrait se concrétiser si pas dans un avenir très proche mais tout au moins dans la prochaine décennie.
Méthode ‘‘TRUMP’’ : Logique d’intimidation et diplomatie transactionnelle
Afin de tétaniser ses adversaires et les priver de tous moyens de réaction lors de rounds de négociation, Donald John Trump Sr use tactiquement de la logique d’intimidation directement empruntée à la boxe[vi]. Celle-ci consiste à enfermer l’adversaire dans un coin du ring et lui assener à n’en plus finir des coups d’assommoir. Il consiste à lui administrer une pluie de crochets et d’uppercuts pour que le fameux concurrent baisse définitivement la garde, défasse complètement sa défense et, par conséquent, jette finalement l’éponge.
Le come-back de l’impérialisme yankee
Pour cause de sécurité nationale, Donald John Trump Sr décide de mettre la main sur le Groenland qui appartient, pourtant, à un allié stratégique de l’OTAN, le Danemark. Il menace fermement de reprendre le fameux canal de Panama dont, selon lui, les autorités taxent injustement tous les navires estampillés US. Tel un leader ‘‘fort’’ et ‘‘puissant’’, à coup sûr en mal de reconnaissance et pourquoi pas de postérité somme toute légendaire, ce fameux Commander in chief, complètement requinqué, rebaptise illico presto le Golfe du Mexique ‘‘Golfe de l’Amérique’’.
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Fidèle à sa stratégie d’intimidation, Donald John Trump Sr menace de droits de douane prohibitifs en matière de commerce international des pays qui ferment totalement leurs marchés aux produits US. Se retrouvent sans nul doute dans sa ligne de mire les États membres de l’Union européenne (UE). Cette organisation interétatique est épinglée pour son protectionnisme antiaméricain et toute sa réglementation jugée, plutôt, inappropriée, lourde et dissuasive.
Dans sa démarche très vindicative, le Canada dont la réputation internationale est dans l’ensemble bonne, est également écorché. Brutalement cette fois-ci. Celui-ci est affublé de tous les maux possibles et (in)imaginables[vii]. Pour ajouter l’insulte à l’injure, il traite sans vergogne le Canada de parasite étatique qui vit manifestement aux crochets des États-Unis. Épinglant outre-mesure l’industrie automobile canadienne qui inonde, à vrai dire, le parc automobile américain de véhicules de très bonne qualité, il brandit sa menace favorite de droits de douane fixés à hauteur de 25 % devant très lourdement frapper une liste de produits stratégiques dès le milieu du mois de mars 2025.
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Toutefois, Donald John Trump Sr n’exprime aucune récrimination de sa part concernant l’hydroélectricité du Canada qui alimente réellement une grande partie de l’économie US. Il ne souffle pas non plus un mot concernant les hydrocarbures qui pullulent dans le sous-sol de son voisin. Est-ce bizarre ? Son attitude jugée amèrement inamicale n’a pas du tout été appréciée par la classe politique canadienne. En coulisses, cette élite dirigeante de l’Amérique du Nord britannique n’hésite pas à murmurer – tout comme à préconiser mezza voce – quelques sanctions à caractère purement symbolique à l’encontre de son voisin mastodonte[viii]. Même si, officiellement, la riposte économique et commerciale n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour…
Toujours est-il que dans son discours d’investiture prononcée dans l’enceinte du Congrès, Donald John Trump Sr décrète comme étant des ‘‘groupes terroristes’’ les cartels de la drogue. Force est, en effet, de constater que ces organisations relèvent substantiellement du crime organisé. Sur le terrain de la légalité juridique, elles ressortissent, donc, tout à fait du droit pénal ou droit criminel. Ce qui suppose indéniablement la mobilisation des ressources essentiellement policières en vue de contrecarrer ce phénomène d’expansion sociale de la drogue[ix]. Celui-ci ronge, en effet, de manière nocive l’ensemble de la société américaine, tel un cancer métastasé dans un corps déjà privé de défense immunitaire.
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D’où toute la question est sans doute de savoir si l’actuel locataire de la Maison Blanche allouera sans hésiter des moyens grosso modo militaires pour émasculer ou combattre férocement les tristement célèbres cartels de la drogue[x]. Comme c’est, bien entendu, aujourd’hui le cas particulier et singulier des factions terroristes ou forces rebelles. Toutes ces milices armées, d’ailleurs, au service exclusif des États souverains et indépendants[xi] subissent, par la même occasion, la pression violente des forces de défense émanant d’une entité publique légalement reconnue par le droit international[xii]. Par conséquent, sera-t-il tenté d’intervenir à l’extérieur des États-Unis contre des cartels de la drogue au nom de la sécurité nationale mise en péril par des barons criminels vivant des stupéfiants ?
Nouvelle communication politique et quadrillage journalistico-médiatique
Donald John Trump Sr a véritablement innové dans la Communication politique en vue d’accaparer son auditoire, de cerner l’opinion publique américaine et, ainsi, l’embrigader médiatiquement à ses vues. Sa technique n’exige point d’être un fin orateur à l’image de Barack Hussain Obama. Elle consiste simplement à occuper de façon outrancière l’espace journalistico-médiatique.
À l’image d’un vrai promoteur immobilier qui a, bien sûr, à sa disposition un immeuble à vendre, Donald John Trump Sr inonde gratuitement toute la presse nationale, d’ailleurs, transformée pour l’occasion en fidèle agent publicitaire de sa très forte présence physique. Sur une base solidement quotidienne, il alimente évidemment les mass médias et réseaux sociaux de ses mesures, de ses déclarations tonitruantes et affirmations choc.
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Dans cette stratégie de communication, Donald John Trump Sr doit être vu partout, tel un messie venu sauver l’Amérique. Comme il est un sauveur patenté et proclamé, il doit s’introduire dans tous les ménages par le biais de la télévision et de la radio. Il s’introduit dans la vie des Citoyens par le truchement des réseaux sociaux. Cette stratégie pour le moins inusitée lui permet d’occuper continuellement la tête et d’envahir la conscience (le subconscient) de tous ses compatriotes
À tout instant, le quarante-septième président doit occuper la tête des Américains comme une armée investit un champ de bataille. À cet égard, ils doivent être bombardés d’images. Ils subissent, donc, incessamment une overdose en matière d’images. C’est la technique du pilonnage médiatique, la méthode du matraquage émotionnel. Pour maintenir cette cadence infernale, il annonce absolument, chaque jour, une mesure. Il fait, au besoin, sur une base somme toute quotidienne une déclaration captivante dont l’objectif fondamental est de déclencher automatiquement un buzz médiatique, un véritable tsunami. Au sein de l’opinion publique, fût-elle nationale ou internationale, celle-ci doit susciter réellement une avalanche de réactions autant diverses que contrastées. Peu importe, bien sûr, la controverse engendrée, l’essentiel est que le quarante-septième président monopolise pleinement l’espace médiatique et, par voie de conséquence, fasse disparaître tous ses concurrents ou adversaires les plus en vue.
Ce qui est absolument déconcertant – d’aucuns diraient ahurissant –, il existe réellement nombre de questions plus pertinentes liées à la vie sociopolitique et socioéconomique des États-Unis que n’évoque pratiquement pas ce quarante-septième président. Pourtant, celles-ci sont, à n’en point, douter primordiales. Elles sont pertinemment cruciales dans la mesure où elles pourraient impacter d’une manière ou l’autre la vie quotidienne de ses Concitoyens. Il s’agit, à vrai dire, de l’endettement hyper-colossal des États-Unis auprès des institutions bancaires et financières[xiii], de l’endettement phénoménal des ménages dont les revenus tirés du travail s’érodent de plus en plus, de l’endettement de la très grande majorité de la population étudiante déjà asphyxiée avant l’entrée dans le marché du travail.
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Pourquoi Donald John Trump Sr refuse-t-il de creuser en profondeur toutes ces questions en public ou devant ses partisans ? Celles-ci ont-elles, à coup sûr, une valeur quelconque à ses yeux ? Pourquoi la presse, pourtant libre au Pays de l’Oncle Sam, ne l’interroge pas non plus sur ce domaine névralgique ?
Lors de son premier mandat présidentiel (2017 -2021), Donald John Trump Sr, d’ailleurs hyperconfiant, avait littéralement promis de rapatrier des emplois et des entreprises délocalisés sous d’autres cieux. Cette promesse a-t-elle été véritablement tenue ? Peut-elle être chiffrée ?
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
www.joelasherlevycohen.centerblog.net
[i] Son gouvernement comporte moins de minorités visibles dont les Africains-américains. Conscient de ce phénomène sociologique qui pourrait lui nuire lors de ‘‘US Midterm Elections’’ de 2026, il a déclaré solennellement lors de son discours d’investiture qu’il n’oubliera pas ses compatriotes ‘‘blacks’’ et ‘‘latinos’’ dans ses politiques publiques. Sans compter que les électeurs originaires du Proche-Orient ou du Moyen-Orient qui lui ont sensiblement apporté leur soutien, craignent d’avoir été abandonnés. Ils craignent, surtout, que ce dernier dont les sympathies pro-israéliennes ne font point de doute, sacrifie littéralement les intérêts fondamentaux de divers peuples arabes et musulmans de la sous-région au profit exclusif de l’État hébreu.
[ii] La Turquie nostalgique de l’empire ottoman, l’Iran nostalgique de l’empire perse, la Russie nostalgique de l’empire soviétique et tsariste, l’Inde nostalgique de la prospérité impériale des Maharaja, la Chine nostalgique de l’empire du milieu, le Brésil, etc.
[iii] État profond est une terminologie qui désigne des individus ou groupes d’individus qui sont, par essence, des ennemis déclarés ou affichés de la race humaine au niveau de leurs comportements quotidiens et de leurs actions ou activités respectives. Ceux-ci sont généralement classés dans la mouvance d’extrême-droite dont l’ambition primordiale est d’embraser la planète tout entière, dont l’objectif principal est de réduire l’être humain au niveau de servitude qui le rapproche immédiatement de l’animal. S’inspirant profondément du Nazisme hitlérien, ils ont réussi à investir tous les rouages de l’appareil politique et administratif, gouvernemental et sécuritaire, économique et financier, culturel et social en vue de contrôler fermement les sociétés humaines et de priver l’ensemble de leurs membres de droits fondamentaux et de libertés publiques. Ce qui est clair, Donald John Trump Sr s’attaque ouvertement au Deep State dont il ne partage nullement la vision pour avoir semé le chaos et le désordre social et culturel au travers de la culture Woke qui tend à bouleverser les traditions, à nier complètement les us et coutumes qui façonnent l’identité et la personnalité de l’être humain dans son environnement immédiat. Il leur reproche surtout d’avoir transformé les États-Unis en société fondée intrinsèquement sur les privilèges, d’ailleurs, combattus et exclus par la Révolution des Patriotes de 1776. Tous ces privilèges dont jouissent abondamment les abonnés de Deep State font que les institutions des États-Unis entretiennent la corruption. Elles organisent de la manière la plus flagrante le racket des revenus financiers issus directement des impôts et taxes pourtant acquittés par les citoyens contribuables.
[iv] Les sympathisants de Donald John Trump Sr forment, en réalité, un mélange hétéroclite. Parmi ces derniers, on trouve des fanatiques aveugles du Nazisme hitlérien, des ultranationalistes du Tea Party et des fascistes de la droite traditionnaliste et religieuse, etc.
[v] Dans l’Administration Trump, Elon Musk siège à la tête d’une commission gouvernementale chargée de couper dans les dépenses publiques et démanteler des structures sans doute budgétivores mais ne présentant, à vrai dire, aucune utilité publique.
[vi] Le président Donald John Trump Sr est, à n’en point douter, un amoureux de la boxe anglaise. À chaque fois qu’il en a certes l’occasion, il n’hésite pas à assister personnellement à un gala de boxe. Hormis la technique du boxeur, il utilise également la stratégie du vendeur qui consiste à glisser l’acheteur dans un entonnoir en vue de le maîtriser et de l’amener à acheter, donc exécuter la volonté du vendeur d’un produit.
[vii] Frontières totalement poreuses dont se nourrissent aisément l’immigration clandestine et l’industrie de la drogue.
[viii] Il faut bien préciser que cette élite dirigeante de l’Amérique du Nord britannique est moins encline pour l’instant à préparer la riposte commerciale qu’à préparer des élections législatives à la suite de la démission du Premier ministre Justin Trudeau que le président américain n’a vraiment pas hésité à qualifier à la face du monde de ‘‘Gouverneur’’du Canada.
[ix] Il importe de relever que cette stratégie de mobilisation des ressources policières vise surtout des associations criminelles qui propagent certes à vitesse grand V les opioïdes.
[x] Il importe de mentionner que cette idée a déjà été largement avancée par l’extrême-droite française (Éric Zémour) lors de la dernière campagne présidentielle de 2022. Pour venir à bout des banlieues périphériques d’agglomérations contaminées par le commerce illicite de la drogue et totalement paralysées par des gangs maffieux à la solde de cartels très puissants, celui-ci se proposait, une fois élu chef de l’État, de faire intervenir spécialement l’armée française dans ces coins malfamés de la République et non plus les forces policières outrepassées par leur caractère séparatiste. D’après cet homme politique, cette idée de quadrillage militaire des populations de banlieues lui a été insufflée par un agent de services secrets israéliens.
[xi] Bien avant le 11 septembre 2001, les factions ou groupes terroristes étaient, en fait, généralement composés de civils fortement politisés. Il s’agissait en gros des militants qui adhéraient à une cause plus ou moins légitime (Rote Armee Fraktion ou Fraction armée rouge (FAR) en Allemagne fédérale, Brigades Rouges (Brigade Rosso) en Italie, Bande à Bader en Allemagne fédérale, Armée républicaine irlandaise (IRA) en Irlande du Nord britannique, Euskadi ta Askatasuna (ETA) dans le pays basque espagnol, le Front de libération nationale corse (FLNC) dans l’Ile de Beauté en France. Toutefois, cette dernière les poussait à commettre au nom de celle-ci des actes totalement répréhensibles au regard de la législation nationale et ambiante. Ces derniers étaient, donc, manifestement animés par une idéologie moins sanguinaire que brutale. Celle-ci les incitait à poser malheureusement des actes de sabotage ou plasticage des bâtiments publics, à se livrer à des détournements de véhicules, de navires ou d’aéronefs, à des prises d’otages spectaculaires, lesquelles pouvaient naturellement se terminer très mal et, surtout, entraîner subséquemment des morts d’hommes. Mais, après les attentats odieux visant les deux tours jumelles de la ville de New York le 11 septembre 2001 par les sociétaires du groupe Al Qaeda (la Base) réfugiés ou stationnés en Afghanistan, commandés par Ossama bin Ladin et parrainés par les Talibans, les milices armées à la solde exclusive des États sont qualifiées de ‘‘combattants illégaux’’. Au regard du droit international, elles sont, désormais, traitées de groupes terroristes. Elles ne bénéficient automatiquement plus du statut de rebelles politiques ou de résistants armés.
[xii] DAESH, État Islamique du Salut (EIS), Al Qaeda, AQMI, Boko Haram, etc.
[xiii] la dette du pays dépasse le plafond de trente-trois mille milliards de dollars US. Ce qui est, par définition, un véritable gouffre financier qui peut éventuellement entraîner la cessation des paiements (le dépôt de bilan) et la liquidation de la fameuse entreprise US INC.